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lundi 6 novembre 2023

La jeune danseuse martiniquaise Camille Douglas, médaillée de bronze en Espagne

Camille Douglas, jeune danseuse classique est sur la troisième marche du podium du prestigieux concours européen de la Confédération Nationale de Danse (CND), dimanche 5 novembre en Espagne. Elle a remporté la médaille de bronze lors d'une compétition très disputée. Elle est presque perdue, toute petite au milieu de la scène du "théâtre Métropol" de la ville de Taragone. Mais sa prestation a fait d'elle (dimanche 5 novembre) une grande danseuse européenne dans sa catégorie. Camille Douglas, jeune danseuse classique, remporte la médaille de bronze au prestigieux concours européen CND en Espagne, réputé pour sa compétition de haut niveau. Durant 3 jours, sont rassemblés tous les 1ers prix CND d'Europe. Cinq jeunes danseuses martiniquaises ont été sélectionnées lors du Concours National à Angers, pour représenter la Martinique au concours CND Européen. Camille Douglas concourrait dans la catégorie classique. "La petite Martiniquaise a su se distinguer grâce à sa technique et son interprétation émotionnelle de sa performance" se félicitent ses soutiens. La jeune danseuse a présenté une chorégraphie imposée qui a conquis les juges. Talent des danseurs de toute l'Europe L'obtention de la médaille de bronze est une étape importante dans la jeune carrière de danseuse amateur dans laquelle évolue Camille Douglas. La ballerine fait déjà la fierté de son école de danse l'association "Arabesque" qui s'était déjà distinguée en 2018 en s'octroyant aussi un podium CND du Luxembourg. Alain Petit

dimanche 5 novembre 2023

La Vauclinoise Marie-Pierre Macambou élue Miss Beauté Noire 2024

La ville du Vauclin peut s’enorgueillir d’être pourvoyeuse de Miss. Après Chléo Modestine, Miss Martinique 2023, Annia Prudent Miss beauté Noire 2023, une autre Vauclinoise, Marie-Pierre Macambou se voit couronner Miss Beauté Noire 2024, samedi 4 novembre à l'espace Perrine au Lamentin. L’espace Perrine avait des allures de mode et d’élégance pour la 38e édition du concours de Miss Beauté Noire. Les 8 candidates se lançaient à l’assaut du titre sous l’œil vigilant du concepteur Yves Gérard et d’un jury de 9 personnes présidé par Georges-Louis Lebon, l'adjoint au maire du Lamentin en charge des affaires culturelles. Au terme d’une soirée riche en créativité et en élégance, Marie-Pierre Macambou a été sacrée Miss Beauté Noire 2024. Qui est Marie-Pierre Macambou ? La Vauclinoise de 24 ans (1,75 m), passionnée de littérature, de mode et de cinéma est assistante de gestion. Elle n’était à sa première édition, elle avait taquiné le podium 3 ans auparavant. La préparation, la détermination ont été les maîtres mots de son succès. Sa thématique sur la contribution des femmes noires au maintien de l'ordre a mis en avant le combat des femmes noires à travers le monde. Elle en a profité pour rendre hommage à Clarissa Jean-Philippe, victime du terrorisme en 2015 en France. Les Dauphines ont assuré Toute aussi belle sa première dauphine s'appelle Stessy Jacques-Edouard (18 ans) – 1,72m est de Saint-Joseph. Étudiante en science de l'éducation, elle s’intéresse au chant, à la musique, au cinéma et à la photo. Elle a aussi remporté le coup de cœur du Jury La deuxième dauphine est Anaïs Minoton (25 ans) -1,85m, représente le Lamentin. Avec son Bac + 3, l'éducatrice a comme passion le sport et la danse. Elle remporte le prix du thème et le prix du mannequinat. Rappelons que le prix du vote SMS a été décerné à Alicia Rayyaye (19 ans) - 1,75m est du Morne-Rouge. Elle travaille dans le secteur de la petite enfance et est passionnée de sport et de danse. Daniel Betis

