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dimanche 31 décembre 2023
Gourbeyre : une conductrice indemne après une chute de 25 mètres de son véhicule
Les images de l’accident sont impressionnantes ; une voiture sur le toit dans des rochers volcaniques, à 25 mètres en contrebas de la chaussée, à Gourbeyre. Pour autant, dans l’habitacle, se trouvait une conductrice qui ne souffre d’aucune blessure, fort heureusement
Son heure n’était pas arrivée, diront certains.
Une conductrice a réchappé à une chute de 25 mètres de son véhicule, en contrebas du pont des Marsouins, sur le territoire de la commune de Gourbeyre, dans la nuit du samedi 30 au dimanche 31 décembre 2023.
Il était 4h42 du matin, quand le Service départemental d’incendie et de secours (SDIS) a été alerté.
Arrivés sur place, les sapeurs-pompiers ont trouvé une unique voiture accidentée, sur les lieux de l’accident. Après une sortie de route, celle-ci s’est retrouvée écrasée sur d’énormes rochers volcaniques, dans le lit de la rivière.
Pour autant, la personne qui était au volant, une femme d’une vingtaine d’années, était consciente ; elle a été sortie indemne de l’habitacle. Une fois remontée par les secours, cette victime a tout de même été transportée au Centre hospitalier de Basse-Terre (CHBT), pour les contrôles de rigueur.
Espérons que cette jeune femme sera rentrée chez elle d’ici ce soir, pour fêter l’entrée dans la nouvelle année avec ses proches.
Quoi qu’il en soit, nous sommes heureux de l’issue de cet évènement, qui aurait pu être dramatique.
Nadine Fadel
La terre a tremblé en Martinique et en Guadeloupe ce dimanche 31 décembre
Un séisme de 5,1 sur l'échelle de Richter a été ressenti à 7h31 ce dimanche matin (31 décembre 2023) en Martinique, en Guadeloupe et à la Dominique.
La terre a tremblé en Martinique et en Guadeloupe ce dimanche matin. Un séisme d'origine tectonique de magnitude 5,1 sur l'échelle de Richter a été enregistré à 7h31 ce 31 décembre 2023.
Selon L'Observatoire volcanologique et sismologique de la Martinique (OVSM – IPGP), l'épicentre a été localisé à 88 km au nord-est de Sainte-Marie, à 30 km de profondeur (soit une distance hypocentrale d'environ 93 km). Ainsi les secousses ont été ressenties jusqu'à la Guadeloupe.
Ce séisme a pu générer, dans les zones concernées les plus proches, une accélération moyenne du sol de 5 mg, correspondant à une intensité macrosismique III-IV (faiblement ressentie). Suivant le type de sols, les intensités peuvent cependant avoir atteint localement l'intensité V (secousse forte).
OVSM-IPGP
INSOLITE. Il plonge dans la mer pour échapper à un contrôle de police
Un contrevenant a risqué la noyade pour éviter un contrôle de Police, mercredi dernier, à Pointe-à-Pitre. Quand il a vu les agents, postés dans le secteur de Dubouchage, il est sorti de son véhicule et a plongé dans la mer. Il a été interpelé une centaine de mètres plus loin. L’homme conduisait sans ceinture de sécurité et avait ce qui semble être du cannabis en sa possession.
Un ressortissant Dominiquais a nagé sur une centaine de mètres, entre le secteur de Dubouchage et le littoral bordant la Mémorial Acte, à Pointe-à-Pitre, afin d’échapper à un contrôle routier à l’initiative de la police nationale ; c’était mercredi dernier (27 décembre 2023).
Les agents de la compagnie départementale d’intervention (CDI) étaient postés non loin du collège Nestor de Kermadec, quand ils ont repéré un homme au volant d’une voiture, sans ceinture de sécurité et fumant un joint.
C’est alors que l’individu est sorti de son véhicule et a pris la direction d’un ponton donnant sur le plan d’eau de la Darse. Poursuivi par les fonctionnaires, il a plongé et s’est éloigné à la nage, en direction du Mémorial Acte. À pied, les policiers l’ont suivi, en logeant le rivage. Une « course-poursuite » originale, durant laquelle le mis en cause a tenté de regagner le bord à trois reprises, puis s’est ravisé en plongeant à nouveau, pour ne pas être pris.
Arrivé au niveau du Centre caribéen d'expressions et de mémoire de la Traite et de l'Esclavage, épuisé, il a fini par appeler ses poursuivants à l’aide.
Il a fallu qu’un agent se dévoue et rejoigne l’homme dans l’eau, après s’être délesté de ses équipements. L’interpellation a donc eu lieu dans la mer ; les deux principaux protagonistes de cette opération, policier et fuyard, en étaient quittes pour un bon bain !
