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mardi 2 avril 2024
Emelie, seule Polynésienne gendarme et pilote dans la brigade motorisée
Emelie est la seule Polynésienne à exercer le métier de gendarme de la brigade motorisée. Au niveau national, elles sont moins d’une centaine de femmes motardes. Elle a débuté en tant que sous-officier, dans la ville de Vichy en métropole, avant de revenir au fenua.
Elle a commencé sa carrière de motarde en 2017 et a été affectée à la brigade motorisée de Faa’a en 20211. Emelie passe 8 heures par jour à moto, une réalité loin de son rêve d’enfance de devenir médecin. Après quatre années d’études de médecine en France et plusieurs redoublements, elle a décidé de changer de voie. Elle a réussi le concours de sous-officier de gendarmerie en 2013.
Emelie et son collègue, le major Stéphane Frayssignes, commandant de la brigade motorisée, travaillent ensemble pour assurer la sécurité routière. Emelie apprécie toutes les facettes de son travail, notamment la prévention auprès des jeunes Polynésiens. Le major Stéphane Frayssignes souligne l’importance d’avoir une femme dans son unité, notamment pour sa capacité à résoudre des conflits lors des contrôles.
En dehors de son travail, Emelie se ressource auprès de ses ancêtres au marae Tupuhaea, un site sacré reconstitué et entretenu par l’association familiale.
Maryse Condé, femme de lettres guadeloupéenne, est morte à l'âge de 90 ans
Maryse Condé, l’auteure guadeloupéenne de plus de 20 romans, militante, universitaire et unique lauréate du prix de la Nouvelle Académie en littérature, est décédée à l’âge de 90 ans. Elle est considérée comme une géante des Antilles, écrivant franchement - en tant que romancière et essayiste - sur le colonialisme, la sexualité et la diaspora noire, et a introduit les lecteurs du monde entier à une richesse d’histoire africaine et caribéenne. Elle est décédée suite à une longue maladie dégénérative héréditaire, connue sous le nom de “maladie de Bouclon”.
lundi 1 avril 2024
Cacao : en Côte d'Ivoire, la pauvreté en tablette
La Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial de cacao, avec plus de 40% des fèves de cacao provenant de ce pays. Cependant, malgré l’importance de cette culture pour l’économie du pays, les producteurs de cacao vivent dans des conditions extrêmement précaires.
Économie du cacao: La culture du cacao représente 14% du PIB national et 24% de la population vit directement ou indirectement du cacao1. Pratiquement un Ivoirien sur quatre est économiquement dépendant du cacao.
Pauvreté des producteurs de cacao: Malgré l’augmentation des prix du cacao, 80% des producteurs de cacao ivoiriens vivent en dessous du seuil de pauvreté fixé à un dollar par jour. En 2018, les producteurs de cacao ne gagnaient en moyenne que 0,5 dollars par jour, les plaçant ainsi en dessous du seuil international de pauvreté fixé à 1,90 dollars par la Banque Mondiale.
Déforestation et travail des enfants: La culture intensive du cacao en Côte d’Ivoire a entraîné une déforestation massive. En un siècle, 90% des forêts naturelles du pays ont été rasées, essentiellement pour planter des cacaoyers. De plus, le travail des enfants est un autre corollaire de la production de cacao. En 2020, on estimait qu’ils étaient encore 800 000 enfants à travailler dans les plantations de cacaoyers.
Ces problèmes soulignent la nécessité d’une intervention pour améliorer les conditions de vie des producteurs de cacao en Côte d’Ivoire.
Kylian Mbappé décevant
Kylian Mbappé, le capitaine du Paris Saint-Germain (PSG), a été décevant lors de son dernier match classique contre l’Olympique de Marseille (OM) en Ligue 1. Il a été remplacé à l’heure de jeu et n’a pas réussi à marquer de but lors de ce match. Malgré sa performance décevante, le PSG a remporté le match. Mbappé est le deuxième meilleur buteur de l’histoire des Classiques avec 9 buts et 2 passes décisives en 14 matchs. Cependant, il n’a pas marqué de but lors de ses trois derniers matchs
Les agneaux neo-zélandais agacent des organisations agricoles françaises
La présence importante d’agneaux néo-zélandais dans les rayons au moment des fêtes de Pâques agace la Fédération nationale ovine et la Confédération paysanne. Ces organisations agricoles françaises dénoncent une concurrence déloyale, notamment en raison des carences sur les indications d’origine et de conservation1.