Dix choses à savoir sur le salaire des Calédoniens

L’Institut de la statistique et des études économiques a publié une note qui analyse les salaires des Calédoniens en 2022. Si l’emploi est reparti à la hausse, le montant des salaires, lui, a diminué et notre pouvoir d’achat a reculé. En économie, une bonne nouvelle peut en cacher des mauvaises. Dans une note de conjoncture publiée jeudi 2 novembre, l’Isee analyse les salaires des Calédoniens l’an dernier. On y apprend qu'en 2022, le nombre d’emplois a augmenté. Mais l’Institut de la statistique et des études économiques relève que les nouveaux postes créés sont peu ou pas qualifiés. Le salaire net moyen a baissé, ce qui a causé une perte de pouvoir d’achat. Explications. 1 Salaire moyen, 345 000 F D’après le document de l’Isee, les salariés calédoniens gagnaient l’an dernier en moyenne 345 000 F net par mois. Tous secteurs confondus, sans compter les personnes employées par des particuliers. Mais la moitié d’entre eux avaient un salaire plutôt compris entre 167 000 F et 366 000 F. Un quart percevait même un salaire mensuel net inférieur à 167 000 F. Tandis qu’un autre quart des salariés recevaient plus de 366 000 F. 2 Chez les ouvriers, 249 000 F Le salaire médian, qui correspond à la tranche touchée par le plus grand nombre de salariés, s’élevait, lui, à 238 000 francs. Et on le sait, "la qualification de l’emploi joue un rôle prépondérant sur le niveau de rémunération". Salaire moyen des ouvriers, 249 000 F. Salaire moyen dans les professions intermédiaires, 399 000 F. Chez les cadres et les professions intellectuelles supérieures, 649 000 F. 3 Trois mille francs en moins La crise Covid a entraîné de nombreuses destructions d’emplois. En 2022, beaucoup ont été créés, ce qui a permis de revenir à la situation d’avant. Mais les emplois retrouvés s’avèrent pour la plupart précaires (ils appartiennent à 87 % à la catégorie employés). Cela fait baisser le salaire moyen. En 2021, il se montait à 348 000 F, au lieu de 345 000 F en 2022. 4 Des revalorisations… Des éléments ont pu jouer sur l’évolution générale. Le salaire minimal garanti (SMG) et le salaire minimal agricole garanti (SMAG) ont ainsi recommencé à être réajustés, en lien avec la forte inflation. Et dans le public, les fonctionnaires d’Etat ont vu leur point d’indice revalorisé à partir de juillet. 5…dans un contexte de vie plus chère Mais cela dit, signale l’Isee, les cotisations sociales ont augmenté pour tous les salariés (CCS, Ruamm pour certains, Caisse locale de retraites pour les fonctionnaires territoriaux). Et puis les prix ont connu une hausse record sur les trente dernières années, de + 3,7 % selon l’Institut. 6 Un pouvoir d’achat en baisse Bref, en 2022, les salariés ont perdu 4,5 % de pouvoir d’achat, dans l’ensemble des secteurs et pour tous les types de profil. Un peu moins pour les fonctionnaires d’Etat (- 2,2 % en moyenne), un peu plus pour les femmes du secteur privé (- 5,5 %). 7 Le salaire est bas dans un emploi sur cinq On parle ici de bas salaire quand il ne dépasse pas 164 000 F mensuel net. En 2022, leur part est restée importante : 19,8 %, ce qui fait un emploi sur cinq. Ils sont davantage présents dans le privé (24,3 % de bas salaires contre 7,1 % dans le public). Concernent un peu plus les femmes (26,5 % touchent un bas salaire, contre 22,4 % des hommes). Et presque un tiers des jeunes. Car chez les salariés de moins de trente ans, un emploi sur trois est à bas salaire. 8 L’écart de salaires s’est creusé, entre les femmes et les hommes Pas gagnée, l’égalité salariale entre femmes et hommes. En 2022, leur rémunération à elles était inférieure de 8,9 % comparé à leur salaire à eux. L’écart s’est même creusé - il était de 8,1 % en 2021 et 2020. L’augmentation de cette disparité, analyse l’Isee, "résulte principalement du fait que les femmes représentent plus de 60 % des effectifs relatifs aux emplois supplémentaires de 2022, en grande partie précaires et non qualifiés". 9 Plus on est jeune, moins il est fort On notera que l’écart varie selon l’âge. Chez les cinquante ans et plus, le salaire des femmes est inférieur de 14,2 %. Entre quarante et 49 ans, la différence passe à 9,6 %. Puis elle se réduit à 4,2 % entre trente et 39 ans. Et au-dessous de trente ans, une femme gagne en moyenne 1,4 % de plus qu’un homme. 10 Le privé rémunère un tiers moins bien que le public Dans le privé, en moyenne, les salaires étaient l'an dernier 33 % moins élevés que dans le public. Une donnée stable, puisqu'elle était de 32 % en 2021. Elle descend à 27 % chez les employés et les ouvriers. Chez les professions intermédiaires, c'est 12%. En revanche, les cadres et professions intellectuelles supérieures du privé touchent un salaire en moyenne plus élevé de 5 % que dans le public. Au final, cette différence moyenne de 33% est liée à la répartition des emplois. Dans le privé, trois postes équivalent temps plein sur quatre relèvent de la catégorie ouvrier ou employé. Dans le public, presque deux agents sur trois (57 %) exercent une profession intermédiaire ou intellectuelle supérieure. Françoise Tromeur