Ce dernier était en possession d'une sacoche contenant un pochon de produit s’apparentant à de l'herbe de cannabis, ainsi qu'un permis de conduire dominiquais. L'individu était connu des services de police et son permis invalide.
Police nationale de la Guadeloupe
La scène a été filmée (©Police nationale de la Guadeloupe) :
Nadine Fadel •
samedi 30 décembre 2023
Bombay, Dantu, Duffy... Ce que l'on sait sur les sangs rares plus présents Outre-mer
On entend souvent parler des groupes sanguins A, B, et O, mais il en existe en réalité beaucoup plus. On compte en effet plus de 250 sangs rares en France, et les Ultramarins ont plus de chances d'être porteuses de ce trésor qui peut sauver des vies. Retrouvez notre article publié en octobre dernier.
Bombay, Dantu, Duffy... Non, il ne s'agit pas de nouveaux chanteurs de dancehall à la mode, mais de sangs rares ! Car il n'existe pas que le système ABO avec le rhésus positif ou négatif.
En France, un groupe sanguin est dit "rare" lorsque moins de 4 personnes sur 1.000 le possèdent dans la population et qu'il n'existe pas d'autres groupes sanguins compatibles pour transfuser les patients concernés, selon l'Établissement français du sang (EFS).
700.000 personnes sont porteuses de sang rare en France, mais si vous êtes originaires des Caraïbes (Martinique, Guadeloupe, Guyane), de l’océan Indien (Réunion, Mayotte) ou du Pacifique (Polynésie, Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna), vous avez plus de chances d'être concernés !
"Il y a une véritable géographie des groupes sanguins", explique à Outre-mer la 1ère le professeur Jacques Chiaroni, directeur de l'antenne de l'EFS en Provence-Alpes-Côte d'azur et Corse, et spécialiste de la question. Il nous donne ainsi l'exemple du groupe Duffy négatif "présent à une fréquence de 70 à 100% dans les populations d'ancestralité africaine [qu'on va retrouver dans les Caraïbes, à La Réunion, à Mayotte]. Il est inexistant en dehors de l'Afrique."
Dans une moindre mesure, la Polynésie a aussi des groupes sanguins rares comme le Gerbich négatif que l'on "retrouve à hauteur de 2 à 3 % - ce qui est déjà pas mal sachant qu'on est à moins de 4 pour 1.000 ailleurs".
D'où vient cette "géographie" des sangs rares ?
Le professeur Chiaroni explique cette "géographie" des sangs rares par l'évolution génétique et le fait que l'Homme s'est adapté à son milieu, à travers les âges et les migrations.
"C'est de la sélection naturelle qui a fait qu'au fil du temps il y a eu une exposition à un facteur comme le paludisme, comme le choléra... qui ont fait que certains groupes sanguins sont plus résistants vis-à-vis de ces pathologies, détaille-t-il. Ceux qui n'avaient pas ce groupe sanguin sont morts, ceux qui avaient ce groupe sanguin ont survécu. Au fil du temps, la fréquence de ces groupes sanguins de génération en génération a pris une place plus importante."
C'est le cas du Duffy négatif en Afrique qui "permet d'échapper à une forme de paludisme", et que l'on retrouve dans les Antilles et en Guyane du fait de l'histoire de la traite des Noirs. "Dans la région polynésienne, on va retrouver des groupes sanguins comme le Gerbich, et là encore c'est pour échapper au paludisme", ajoute le spécialiste.
La spécificité des Afro-descendants
Chaque sang sera considéré comme plus ou moins rare selon l'endroit où l'on est. Le professeur donne ainsi l'exemple d'un Européen qui a un rhésus négatif : s'il va vivre en Chine, il sera "intransfusable là-bas, car le rhésus négatif n'existe quasiment pas" dans ce pays.
Il existe cependant des populations plus exposées que les autres : c'est le cas des Afro-descendants. "Pour une raison simple, c'est que l'origine de l'homme moderne est africaine et la population africaine a 200 à 250.000 ans d'histoire, et elle a eu le temps d'accumuler cette diversité génétique et de produire tous ces groupes sanguins différents, retrace-t-il. On est sorti d'Afrique il n'y a que 60.000 ans, donc avec un seul morceau de cette diversité africaine qui a peuplé le reste de la planète."
Le problème, c'est que ces populations qui vivent ailleurs que sur le continent africain "sont plus exposées à ce risque de ne pas trouver la poche de sang pour les transfuser". Car un porteur de sang rare ne peut recevoir que ce même sang et aucun autre. D'où l'importance aussi de le donner.
Comment savoir si l'on a un sang rare ?