Selon Michèle Boudoin, présidente de la Fédération nationale ovine, quand une grande enseigne fait de la publicité pour un gigot à 9 euros le kilo sans préciser que c’est forcément d’un pays tiers (hors Union européenne), donc très vraisemblablement de Nouvelle-Zélande, c’est de la concurrence promotionnelle complètement déloyale1.
De plus, il n’y a pas d’indication sur le mode de conservation ou la date d’abattage. On peut trouver de l’agneau réfrigéré, sous atmosphère contrôlée, qui va se retrouver dans le rayon frais alors que l’agneau a été abattu en décembre ou janvier et a fait 10 ou 12 semaines en bateau dans un conteneur à 2°C1.
Ces organisations reconnaissent que la production française ne couvre qu’environ la moitié de la consommation française et qu’il faut des importations. Cependant, elles sont gênées par la concurrence déloyale1.
les gangs kidnappent une star de YouTube
Une star de YouTube, Addison Pierre Maalouf, connu sous le nom de YourFellowArab, a été kidnappé en Haïti alors qu’il tentait d’interviewer Jimmy “Barbecue” Chérizier, le chef d’un gang puissant12. Maalouf, qui est suivi par 1,5 million de personnes, est connu pour ses vidéos où il se met en scène dans des pays dangereux et interagit avec des membres de cartels de drogue et autres gangs2.
Le 14 mars, 24 heures après son arrivée en Haïti, Maalouf a été capturé par un gang appelé 400 Mawozo2. Une rançon de 600 000 dollars a été demandée pour sa libération1. Malgré le versement d’un apport de 40 000 dollars, les gangs ont exigé la totalité de la somme12.
Cependant, il a été annoncé plus tard que Maalouf a été libéré3.
samedi 30 mars 2024
Menacé de mort par une organisation criminelle brésilienne, un magistrat « exfiltré » de Guyane
Un magistrat a été « exfiltré » de Guyane suite à aux menaces d’une organisation criminelle brésilienne. Une information révélée le 23 mars par « France Guyane ». Depuis plusieurs années, des factions criminelles brésiliennes tentent de s’implanter sur le territoire.
Un magistrat du parquet exfiltré de Guyane pour sa protection suite à des menaces de mort émanant d’une bande armée brésilienne, révèle le quotidien « France Guyane » le 23 mars. Un fait que nous avons pu confirmer auprès de plusieurs sources fiables. Selon nos informations, ces menaces remontent à un mois. Elles ont été évaluées par les autorités, qui les ont prises très au sérieux, ce qui a entraîné le départ de ce magistrat chargé de la lutte contre la criminalité organisée, sans date de retour pour le moment.
En toile de fond, la stratégie d’implantation en Guyane de factions criminelles brésiliennes. Elles regroupent des milliers de membres au Brésil, avec des grades, des missions précises, prospérant notamment dans les trafics de drogue et d’armes. Des organisations très violentes : ainsi, selon le site www.metropoles.br un chef présumé de la « Familia Terror do Amapa » (« FTA ») surnommé « Imperador » (« Empereur »), arrêté en octobre 2021 à Rio, était alors soupçonné d’être impliqué dans plus d’une centaine de meurtres au nord du Brésil. Selon nos informations, la FTA est l’une des factions qui tente de prendre pied en Guyane, avec également le « Comando Vermelho » (« CV »).
Début février 2023, un cadre présumé de la « FTA » a été arrêté sur l’île de Cayenne avec des complices.
A la gendarmerie, depuis fin 2022, près d’une dizaine d’enquêteurs venus de l’hexagone renforcent les effectifs pour lutter contre ces organisations criminelles. Des renforts ont aussi été alloués au parquet. Mais est-ce suffisant pour éviter une implantation durable en Guyane de ces factions qui sèment la terreur au Brésil ?