En Polynésie, les dépenses des touristes rapportent cinq fois plus que les exportations

Selon une étude de l'Institut de la Statistique en Polynésie française (ISPF), les 219.000 touristes non-résidents ayant visité ce territoire d'Outre-mer en 2022 ont dépensé 645 millions d'euros, tandis que la valeur des exportations a atteint les 125,7 millions d'euros la même année. Les dépenses des touristes internationaux en Polynésie ont représenté en 2022 plus de cinq fois la valeur des exportations de produits locaux, selon une étude de l'Institut de la Statistique en Polynésie française (ISPF) publiée lundi. Les 219.000 touristes non-résidents ayant visité ce territoire d'Outre-mer en 2022 ont dépensé 645 millions d'euros, tandis que la valeur des exportations a atteint les 125,7 millions d'euros la même année. La pandémie puis la fermeture des frontières avaient plongé le tourisme, premier secteur économique local, dans une grave crise entre 2019 et 2021. 80 % viennent de l'Hexagone ou d'Amérique du Nord Les dépenses des touristes internationaux ont toutefois retrouvé en 2022 leur niveau d'avant-crise et le secteur a renforcé sa position de branche la plus importante du commerce extérieur polynésien. "Avec le transport aérien international, il représente plus de 70 % des exportations de biens et services réalisées en 2022 pour contribuer, ensemble et directement, à 8 % au produit intérieur brut en Polynésie française", souligne l'ISPF. Les marchés nord-américain et français représentent à eux deux 80 % des touristes venus en Polynésie en 2022. Un tourisme qui reste haut de gamme, avec de nombreux hôtels cinq étoiles et bateaux de croisière, même s'ils coexistent avec l'hébergement en pensions de famille. Objectif : 600.000 touristes par an Selon les premiers chiffres de 2023, la fréquentation touristique devrait être encore supérieure à 2022 et pourrait dépasser le record de 2019 et ses 236.000 visiteurs. Le marché touristique polynésien a profité d'un fort rebond après la crise, renforcé par de nouvelles dessertes internationales. Le nouveau président de la collectivité, Moetai Brotherson, a d'ailleurs pour ambition d'attirer d'ici une décennie 600.000 touristes par an. Un objectif qui nécessitera d'augmenter de manière importante l'offre hôtelière et de mieux la répartir sur les 118 îles polynésiennes. Actuellement, les touristes se concentrent en majorité sur Bora Bora, Moorea et Tahiti, où est situé l'unique aéroport international. Outre-mer la 1ère avec AFP