C'est d'ailleurs en donnant son sang que vous saurez si vous êtes porteur d'un sang rare. En France, l'EFS demande d'ailleurs l'origine géographique à tout nouveau donneur et si celui-ci vient par exemple des Outre-mer, des analyses complémentaires sont réalisées. S'il s'avère que son groupe est rare, l'EFS le recontactera "pour lui dire à quel point son sang est extrêmement précieux de façon à pouvoir le fidéliser vis-à-vis du don".
Par ailleurs, les poches de sang rare sont conservées de façon différente : alors que les dons classiques ABO sont gardés 42 jours dans la plupart des cas, dans le cas d'un "sang extrêmement précieux, la poche sera congelée à – 80 degrés de façon à pouvoir l'utiliser au moins 30 ans".
Julie Postollec avec Emma Jaconelli et Tessa Graumann • Publié le 30 décembre 2023 à 13h24
vendredi 29 décembre 2023
Les Boucans de la Baie : comment s'y rendre ?
Le 30 décembre 2023, la foule est attendue à Fort-de-France pour les spectacles des Boucans de la Baie. Pour faciliter la circulation et rendre l'expérience plus sereine, un système de stationnement gratuit et des navettes maritimes et routières sont à disposition du public.
Le stationnement est gratuit au stade Pierre Aliker à Dillon et dans les parkings du TCSP (transport collectif en site propre) à Carrère et à Mahault au Lamentin.
Au stade Pierre Aliker, les navettes sont mises à disposition pour transférer le public vers le centre-ville de Fort-de-France.
Un tarif spécial de 2 euros aller/retour est proposé pour la navette depuis Dillon, sur les lignes A et B du BHNS (Bus à Haut niveau de Service) depuis Mahault et Carrère et les bus de Martinique Transport.
Les rotations commencent à 17h et terminent à 23h45.
Par voie maritime, Transport Transrade propose des rotations entre Fort-de-France, le bourg des Trois-Ilets et La Pointe du Bout. Le dernier départ est programmé à 22h30.
Il y a 3 parkings gratuits pour les motos dans le centre-ville.
Les 6 stationnements payants à Fort-de-France seront ouverts.
Pour obtenir un stationnement handicapé, il faut chercher un laissez-passer à la mairie de Fort-de-France.
Caroline Popovic
La Guadeloupe continue de se dépeupler et compte désormais 384 315 habitants
384 315 habitants en Guadeloupe au 1er janvier 2023. C’est le résultat du recensement publié ce jeudi matin par l’INSEE. Et ce n’est plus une surprise, la Guadeloupe continue de perdre des résidents au fil des années. Si certaines communes gagnent des habitants, globalement la tendance est à la baisse.
Depuis 2015, la population de l’archipel diminue en moyenne de 0,6% par an, ce qui équivaut à 13 700 habitants en moins en 6 années. C'est l’équivalent de la commune de Pointe-à-Pitre.
Avec l’île sœur de la Martinique, ce sont les seules régions de France qui observent une diminution sur cette période.
Seules 5 communes voient leur nombre d’habitants gonfler. Après avoir baissé entre 2010 et 2015, la population de Saint-Claude, Goyave et Saint-Louis augmente entre 2015 et 2021. La commune du Moule gagne également quelques habitants (+0,2 % par an en moyenne entre 2015 et 2021).
Le Lamentin est le territoire qui observe la hausse la plus significative avec près de 2 400 habitants en plus. La commune bénéficie notamment de la proximité de la zone industrielle de Jarry, considérée comme le poumon économique de la Guadeloupe.
La croissance de la population de Petit-Bourg et du Gosier se stabilise sur les cinq dernières années (+0,1 %) après une augmentation entre 2010 et 2015 (respectivement +0,8 % et +0,6 % en moyenne annuelle).
Toutes les autres communes sont en revanche petit à petit désertées par la population. Parmi les plus durement touchées, on retrouve Sainte-Rose (- 2 269 habitants), Morne-à-l’Eau (-1 509 habitants), Pointe-à-Pitre (-1 857 habitants), Saint-François (-837 habitants) et la ville des Abymes qui accuse une perte de 3 188 habitants sur la période et compte désormais 52 118 habitants.
Un repli démographique qui confirme les tendances observées depuis 2010 et qui semble s’accélérer au fil des années, en raison notamment du départ des jeunes générations pour des études supérieures ou trouver un emploi, ou du recul des naissances sur l’archipel.
Alexandre Houda
Phénomène météorologique dans la baie de Fort-de-France : quelle différence entre trombe marine et tornade ?
Une trombe marine dans la baie de Fort-de-France filmée par des témoins mercredi 27 décembre suscite beaucoup d'intérêt. Ce phénomène exceptionnel est le résultat de la présence de plusieurs éléments météorologiques.
Selon les spécialistes, les trombes marines, comme les tornades, se forment dans un contexte atmosphérique instable, notamment quand l’air près de la surface de la mer ou de la terre, réchauffé par le soleil et par les courants d’air humide, rencontre de l’air froid en altitude.