Laurent Marot
Jordan Labéjof remporte la 3e étape du Trophée de la Caraïbe à Bois Rouge (Ducos)
La 3e étape du trophée de la Caraïbe revient au Martiniquais Jordan Labéjof à l'issue d'une course très disputée à l'arrivée au quartier Bois-Rouge à Ducos vendredi après-midi (29 mars).
Une étape difficile comme d'habitude constituée entre autres, d'un circuit comprenant les côtes de Bois Rouge à Ducos et de morne Pitault au François à escalader deux fois.
La course est animée par un groupe de 8 coureurs dont Alexandre Join (JC 231), Josué Hodebourg Rinna (Club Cycliste du Vauclin), Herman Latouche (Team Energizer), Edwin Beccera (Pédale Pilotine Blue Car) ou Jordan Labejof (Team Energizer).
Le Martiniquais Jordan Labéjof et le Vénézuelien Edwin Beccera s'en vont dans la dernière ascension du morne Pitault à moins de 10 kilomètres de l'arrivée. Et c'est Jordan Labéjof qui gagne en se détachant sur la fin. Edwin Beccera se contente de la 2e place.Pour sa part, Josué Hodebourg-Rinna (Club Cycliste du Vauclin) s'empare du maillot jaune devant Alexandre Join (JC 231) à 9 secondes.
Joseph Nodin
samedi 23 mars 2024
Près de 200kg de fruits et légumes saisis lors d’une opération de contrôle au marché de Dillon
Lors d’une opération de contrôle menée par les services de l’État au marché de Dillon à Fort-de-France, vendredi (22 mars), entre 150 et 200 kg de marchandises ont été saisis en vue de leur destruction, faute de traçabilité d’origine des fruits et légumes et de déclaration d’activité.
Vendredi (22 mars), une vaste opération de contrôle de denrées alimentaires au marché de Dillon a été conduite par 8 inspecteurs de la DEETS (Direction de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement), 4 de la DAAF (Direction de l'Agriculture, de l'Alimentation et de la Forêt) et 18 policiers de la DTPN (Direction Territoriale de la Police Nationale), sous la direction du parquet et avec la préfecture.
Près de 200kg de marchandises saisis
Ce travail a permis de saisir immédiatement entre 150 et 200 kg de marchandises “en vue de leur destruction, faute de traçabilité d’origine des fruits et légumes et de déclaration d’activité”, indiquent la préfecture et le Parquet de Fort-de-France dans un communiqué joint.
Inès Tresident-Ranguin
vendredi 22 mars 2024
Des surveillants pénitentiaires antillais écroués pour trafic avec des détenus en Seine-et-Marne
Six surveillants du centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne), dont des Antillais, sont soupçonnés d'avoir mené différents trafics avec les détenus. Ils ont été mis en examen et incarcérés.
"Si les faits sont avérés, il n'y a pas d'état d'âme à avoir", tranche fermement Wilfried Fonck, représentant national du syndicat Ufap-Unsa Justice. Au centre pénitentiaire de Réau, en Seine-et-marne, six agents de surveillance ont été mis en examen le 15 mars dernier, soupçonnés d'être à la tête de différents trafics avec des détenus. Il y avait "de fortes suspicions de l'existence d'un trafic de stupéfiants et autres objets interdits réalisé par des personnels de surveillance de l'établissement au profit de certains détenus", précise le représentant syndical.
Dans un communiqué, le procureur de Melun, Jean-Michel Bourlès, précise que les suspects sont accusés d'avoir "introduit en détention des objets et des substances interdites, notamment des téléphones portables, des bouteilles d'alcool et des produits stupéfiants" contre rémunération. Le trafic aurait commencé en octobre 2022. Le parquet de Melun a donc décidé d'ouvrir une information judiciaire pour "association de malfaiteurs", "trafic de stupéfiants", "remise illicite d'objets en détention", "blanchiment" et "corruption". L'une des personnes interpellées a finalement été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer son activité professionnelle. Les cinq autres ont été placées en détention provisoire.
L'enquête se poursuit
"Pour nous, c'est à chaque fois un choc, avoue le responsable syndical, Wilfried Fonck. Ça remet en question l'image du personnel pénitentiaire et de l'institution qu'est la prison et qui n'a pas forcément besoin de ça." Tous les surveillants écroués exerçaient depuis au moins deux ans dans l'administration pénitentiaire. L'accusé le plus ancien comptait dix années d'ancienneté professionnelle. Plusieurs milliers d'euros en espèce ont été retrouvés aux domiciles de certains mis en cause.