En Guyane, les tortues marines en danger malgré des pontes en hausse

La Guyane a vu cette saison une chute drastique des naissances de tortues marines malgré une augmentation globale des pontes qui ne suffit pas à contrer les effets de la pression humaine et du changement climatique. La Guyane est un haut-lieu de reproduction des tortues marines. Cependant sur les quinze dernières années, le déclin de ces reptiles reste fort. "Des pontes en hausse, mais des menaces encore nombreuses", résume le Réseau tortues marines de Guyane dans son bilan 2023, même s'il estime "encourageant" le suivi des pontes réalisé cette année sur les deux principaux lieux de reproduction du littoral guyanais : la plage d'Awala-Yalimapo à l'ouest et celles de l'agglomération cayennaise, à l'est, dans un rapport publié le 25 octobre. Les tortues luths, les plus menacées, ont pondu deux fois plus avec 1.715 nids recensés contre 828 en 2022. Les tortues vertes, qui se concentrent à 94% à l'ouest, montrent également des chiffres encourageants avec 1.945 nids recensés contre 1.727 l'année dernière. Quant à la tortue olivâtre, présente uniquement à l'est, les pontes sont quasiment égales : 3.675 nids cette année contre 3.723 en 2022. Quelques tortues imbriquées ont également pondu cette saison à l'est. "Sur les deux, trois dernières années, nous assistons à une hausse des pontes. En revanche, sur une temporalité plus longue -la plus importante car les tortues vivent longtemps-, on distingue une forte diminution ces quinze dernières années de la tortue verte et une quasi-disparition de la luth", avertit Laurent Kelle, directeur du WWF Guyane. Les populations de cette imposante tortue ont reculé de 90% dans la région des Guyanes et ont frôlé l'extinction en 2020 avec 160 pontes recensées dans le département français alors que la plage d'Awala-Yalimapo était "le plus gros site de ponte" au monde dans les années 1980 avec des dizaines de milliers de pontes. Hécatombe À l'est, Benoît de Thoisy, président de l'association Kwata, qui oeuvre pour la conservation des tortues marines, se montre inquiet : malgré une augmentation des pontes cette saison, le nombre d'émergences (naissances) est particulièrement faible, du "jamais vu" souligne-t-il. Avec un tel volume de pontes, "nous aurions dû voir quotidiennement des émergences. Or, pendant des semaines, nous n'en avons pas vu une seule. Une saison de pontes est morte dans le sable, il manque des milliers de tortues", indique-t-il à l'AFP. Cette hécatombe serait due à des taux de mortalité très importants durant la période d'incubation des oeufs. La chaleur, particulièrement élevée cette année sous l'effet du phénomène El Niño, couplée au réchauffement climatique global, en serait responsable. Dans la zone de l'ouest transfrontalière avec le Suriname, la pression humaine sur les tortues est forte. Cette saison, 55 nids ont été braconnés et quatre individus interpellés pour ces faits. Mais ce sont surtout les captures accidentelles de pêcheurs illégaux, "responsables de 30% des échouages" d'après le Réseau tortues marines, qui représentent la plus grande menace. "Comme il faut 1.000 oeufs pondus pour un individu adulte, c'est ce stade qui est le plus critique pour la reproduction de l'espèce. L'enjeu est donc de protéger les individus adultes dans l'eau", explique Laurent Kelle. Une zone de non-pêche a bien été instaurée il y a vingt ans dans l'estuaire du Maroni "mais elle n'est pas respectée faute de surveillance suffisante", poursuit Laurent Kelle. "On espère qu'il y aura plus de contrôles pour la saison 2024." Selon le WWF, il y a urgence à agir, notamment pour les luths. Leur situation est si critique qu'une écloserie a été inaugurée en mai. Ce dispositif, qui mime des conditions naturelles et devrait durer "au moins trois ans", a permis l'émergence d'un cinquième des luths nées cette année dans la réserve naturelle de l'Amana, créée en 1998 pour sauvegarder cette espèce emblématique de la Guyane. La1ère avec AFP

samedi 4 novembre 2023

Une importante réserve de pétrole découverte au Suriname

Les recherches pétrolières continuent sur les côtes surinamaises. La compagnie pétrolière publique malaisienne Petronas a découvert une importante réserve de pétrole au puits Roystonea-1. L’annonce a été faite le 2 novembre par la société nationale surinamaise Staasolie. Le plateau des Guyanes n’en finit pas de révéler sa richesse en pétrole. Une situation qui attise les convoitises et amène, notamment, à des relations extrêmement tendues entre le Guyana et le Venezula qui se dispute une zone frontalière au potentiel pétrolifère énorme. L’affaire a été portée en justice. La cour internationale de justice de La Haye se prononcera sur ce dossier le 14 novembre prochain. Un puits très prometteur au bloc 52 C’est dans ce contexte que la société publique de pétrole du Surinam, Staasolie, a annoncé le 2 novembre la découverte d’une importante réserve de pétrole au puits Roystonea-1 dans le bloc 52 situé à 185 km au large des côtes sur une superficie de 4 749 kilomètres carrés. Ces forages ont été effectués par la société malaisienne Petronas sur une profondeur totale de 5135 m, et ont permis de découvrir plusieurs couches de sables pétrolifères. Au bloc 52, Petronas est opérateur à 50%, l’autre opérateur est Exxon Mobil également à 50%, le principal opérateur des puits du Guyana. Le Suriname n'a pas communiqué sur la suite qui sera donnée à cette découverte. La société malaisienne Petronas a fait une découverte de pétrole avec le puits d’exploration Roystonea-1 dans le bloc 52 dans la zone maritime du Suriname. Le puits d’exploration Roystonea-1, situé à environ 185 kilomètres au large des côtes surinamaises à une profondeur d’eau de 904 mètres, a été foré avec succès jusqu’à une profondeur totale de 5 315 mètres. Plusieurs couches de sable huileux ont été retrouvées. La découverte fait l’objet d’une étude plus approfondie afin de déterminer la taille du réservoir. Il sera également déterminé s’il existe des possibilités de développer le Roystonea-1 en même temps que la découverte de Sloanea-1, qui a également été faite dans le bloc 52 en 2020. Staatsolie a déclaré dans un communiqué de presse qu’elle était très satisfaite des nouvelles concernant Roystonea-1. Des découvertes ont été faites dans plusieurs blocs, contribuant au développement d’un secteur pétrolier et gazier offshore prometteur au Suriname. La découverte prouve également le potentiel du bassin Suriname-Guyana. La stratégie de Staatsolie est d’avoir le plus de territoire possible sous contrat avec des partenaires internationaux. Ils peuvent ensuite développer les zones grâce à leurs investissements, leurs connaissances et leurs compétences. Pour Petronas, la découverte de Roystonea-1 est un stimulant pour la poursuite de l’exploration dans les blocs dans lesquels elle opère seule ou avec des partenaires. Le bloc 52 couvre une superficie de 4 749 kilomètres carrés et est situé au nord de la côte surinamaise. Petronas est le partenaire de mise en œuvre (opérateur) de ce bloc avec une participation de cinquante pour cent, dans laquelle ExxonMobil détient également une participation de cinquante pour cent. Petronas est également un partenaire non exécutif du bloc 53 (participation de trente pour cent) et à cent pour cent l’opérateur du bloc 48. Catherine Lama