Ces trombes se forment quand de l'air frais se déplace au-dessus des eaux plus chaudes.
Au contact, les deux courants d’air s’enroulent pour produire un effet de toupie.
Sur l'eau, une grande zone sombre et circulaire. Des bandes spirales claires se développent autour de la tache.
Ce phénomène se déplace du sud-ouest vers le nord-est. Il ne dure pas longtemps.
Les tornades sont plus puissantes
Une tornade n'est pas toujours formée d'un "entonnoir nuageux" complet. Il est fréquent qu'une excroissance à la base du nuage soit visible, mais que sur la partie basse de la tornade, seul le buisson de débris soit visible.
Les tornades peuvent se former sur terre bien sûr, mais également sur une étendue d'eau comme un lac ou l'océan.
Les tornades sont classées d’après l’échelle Fujita créée en 1981 par le physicien japonais Tetsuya FUJITA. Cette échelle comporte 6 degrés de F0 à F5 selon la vitesse approximative des vents et les dommages causés par les tornades.
Selon cette échelle, la trombe marine dans la baie de Fort-de-France avait un coefficient de F0 avec des vents légers inférieurs à 115km/h. Le phénomène n’a pas généré de dégâts.
Cette catégorie concerne 28% des phénomènes enregistrés.
À Fort-de-France, la trombe marine s’est éteinte rapidement après avoir froissé la mer et levé quelques feuilles de tôle qui traînaient par terre.
Les tornades sont plus fréquentes aux États-Unis, dans le centre de l’Amérique du Nord, à l’est des Rocheuses. On parle de "chemin des tornades" dans l’Oklahoma, le Nebraska, le Kansas et le Missouri.
Les tornades ont été enregistrées en Australie, au Japon, au nord de l’Inde, au Bangladesh, aux Iles Britanniques et en Afrique du Sud.
Caroline Popovic
dimanche 24 décembre 2023
Assassinat du président haïtien : un ex-militaire colombien plaide coupable
Un ancien militaire colombien a plaidé coupable vendredi devant la justice fédérale américaine de conspiration en vue d'assassiner le président haïtien Jovenel Moïse, abattu en 2021 à Port-au-Prince.
Mario Antonio Palacios, 45 ans, a plaidé coupable devant le tribunal fédéral de Miami après avoir conclu un accord de coopération avec l'accusation.
Jusqu'à cet accord de plaider coupable, il avait nié pendant des mois avoir eu le moindre rôle dans l'assassinat de l'ancien président.
Le 7 juillet 2021, Jovenel Moïse avait été tué par balle dans sa résidence privée à l'âge de 53 ans, par un commando de plus de 20 personnes, principalement des mercenaires colombiens, sans que ses gardes n'interviennent.
D'après l'acte d'accusation, M. Palacios est entré chez le président en compagnie des mercenaires et a volé argent et bijoux.
Le parquet considère cependant que l'accusé n'a joué qu'un rôle mineur dans la conspiration et qu'il n'avait aucun pouvoir de décision au sein du groupe.
Son avocat, Alfredo Izaguirre, l'a présenté comme un simple garde du corps et s'est dit convaincu que son client pourrait éviter la peine maximale prévue, à savoir la prison à perpétuité. La sentence sera rendue le 1er mars 2024.
11 personnes ont été arrêtées et inculpées dans l'affaire
La justice américaine s'est déclarée compétente dans cette affaire, dans laquelle 11 personnes ont été arrêtées et inculpées, parce qu'une partie du projet d'assassinat a été ourdie dans le sud de la Floride.
Jusqu'ici, trois personnes ont été condamnées à la réclusion à perpétuité dans ce dossier, l'ancien sénateur haïtien Joseph Joel John, un homme d'affaires de nationalités haïtienne et chilienne, Rodolphe Jaar, et un militaire colombien à la retraite.
L'opération visait au départ à enlever le président mais elle a évolué en assassinat, selon des documents judiciaires.
La mort de Jovenel Moïse a plongé Haïti encore davantage dans le chaos, alors que le petit Etat caribéen était déjà en proie à la violence des gangs. Ces derniers contrôlent désormais 80% de la capitale Port-au-Prince, et le nombre de crimes graves atteint des records, selon la représentante de l'ONU dans le pays.
Guadeloupe La 1ère
samedi 23 décembre 2023
À Saint-Vincent et les Grenadines, un jet privé est porté disparu par les autorités aéronautiques
Des sources bien placées à Saint-Vincent et les Grenadines, affirment que le vendredi 22 décembre 2023 à 14h27, un jet privé avec 4 personnes à son bord a décollé de l’aéroport de Canouan dans les Grenadines. Mais six minutes plus tard, la tour de contrôle aurait perdu tout contact avec l’avion.