La position du syndicat Ufap-Unsa Justice est claire. "Si l'instruction judiciaire en cours venait à corroborer les faits qu'ils leur sont reprochés, ces personnels-là n'ont pas leur place au sein de l'administration pénitentiaire. Et au-delà d'être condamné par la justice, l'administration pénitentiaire devra prendre ses propres responsabilités en décidant d'un licenciement pur et simple."
L'enquête se poursuit sous le contrôle d'un juge d'instruction.
Emma Jaconelli
mardi 19 mars 2024
TÉMOIGNAGE. Victime de "revenge porn" de la part de son ex-compagnon, la chanteuse Perle Lama s’exprime
Pour se venger de sa rupture, l’ex-compagnon de la chanteuse et coach sportive Perle Lama a diffusé des photos de l’artiste nue. Ce n'est qu'à la fin de sa relation avec son ex-petit ami que l'artiste a découvert qu'il avait pris des photos intimes d’elle à son insu. Ces clichés ont ensuite été envoyés à ses proches et publiés sur les réseaux sociaux. Malgré cette épreuve, la jeune femme garde la tête haute. Elle a porté plainte.
"C’est une véritable humiliation. C’est un moment dévastateur". Depuis quelques jours, la chanteuse Perle Lama est victime de la perversité de son ex-compagnon. Pour nuire à l'artiste après leur rupture, l’homme a diffusé des photos intimes d’elle. Ce procédé malveillant s’appelle : le "revenge porn" que l’on traduit par "vengeance pornographique".
Cette forme de cyberharcèlement consiste à se venger d’une personne en rendant publics des contenus pornographiques où figure cette dernière, dans le but évident de l’humilier en dévoilant son intimité.
Ma dernière relation a été une sorte de descente aux enfers que je n’aurais jamais imaginée. Au début, ça semblait bien. C’est une personne avec laquelle j'ai été scolarisée. C’est un ami avec lequel j’ai partagé une classe. On s’était perdu de vue et on s’est retrouvé depuis peu. J’ai entamé la relation avec lui de façon bienveillante et au fur et à mesure, à certains moments chez moi, je sentais le portable braqué sur moi. Et à plusieurs reprises, je lui ai demandé “mais qu’est ce que tu es en train de faire, est-ce que tu me prends en photo”. Et il répondait non. (...) Je sentais les moments où il me filmait. Je le lui ai dit à plusieurs reprises. Je lui ai demandé de supprimer les vidéos.
Inès Tresident-Ranguin
Haïti :une quinzaine de corps retrouvés dans une banlieue de Port-au-Prince attaquée par les gangs
Une quinzaine de corps sans vie ont été retrouvés lundi dans une banlieue aisée de Port-au-Prince où des membres de gang mènent des attaques depuis l'aube, selon un correspondant de l'AFP.
Le photographe de l'agence française de presse (AFP) a vu 14 dépouilles à Pétion-Ville. Deux habitants ont indiqué à l'AFP en avoir vu une dizaine, sans pouvoir dire dans quelles circonstances ces personnes avaient été tuées. Mais ils ont affirmé que des "bandits armés" semaient la terreur depuis l'aube à Laboule et Thomassin, deux quartiers de la commune de Pétion-Ville, située en banlieue de Port-au-Prince.
Ils ont attaqué une banque, une station essence et des résidences privées, ont-ils précisé.Haïti, qui vivait déjà une grave crise politique et sécuritaire, est en proie à une vague de violences depuis le début du mois, lorsque plusieurs gangs ont uni leurs forces pour attaquer des lieux stratégiques de Port-au-Prince dans le cadre d'une lutte contre le Premier ministre Ariel Henry.
Le conseil de sécurité de l'ONU va se réunir
Très contesté, Ariel Henry, qui n'a pas pu regagner son pays après un déplacement au Kenya, a annoncé sa démission il y a une semaine, affirmant que son gouvernement gérerait les affaires courantes jusqu'à la mise en place d'un conseil présidentiel de transition. Lors d'une réunion d'urgence le même jour avec des représentants d'Haïti, de l'ONU et des États-Unis, entre autres, la Communauté des Caraïbes (Caricom) et ses partenaires ont chargé des partis politiques et le secteur privé haïtiens de mettre sur pied ces autorités transitoires.