Les météorologues de la Caraïbe annoncent une saison cyclonique plus longue que prévu

Selon les prévisionnistes de l’Institut de Météorologie et Hydrologie de la Caraïbe (CIMH), les températures du Nord-Atlantique vont rester anormalement élevées entre novembre 2023 et janvier 2024. Ces conditions, provoquées par le réchauffement climatique, sont propices à une activité cyclonique inhabituelle. Le 30 novembre marque la fin de la saison cyclonique dans la Caraïbe. Mais en 2023, les effets des chaleurs intenses et les températures records, entre 1 et 2°C enregistrées dans l’atmosphère et dans la mer depuis juin, vont augmenter les probabilités des formations cycloniques jusqu’à la fin du mois de décembre 2023.En début d'année, les scientifiques de l’Institut de Météorologie et Hydrologie de la Caraïbe (CIMH), une filière de la CARICOM, la Communauté Caribéenne qui est basée à Barbade, avaient déjà annoncé les vagues de chaleur intenses sur notre région en juillet, août et septembre. La Martinique, les Bahamas, la Barbade, la Grenade, Saint-Martin, Saint-Thomas, Trinidad and Tobago, la Dominique, le Guyana et Saint-Kitts et Nevis ont enregistré des températures records. Aujourd’hui, le CIMH annonce de nouveaux dérèglements au rythme habituel des saisons de la zone. Les températures à la surface de l’Atlantique tropical nord et dans la Caraïbe vont rester aussi élevées que les températures atmosphériques. Des conditions extrêmes de plus en plus fréquentes En plus des fortes chaleurs, la probabilité des pluies intenses est réelle. Les risques d'inondations et d'éboulements restent élevés jusqu’à la fin de l’année. Le taux d'humidité sera plus important, ce qui provoquera de fortes pluies et la formation de cyclones. La présence d’El Niño va se faire ressentir avec les phénomènes métrologiques extrêmes qui basculent entre pluies diluviennes et périodes de sécheresse. Pendant les mois de juillet, août et septembre 2023, les scientifiques du CIMH ont même constaté un manque de pluie. Plusieurs territoires ont enregistré un déficit de la pluviométrie, entre 15 et 70% par rapport à la moyenne. Entre février et avril 2024, la période la plus agréable dans la Caraïbe s’annonce déjà plus chaude que d’habitude. La saison des fortes chaleurs pourrait bien démarrer plus tôt que prévu à partir d’avril 2024. Caroline Popovic

Odysséa 2023 : des courses maintenues ce samedi après-midi, malgré la pluie

Partager : Partager cet article (Ouvre une boite de dialogue) Les fortes pluies perturbent la 16ème édition de la course Odysséa qui rassemble des milliers de Réunionnais pour lutter contre le cancer du sein. Ce samedi 4 novembre, à l’Etang-Salé, une marche et trois courses sont maintenues dont celle de 10 km prévue à 16h45. Celle de ce matin a été annulée. Après l’annulation de la première vague rose ce matin, d’autres vagues seront bien lancées cet après-midi dans la forêt de l’Etang-Salé. Vigilance fortes pluies et orages Cette 16ème édition de la course Odysséa est perturbée par le mauvais temps et les fortes pluies qui touchent une majeure partie de l’île, ce samedi 4 novembre. Le Sud, l’Est et le Sud Est sont en vigilance orange fortes pluies et orages. L’Ouest et le Nord sont en vigilance jaune. Maintien du 10km de 16h45 La première vague rose prévue ce samedi matin a été annulée. En revanche, la course de 10 km prévue à 16h45 aura bien lieu. La marche de la diversité et la vague rose de 15h sont aussi maintenues.Les départs des marches de 2,5km et 5 km seront donnés. Elles accueilleront les participants inscrits de l’après-midi et les participants du matin qui le souhaitent, précise l’association Odyssea sur sa page Facebook. "La course de la divesité à 15h aura bien lieu, et on va faire la marche de ce matin, cet après-midi à 15h, explique Nathalie Bourcier, présidente de l’association Odysséa Réunion. Le village ouvrira à 13h30". Les courses enfants reportées Elle informe également que les courses enfants sont reportées "avant la fin de l’année 2023 sur piste à l’Étang-Salé selon la disponibilité du site". L’organisation précise qu'elle tiendra les participants informés via les réseaux sociaux. Le programme de dimanche maintenu Hier, en annonçant sur Réunion La 1ère l’annulation de la course de ce matin, Nathalie Bourcier, présidente de l’association Odysséa Réunion, avait bien prévenu que l’ensemble de la journée n’était pas annulée. Le programme de demain, dimanche, est aussi maintenu. Chaque année à La Réunion, l'opération de lutte et de sensibilisation au cancer du sein rassemble des milliers de personnes dans la forêt de l’Etang-Salé. LP •