C’est silence radio depuis le décollage du jet privé N337LR, de type Gulfstream G-lll de l’aéroport Canouan dans les Grenadines. L’île, réputée pour ses hôtels de luxe, est fréquentée par les milliardaires du monde.
Le Gulfstream G-lll, un jet privé avec l’immatriculation N337LR a décollé vendredi (22 décembre) à 14h27 avec 4 personnes à son bord. Selon les informations, les 3 passagers et un pilote partaient pour une excursion touristique.
L’avion devait retourner à Canouan à 16h27. L’appareil avait suffisamment de kérosène pour effectuer le vol.
Les autorités de contrôle du trafic aérien à Saint-Vincent et les Grenadines ne posséderaient aucune information concernant l’identité du pilote.
Le dernier contact avec l’avion a eu lieu à 14h33, six minutes après le décollage.
L’engin n’a pas émis de signal de détresse. Il n’apparaît ni sur les radars ni sur les fréquences radio.
Selon une source officielle à Saint-Vincent et les Grenadines, les autorités de Barbade, Trinidad et Tobago, Sainte-Lucie, la Grenade et la Martinique ont été notifiées.
Les gardes-côtes de Saint-Vincent et les Grenadines ont commencé les recherches de débris dans les eaux autour de l’île de Canouan.
Le jet privé, immatriculé N337LR de type Gulfstream G-lll avec 21 places a été photographié le 16 décembre 2023 à l’aéroport international Johan Adolf Pengel à Paramaribo, capitale de Suriname en Amérique du Sud.
Caroline Popovic
vendredi 22 décembre 2023
TÉMOIGNAGE. Hôpital : une Antillaise victime "d'injure raciste" sur son lieu de travail
Imitation d'un accent antillais, photos de bananes ou cris de singe, une employée de l'hôpital de Pontoise dénonce avoir subi plusieurs actes racistes de la part de deux de ses collègues. Une plainte a été déposée pour "injure raciste"."Je me suis crue dans un zoo." Pourtant, c'est bien sur son lieu de travail que Sandra (le prénom a été modifié pour préserver l'anonymat) raconte avoir entendu des cris de singe. Des bruits proférés par deux de ses collègues, lorsqu'ils passaient devant son bureau.
Pendant trois mois, la Guadeloupéenne aurait subi des actes racistes au sein de son service à l'hôpital de Pontoise, dans le Val-d'Oise. Fin novembre, elle a déposé plainte.
Des cris de singe
Sandra est nouvelle dans ce service. Travaillant depuis trois ans dans le milieu hospitalier, la Guadeloupéenne a intégré ce nouveau poste en janvier 2023. Au départ, "pas de soucis particuliers".
C'est au bout de quelques semaines qu'elle note "une ambiance décalée". Dans ce service majoritairement composé d'hommes, on s'amuse à "changer les serrures" ou à répondre au téléphone des autres. Des "blagues assez déplacées" selon Sandra, qui en devient la cible privilégiée. "Ils ont commencé à me surnommer Tatie Georgette, avec un accent antillais", retrace Sandra.
C'est durant l'été 2023, que les "blagues" ont changé de nature : "J'ai ramené des fruits, que je voulais partager. Ça partait d'un bon sentiment." Un de ses collègues n'est pas du même avis. "Tu nous prends pour des pigeons ? Demain, ce sera quoi, des cacahuètes ?", lui aurait-il lancé. "Après ça, ils n'ont pas arrêté de jouer sur le mot 'banane', explique Sandra. Ils ont commencé à faire des cris, et il y en a un qui s'est mis à faire le singe."
" Il faut prendre ça au second degré"
Le 31 août, Sandra reçoit sur sa boîte mail professionnelle des images scannées depuis l'imprimante du service : une photo de banane, et une photo de "singe mangeant des bananes". "Je ne peux plus les visualiser ces images, confie Sandra. Rien que d'en parler, ça fait ressortir les émotions que j'ai ressenties."
Ce quotidien, Sandra prend du temps avant de le partager. Par crainte de "représailles ou d'insultes", elle préfère garder le silence.
Au début, je n'en ai même pas parlé à mon mari. Il voyait que j'avais un mal-être, mais je n'arrivais pas à l'exprimer.
Sandra
Sandra finit par se confier à la psychologue du travail et à une collègue. "Elle était nouvelle dans le service, elle a entendu les cris de singe, donc elle leur a dit d'arrêter, précise-t-elle. Mais malgré ça, ils ont continué." La réponse des deux individus : "Il faut prendre ça au second degré."
Harcèlement et incitation à la haine
Le 15 novembre, la direction de l'hôpital est informée de la situation et actionne la protection fonctionnelle, qui inclut notamment une avance des frais d'avocat. "On est allé à sa rencontre à plusieurs reprises, précise Josette Aatillah, secrétaire départementale de SUD-Santé-Sociaux 95-60. Et elle a finalement décidé de porter plainte."
