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mardi 19 mars 2024
Soupçons de discrimination à l’embauche à l’hôtel Fort Royal : les militants reçus en préfecture
Une réunion organisée en préfecture, ce lundi, a permis de mettre en place une série de mesures, afin de voir plus clair dans le fonctionnement de l’hôtel Fort Royal. Le gestionnaire de cet établissement est accusé par LCDM de réserver les postes à responsabilités à des ressortissants Suédois. Les Guadeloupéens sont cantonnés à des rôles subalternes, selon les militants de cette association.
Une rencontre s’est tenue ce lundi matin (18 mars 2024) en préfecture, à Basse-Terre, entre le directeur de cabinet du préfet, la Région Guadeloupe, les gérants de l’hôtel Fort Royal (l’entreprise suédoise Langley) et les membres du LCDM (Le Collectif de défense mobile).
Ces derniers dénoncent l’absence d’employés guadeloupéens à des postes à responsabilité, au sein du complexe hôtelier qui se situe à Deshaies. Quelques salariés locaux seraient embauchés en contrat à durée déterminée (CDD), à des postes de subalternes (femmes de chambre, personnel de cuisine...), mais les reines seraient laissées à des ressortissants Suédois. Autre grief exprimé par LCDM : les stagiaires du territoire ne sont pas accueillis sur place.
Samedi dernier, ces militants ont envahi le site, pour se faire entendre ; ce n’était pas la première fois. Ce fut l’occasion pour eux de produire des vidéos, à partager sur les réseaux sociaux.
La réunion du jour, à l’initiative des services préfectoraux, a permis de mettre en place une série de mesures, afin d’y voir plus clair sur le fonctionnement de l’hôtel.
Il a tout d’abord fallu écouter les différentes parties du dossier.
Nadine Fadel, Thierry Philippe
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