Drame à Sarcelles : des Antillais et Guyanais fauchés par un automobiliste, le suspect mis en examen

Quatre personnes originaires d'Outre-mer ont été percutées par un véhicule et sont mortes dimanche soir, dans le Val-d'Oise. Une d'entre elles a fait un malaise alors que le petit groupe se trouvait sur une route départementale. Le conducteur a été mis en examen. Dimanche soir, à Sarcelles. Avec le passage à l'heure d'hiver dans l'Hexagone, la nuit est tombée tôt. L'avenue de la Division Leclerc, une départementale qui relie le sud et le nord de la ville, est éclairée par endroits par des lampadaires. Mais d'autres portions de route sont dans la pénombre. C'est dans une de ces zones sombres qu'un jeune conducteur a fauché Marie-Hélène, Marcelin, Max et Sonia le 29 octobre. Aucun n'a survécu. Quatre jours après le drame, les détails sur le déroulé des évènements restent parcellaires. D'après nos informations, les quatre victimes, âgées de 31 à 66 ans, sont originaires des Antilles et de la Guyane. Le chauffeur mis en examen Arrêté et placé en garde à vue dès le soir de l'accident, le jeune chauffeur de 29 ans a été mis en examen pour homicides involontaires, a appris Le Parisien ce mercredi 1ᵉʳ novembre. D'après le récit fait par la presse locale, une des personnes du groupe aurait fait un malaise sur la départementale. Max Bruno, un grand gaillard de 52 ans, tente alors de lui venir en aide, entouré des deux autres. Mais la situation est périlleuse. Et le suraccident est presque inévitable. Une Renault Twingo percute le groupe. Quand les secours arrivent, les victimes sont en arrêt cardiaque. Selon Le Parisien, le chauffeur n'était pas sous l'emprise de stupéfiants ni d'alcool. Parmi les victimes, il y a donc Max Bruno, originaire de Guyane et footballeur amateur, dont le dernier club, le Guyane FC Paris nous a confirmé le décès. Au lendemain de l'accident, la Ligue de football guyanaise lui a rendu hommage.Sonia Zigh, âgée de 31 ans, était, elle, d'origine antillaise et vivait à Sarcelles. Elle était maman d'une adolescente de 15 ans. Elle a aussi péri sous les roues de la Twingo. Une des autres victimes s'appelait Marie-Hélène et était originaire de la Guadeloupe. En ce qui concerne la dernière personne décédée, Marcelin, très peu d'informations ont circulé sur les réseaux sociaux. Quentin Menu

Une portion du site du TCSP fermé en raison de la menace d'effondrement d'un mur de soutènement au Lamentin

Le risque d’affaissement d’un mur de soutènement dans une zone commerciale d’Acajou au Lamentin entraîne la fermeture d’une portion du site propre du TCSP dans le sens Lamentin-Fort-de-France. Cette mesure de précaution prend effet depuuis le vendredi 3 novembre jusqu'à nouvel ordre.Depuis ce vendredi (3 novembre), un mur de soutènement menace de s’effondrer derrière le centre commercial d'Acajou au Lamentin. Ce glissement de terrain est dû aux dernières pluies qui ont considérablement fragilisé les sols. C’est la deuxième fois que cela s'observe dans cette zone. En prévision des prochaines intempéries, les autorités ont organisé une réunion de crise vendredi matin (3 novembre). Mesure d'urgence En raison du “risque de basculement” de ce mur situé à l'extérieur de l'autoroute A1, la Collectivité Territoriale de Martinique informe les usagers, que la portion du site propre du TCSP située entre l'échangeur du canal du Lamentin et l'échangeur d'Acajou, dans le sens Lamentin vers Fort-de- France est fermée. Cette mesure de précaution entre en vigueur ce vendredi 3 novembre et ce, jusqu'à nouvel ordre. Inès Tresident-Ranguin

vendredi 3 novembre 2023

La Guadeloupe au Top 5 des destinations de vacances des Français pour le mois de décembre