Une première plainte pour harcèlement moral est déposée, complétée par les notions d'injures racistes" et d'incitation à la haine. "C'est quand même très rare de voir ce type de comportement au sein d'un hôpital, souligne Me Cabral, avocat spécialisé dans le droit du travail. C'est assez exceptionnel dans la stupidité et le caractère primaire du racisme."
Habitué à travailler avec le syndicat, l'avocat "déplore" un certain "relativisme" de la part de l'établissement : "Ces personnes restent totalement impunies à ce stade, elles ne sont même pas écartées temporairement du service le temps de l'enquête."
Une requête appuyée par le syndicat. "Ce que l'on demande, c'est qu'il y ait une suspension de ces deux individus, insiste Josette Aatillah. C'est d'usage à l'hôpital, on met en place cette mesure pour protéger les deux parties en attente du déroulé de l'enquête."
Ouverture d'une enquête interne
Selon un communiqué fourni par l'hôpital, une "enquête interne a été immédiatement ouverte", pour identifier les auteurs des faits. "Des sanctions seront bien entendu appliquées dès lors que des harceleurs sont identifiés", ajoute le document, qui précise que la direction "condamne fermement toute forme de violence ou discrimination".
Contactée, l'Agence Régionale de Santé (ARS) souligne son engagement "dans la lutte contre les violences contre les personnels de santé et notamment dans la lutte contre les actes et propos racistes, antisémites et tous les actes de discrimination". L'organisme "encourage les victimes à signaler ces actes et propos" auprès de la plateforme nationale de signalement de l’Observatoire national de lutte contre les violences en santé.
L'hôpital de Pontoise affirme avoir également proposé "un changement d'affectation" à l'agent, "qui n'a pas souhaité y donner suite". "Pourquoi ce serait à moi de partir ?, répond Sandra. Je n'ai pas demandé à subir ça." Depuis deux jours, la Guadeloupéenne a "déménagé" de bureau, tout en restant dans le même service.
Je ne me sens pas en sûreté, j'ai toujours peur de les croiser dans les couloirs.
Sandra
Elle a sollicité un rendez-vous avec sa direction pour leur exposer son ressenti. À l'issue de l'enquête, Sandra espère une chose : "ne plus les voir".
Albane Harmange
Le quartier "La Négresse" de Biarritz peut conserver son nom, juge le tribunal administratif de Pau
Saisie par l'association mémorielle Mémoires et Partages, la justice a estimé jeudi 21 décembre que cette dénomination ne peut être vue comme "portant atteinte au principe de sauvegarde de la dignité humaine". Le quartier et la rue "La Négresse" n'ont donc pas à être débaptisés, selon les juges.
En 2020, l'association bordelaise Mémoires et Partages avait demandé à la maire de Biarritz, Maider Arosteguy, d'introduire à l'ordre du jour du conseil municipal l'abrogation de deux délibérations, celles fixant le nom "La Négresse" pour un quartier proche de la gare, en 1861, et une deuxième introduisant une nouvelle "rue de la Négresse" en 1986.
Or "la maire de Biarritz n'a pas commis d'erreur de droit en refusant" cette demande, a estimé le tribunal administratif.
S'appuyant sur l'historique du nom de ce quartier biarrot, qui voudrait que "La Négresse" soit un surnom donné par les soldats napoléoniens aux alentours des années 1812-1813 à une femme qui servait dans une auberge du quartier, le tribunal y a vu "une perspective mémorielle, en hommage à la personne considérée et à l'histoire locale" et non pas le but "de présenter de manière dégradante, humiliante ou avilissante une esclave ou descendante d'esclave à la peau noire ou de stigmatiser les membres d'une communauté pour un motif raciste".
Le tribunal a, en outre, relevé qu'il n'était pas établi que le nom "La Négresse" avait été de nature à heurter la sensibilité des habitants de la commune.
Outre-mer la 1ère, AFP
Affaire Yolande Gabriel : les filles de la victime souhaitent "Joyeux Noël" au médecin urgentiste accusé d'avoir mal pris en charge leur mère
Trois ans après la mort de leur mère dans des circonstances encore floues, les filles de la Martiniquaise Yolande Gabriel continuent leur combat et réclament justice. Ce jeudi 21 décembre, elles se sont déplacées jusqu'aux urgences de l'hôpital de Melun afin de rencontrer l'urgentiste qui avait pris en charge leur mère, 65 ans, décédée le 21 août 2020.