Mais les négociations pour former cet organe de sept membres votants ont pris du retard, butant notamment sur des dissensions internes. Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunit à huis clos lundi pour évoquer la situation en Haïti.
Outre-mer la 1ère, AFP
Soupçons de discrimination à l’embauche à l’hôtel Fort Royal : les militants reçus en préfecture
Une réunion organisée en préfecture, ce lundi, a permis de mettre en place une série de mesures, afin de voir plus clair dans le fonctionnement de l’hôtel Fort Royal. Le gestionnaire de cet établissement est accusé par LCDM de réserver les postes à responsabilités à des ressortissants Suédois. Les Guadeloupéens sont cantonnés à des rôles subalternes, selon les militants de cette association.
Une rencontre s’est tenue ce lundi matin (18 mars 2024) en préfecture, à Basse-Terre, entre le directeur de cabinet du préfet, la Région Guadeloupe, les gérants de l’hôtel Fort Royal (l’entreprise suédoise Langley) et les membres du LCDM (Le Collectif de défense mobile).
Ces derniers dénoncent l’absence d’employés guadeloupéens à des postes à responsabilité, au sein du complexe hôtelier qui se situe à Deshaies. Quelques salariés locaux seraient embauchés en contrat à durée déterminée (CDD), à des postes de subalternes (femmes de chambre, personnel de cuisine...), mais les reines seraient laissées à des ressortissants Suédois. Autre grief exprimé par LCDM : les stagiaires du territoire ne sont pas accueillis sur place.
Samedi dernier, ces militants ont envahi le site, pour se faire entendre ; ce n’était pas la première fois. Ce fut l’occasion pour eux de produire des vidéos, à partager sur les réseaux sociaux.
La réunion du jour, à l’initiative des services préfectoraux, a permis de mettre en place une série de mesures, afin d’y voir plus clair sur le fonctionnement de l’hôtel.
Il a tout d’abord fallu écouter les différentes parties du dossier.
Nadine Fadel, Thierry Philippe
dimanche 17 mars 2024
Bourges: l'accueil de rockstar réservé à Sadio Mané, ovationné pour son premier déplacement
Pour son premier déplacement officiel à Bourges (Cher) depuis qu'il est devenu, le 1er janvier dernier, l'actionnaire majoritaire du club de National 2, c'est tout une ville qui a mis les petits plats dans les grands ce samedi. Arrivé en jet privé à la mi-journée, l'accueil chaleureux reçu par l'international sénégalais sur le tarmac n'était qu'un aperçu de ce qui l'attendait au cours d'une journée où il a été au centre de toutes les attentions.
© GUILLAUME SOUVANT / AFP
Un exploitant s'est lancé dans élevage d'autruches dans le sud de la Martinique
Pierre Del est un éleveur atypique. Fanatique d’animaux sauvages, il élève 120 autruches venues d’Afrique dans le Sud de la Martinique. Il a démarré cette aventure il y a moins d’un an. Ces animaux sont destinés à la consommation. La viande d’autruche est particulièrement prisée par certains restaurateurs, mais également la grande distribution. Néanmoins, son travail d’éleveur reste difficile et lourd de sacrifice.
La zone est doublement protégée. Il y a d’abord, une barrière puis, des barbelés un peu partout. Mais, une fois dans l’enclos, il faut leur lancer un signal pour leur rappeler le bruit de la savane.
L’autruche est avant tout un animal sauvage et particulièrement impressionnant. Elles pèsent en moyenne 100 kg et mesurent près de 2 mètres. L’éleveur doit être vigilant, car chaque jour, il met sa vie en danger.
Voilà maintenant 10 mois que Pierre Del s’est lancé dans l'aventure. Il élève sur ce terrain de 6 hectares 120 autruches. Une petite victoire après 7 longues années de bataille contre des associations environnementales et face aux autorités pour obtenir enfin son agrément.
Corinne Jean-Joseph et Jean-Marc Kennenga
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