C’est un nouveau classement publié sur Internet qui annonce une embellie pour la destination Guadeloupe, à l’approche des fêtes d’année. Un classement qui place la Guadeloupe en 5ème position des destinations les plus prisés des Français. L’enquête a été réalisée par ‘’Sojern’’, une plateforme de marketing numérique qui analyse grâce à l’Intelligence artificielle, les intentions et les demandes des futurs voyageurs. Après New-York, Montréal et Paris, la Guadeloupe et la Martinique semblent tirer leur épingle du jeu En début d’année, c’est le Journal de Montréal qui plaçait la Guadeloupe dans le Top 5 des destinations tropicales mondiales à découvrir. Cette fois et pour la période des Fêtes de Fin d’année 2023, il semble que les voyageurs français aient envie de soleil et d’une plongée dans la culture du pays. C’est à partir, d’une plateforme qui recense les recherches, les souhaits et les réservations des voyageurs que ce classement est tiré. Il place donc la Guadeloupe et la Martinique en 5ème position des destinations plébiscitées par les Français. Après New-York, Montréal et Paris. Pour les fêtes de fin d’année, les Français ont donc envie d’ailleurs et depuis la fin de la crise sanitaire, on observe un retour de la clientèle touristique, en Guadeloupe. En 2022, le mois de décembre correspondait déjà, selon l’Insee, à un pic de la fréquentation hôtelière avec plus de 140 000 nuitées réservées en Guadeloupe. Un chiffre marquant clairement une reprise mais toujours inférieur aux chiffres de 2019 avant la crise sanitaire.
La Guadeloupe occupe les cœurs et les envies des potentiels visiteurs et l’on note également un intérêt pour un hébergement moins traditionnel. Comprendre chez l’habitant, dans des gîtes ou encore chez des amis ou de la famille.L’embellie touristique amorcée depuis la fin des contraintes sanitaires se poursuit en Guadeloupe mais n’égale toujours pas les valeurs de 2019. Le tourisme international est quant à lui, encore poussif mais là il conviendrait de regarder du côté de la desserte aérienne et des prix flambants des billets. La Guadeloupe reste une destination prisée par les Français, le regain touristique est aussi à observer du côté de la population locale qui n’hésite pas à investir l’offre proposée par les professionnels du secteur. Ch. Martial

L’excellente cuisine du chef Jean-Charles Brédas sur les vols de la compagnie Air France

Maître cuisinier de France et premier Martiniquais membre de l’Académie culinaire, le chef Jean-Charles Brédas est parmi les meilleurs de son genre. Aujourd’hui, ses créations culinaires prennent de l’envol. Ses plats originaux sont désormais proposés aux passagers en classe affaires d’Air France sur les vols transatlantiques entre Paris et la Caraïbe ainsi que les liaisons régionales. C’est la première collaboration entre le Chef Jean-Charles Brédas et Air France. Le Martiniquais devient ainsi le 18ème grand chef à collaborer avec la compagnie aérienne. Pour marquer l’occasion, le chef a créé 12 nouvelles recettes pour l’ensemble de la carte de la classe affaires sur les vols vers Paris au départ de Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, Saint-Martin et Cayenne ainsi que sur les vols du réseau régional Caraïbes reliant Cayenne à Fort-de-France, Pointe-à-Pitre à Miami et Pointe-à-Pitre à Montreal. Le Chef Brédas propose un risotto crémeux au lait de coco, pois d’Angole, amandes et giraumon, ou encore un filet de mérou rôti, accompagné de choucroute de papaye croquante, sauce verte et cubes de dachine.
Le risotto crémeux au lait de coco, pois d’Angole, amandes et giraumon, création originale de Chef Jean-Charles Brédas pour la compagnie Air France • ©Air France Caroline Popovic