Pour rappel, au matin du 21 août 2020, Yolande Gabriel, une Martiniquaise de 65 ans, est prise d'un malaise cardiaque. Elle contacte le Samu afin d’être secourue, mais rien ne se passe comme prévu pour elle. À l’autre bout du téléphone, alors qu’elle énumère ses nombreux symptômes, le médecin s'emporte,Il finit par envoyer une ambulance privée au domicile de Yolande. Mais à ce moment, la Martiniquaise est déjà en arrêt cardio-respiratoire depuis une bonne dizaine de minutes. Son décès sera prononcé à 10h10.
Lancées depuis maintenant quatre ans dans une longue bataille judiciaire contre ce dernier, les deux filles de la victime, Laura et Christelle, ont décidé en ce jeudi d’aller directement à sa rencontre. Et elles avaient un message à lui faire passer. "On veut juste lui dire Joyeux Noël et lui faire savoir qu’on ne l’oublie pas", lance Laura.
Dans un balai incessant de personnes et d’ambulances, les deux femmes sont postées là, pancarte et photo de leur mère à la main. Quelques curieux jettent un regard furtif, mais personne ne semble réellement se soucier du motif de leur présence. Ni même les membres de la sécurité de l’hôpital, venus en repérage au moment de leur installation. "Même si personne ne nous regarde, ce n’est pas grave, c’est trop difficile de rester les bras ballants sans rien faire", confesse Laura.
Samuel Piqueur
mardi 19 décembre 2023
Le moulin hydroélectrique du Gros-Morne recevra 155 000 euros pour sa réhabilitation
Le montant de la dotation attribuée au moulin hydroélectrique du Gros-Morne par la mission patrimoine de Stéphane Bern a été dévoilé ce mardi matin (19 décembre 2023). Une centaine de sites de France et d'Outre-mer sont concernés.
155 000€ c’est le montant qui sera finalement attribué au moulin hydroélectrique du Gros-Morne par la mission patrimoine de Stéphane Bern. Le montant a été rendu officiel ce mardi matin (19 décembre 2023).
Le site de Martinique avait été choisi en septembre 2023 parmi les projets portés par la Fondation du patrimoine et soutenus par le ministère de la Culture et FDJ.
Le Moulin hydroélectrique du Gros-Morne fait partie des 100 projets sélectionnés en 2023. Ces 155 000 euros devraient permettre de conduire les travaux nécessaires à la réhabilitation du site.
Audrey Govindin
Des investisseurs africains et antillais au chevet de Corsair
Corsair a trouvé les 30 millions d'euros qui lui manquaient. La compagnie aérienne spécialisée dans les liaisons à destination des Outre-mer a réussi à boucler sa recapitalisation, selon Le Monde, mais d'autres difficultés financières persistent.
La question se pose au lendemain de la sortie d’un article en exclusivité du journal Le Monde daté du 18 décembre 2023 dans lequel la compagnie aérienne Corsair a reconnu avoir récupéré 30 millions d’euros pour assurer sa survie. Son PDG, Pascal de Izaguirre s’est félicité auprès d’un journaliste du Monde de cette opération financière après des mois de recherche de trésorerie en annonçant que l’équipe dirigeante "a réussi à trouver le financement qui permettra à Corsair de poursuivre son activité ".
Pour ce faire, la compagnie aérienne va opérer sa recapitalisation en deux temps : D’une part, renflouer ses fonds propres à hauteur de 15 millions d’euros grâce à un nouvel apport de ses investisseurs antillais (qui détiennent déjà 10 % du capital de la compagnie aérienne) et d’autre part, se voir attribuer 15 autres millions d’euros via un investisseur africain qui pourrait être la République du Congo, toujours selon le journal Le Monde.
Un coup de pouce demandé à l'État
Cette somme ne suffira pas à sauver totalement Corsair, tant les finances de la compagnie aérienne ne sont pas des meilleures. La direction de la compagnie qui a été la première à casser le monopole d’Air France, dans la desserte aérienne des outre-mer, va demander un coup de pouce supplémentaire à l’État français : que Bercy efface ses 147 millions d’euros de dette fiscale et sociale, comme Air France et Air Austral – la compagnie aérienne réunionnaise – en ont déjà bénéficié.
Corsair a déjà bénéficié d’aides massives de l’état. Beaucoup d’argent que n’ont pas touché certains concurrents de la compagnie basée à Orly, qui desservent les mêmes destinations aériennes, comme les Antilles et La Réunion. Résultat : des dirigeants de compagnies concurrentes qui desservent, elles aussi, les outre-mer évoquent même une "distorsion de concurrence ". Marc Rochet, le patron d’Air Caraïbes, l'a encore rappelé lors de la soirée anniversaire des 20 ans de dessertes transatlantiques de sa compagnie. Une soirée au cours de laquelle il a été fortement question de l’avenir de Corsair dans les discussions des spécialistes du transport aérien.