mercredi 1 novembre 2023

Place des Amandiers : les demandeurs d'asile évacués, le camp démantelé

Les réfugiés de la place des Amandiers ont été évacués hier matin (31/10). Ils étaient plusieurs centaines sur place, de nombreuses familles avec enfants. Des bus étaient affrétés spécialement pour l'opération. Les demandeurs d'asile ont été conduits sur le site de la Verdure où ils seront relogés temporairement. Ils étaient des centaines sur la place des Amandiers à compacter toutes leurs affaires dans de maigres valises. Encadrés par la police nationale, ils sont montés dans des bus direction le site de la Verdure. Certains comme Fayssal n'ont pas pu récupérer leurs affaires sur place "Nous étions en train de dormir. Il était environ 6h30 ce matin. Les camions de police sont arrivés et tout de suite ils nous ont dit de sortir toutes nos affaires, tout ce que nous avons. On s'est mis en en file mais ils ne nous ont rien expliqué. Nous avons accompagné nos femmes et nos enfants jusqu'au bus et toutes nos affaires sont restés sur le camp. Des enfants et des personnes âgées sont à l'intérieur mais on ne nous laisse pas entrer." Une place réhabilitée La place des Amandiers devrait être réhabilitée. Mais l'absence de solution de logement pourrait amener les réfugiés à se réinstaller dans des camps de fortune. La maire de Cayenne Sandra Trochimara appelle l'Etat à ouvrir plus de logements pour les demandeurs d'asile. Cette opération intervient une semaine seulement après la contamination de deux réfugiés à la tuberculose: Selon le sous-préfet, Cédric De Bonss, il n'y avait plus d'obstacle à cette expulsion. Il ne sera pas possible d'accéder à la place des Amandiers jusqu'à nouvel ordre. Emma Chevaillier/MCT

Les déserts médicaux augmentent en Martinique

C'est le dernier constat établi par l'ARS. Les déserts médicaux sont en augmentation. Trois communes de plus sont touchées par un manque de professionnels de santé et d'accès aux soins. Comme il y a 6 ans, ce sont les spécialistes qui manquent le plus sur notre territoire.Les dernières statistiques établies le 17 octobre par l'ARS sur les déserts médicaux en Martinique ne sont pas flatteuses. Comparé au dernier relevé établi en 2017, les zones en manque de médecins ou d'accès aux soins ont augmenté. Trois communes de plus sont touchées par une offre de soins insuffisante ou caractérisées par des difficultés d'accès aux soins par manque de professionnels de santé. L'espace sud et le nord touchés Cette année, les communes de Ducos, de Riviere-Salée et du Robert, viennent rallonger la liste des zones considérées comme désert médical. Cela fait en tout 31 communes dans le même cas. Sur la carte, le zonage fait apparaître des communes en bleu classées en Zone d'Intervention Prioritaire (ZIP) et en vert les zones caractérisées par une offre de soins insuffisante (ZAC). Le seul bémol de cette nouvelle carte c'est que la commune de Schœlcher en jaune, n'est plus considérée comme zone de désert médicale. Cela est dû à l'installation récente de spécialistes. Cette commune du centre, avec Le Lamentin et Fort-de-France fait partie des 3 communes où l'offre de soins est adaptée à la demande de la population. Mais c'est l'arbre qui cache la forêt. Toujours un manque flagrant de spécialistes Selon le constat établi par l'Union des Médecins Libéraux de Martinique, il y a en tout 54,7 médecins spécialistes pour 100 000 habitants contre 85,4 dans l'Hexagone. Il faut rajouter à ces chiffres une population de médecins de moins de 65 ans peu nombreuse en Martinique. Une différence qui s'explique par le manque d'attractivité de notre territoire. Il y a en moyenne 25 % de spécialistes en moins en Martinique comparé à l'Hexagone. Il y a de vraie pénurie avec les pédiatres et les cardiologues qui sont 2 fois moins nombreux. Des avantages pour combler ce vide C'est certainement le seul avantage de ce constat, les zones classées d'intervention prioritaires bénéficient d'aides financières pour faire venir les médecins et faciliter leur installation avec du matériel. Ce dispositif est issu du Pacte Territoire Santé. Il participe à l’installation d’un jeune médecin qui peut bénéficier de cette opportunité pour 2 ans. Il s’agit d’inciter l’installation des jeunes généralistes en leur garantissant un revenu mensuel de 7.590 €. Une partie de ce revenu est versée par l’ARS. "On leur assure des qualités d'exercice qui correspondent à leur mode de vie avec des horaires adaptés."

Soufflé de fruits de mer

pour 4 pers ingrédients: 100g de crevettes 2 langoustines 1 verre de lait 40g de beurre 1 petit verres de cognac 4 oeufs battus ,crème ,sel,poivre épluchez les crevettes et les langoustines cuites,que vous pilerez au mortier. pendant ce temps,faites bouillir un verre de lait avec beurre,salez,poivrez,et hors du feu,ajoutez de la farine pour obtenir une pate ayant la consistance d'une sauce épaisse. mettez le tout dans une casserole et faites chauffer. vous pouvez ajouter,selon votre gout, un petit verre de cognac,un peu de crème et oeufs battus. la cuisson dure 25 minutes à feu moyen