Une disparition de Corsair aurait des conséquences sur le coût des billets
Derrière cette recapitalisation de Corsair, c’est toute la desserte des territoires d’outre-mer français qui est en jeu : la fameuse continuité territoriale. Depuis plus d’un an, les associations et consommateurs ultramarins se plaignent jusqu’en haut lieu de l’envolée des prix des billets d’avion sur des dessertes, où les Ultramarins et la clientèle affinitaire n’ont pas le choix. " Il n’y a pas de transports alternatifs, insistent les passagers de et vers les outre-mer. Pas de train comme en hexagone. " Nous n’avons pas le choix : pour se rendre sur nos territoires, on doit prendre l’avion. Or, les prix se sont envolés ", constatent les passagers.
L’État, via le ministère des Finances à Bercy, suit ce dossier de près. La disparition pure et simple de Corsair, ou son mariage contraint ou forcé avec un concurrent, ou encore son absorption par Air France, comme il en a été question récemment, aurait pour conséquence une moindre concurrence sur les destinations ultramarines. Et par conséquent, une nouvelle remontée des prix des billets d’avion. De quoi remettre le feu parmi les populations d’outre-mer, qui n’en peuvent plus de devoir dépenser toujours plus, pour bénéficier de la continuité territoriale ou de moins voyager, contraints par l’envolée des prix.
Bientôt des dessertes vers l'Afrique ?
En recevant de l’argent d’un pays africain, Corsair pourrait être obligé de modifier ses dessertes pour se recentrer un peu plus vers l’Afrique. Or, cela ne se fera qu’au détriment des populations d’outre-mer.
Ce dossier de la recapitalisation de Corsair à quelques jours de Noël est donc un cadeau certain pour les personnels de la compagnie aérienne, mais sans doute un "cadeau empoisonné" pour sa clientèle majoritairement ultramarine et affinitaire. Ce sauvetage financier à court terme est donc plus que sensible et stratégique, notamment pour les populations des Antilles, de la Réunion, Mayotte et la Guyane. Reste à savoir ce que va décider l’État sur ce sujet.
Nous avons tenté de joindre la direction de Corsair, cette dernière n’a pas souhaité répondre à nos questions.
Jean-Michel Mazerolle
lundi 18 décembre 2023
L'équipage de l'Express des Iles sauve trois naufragés dans le Canal de Sainte-Lucie
Trois personnes ont été secourues dans le Canal de Sainte-Lucie par l'équipage de l'Express des Iles qui faisait route vers la Martinique, ce lundi 18 décembre 2023. Une 4e personne est portée disparue.
Alors qu'il faisait route vers la Martinique, l'un des bateaux de l'Express des Iles a dû intervenir pour sauver 3 personnes à bord d'un bateau de pêche sainte-lucien, ce lundi 18 décembre.
Selon plusieurs sites d'information,c'est vers 2 heures du matin que les quatre hommes à bord de l'embarcation, ont rencontré des difficultés. Le bateau prenant l'eau, les quatre hommes se sont alors retrouvés à l'eau.
Rapidement, l'un d'eux disparaît dans les flots.
Les trois survivants ont, heureusement pu être secourus par l'Express des Iles.
Selon le capitaine Igor Morterol, les équipes ont aperçu le bateau qui coulait. Malgré des conditions de mer difficiles, l'équipage a pu lancer une corde aux naufragés, épuisés et en hypothermie. Ils ont ensuite été hissés à bord et auscultés par des médecins allemands qui se trouvaient à bord de l'Express.
Immédiatement, le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Antilles-Guyane (CROSS AG), a été informé par l’équipage du sauvetage.
Le CROSSAG a lors mis en place un dispositif de recherche et de sauvetage sur zone, impliquant l’hélicoptère de la Sécurité Civile Dragon 972, afin de tenter de localiser la 4e personne toujours portée disparue.
Arrivées à destination, les 3 victimes secourues ont été prises en charge par les sapeurs-pompiers du Service d’Incendie et de Secours et acheminées vers le CHU de Martinique, indique la Préfecture de Martinique.
Yasmina Yacou
La visite controversée du président du Bénin en Martinique peut amener le resserrement des liens avec ce pays
Le Président Patrice Talon inaugure l'exposition sur l'art du Bénin à la fondation Clément au François, en Martinique.
Le déplacement privé en Martinique du président de la République du Bénin pour inaugurer une exposItion d’arts plastiques s’est finalement transformé en visite de travail. Les critiques portées sur cette initiative ont été entendues. Cette controverse montre l’intérêt d’établir des relations équilibrées avec les pays d’origine d’une forte proportion des ancêtres des Martiniquais.
L’incident diplomatique est clos. Invité en tant que promoteur des artistes de son pays par la Fondation Clément, le président de la République du Bénin a finalement rencontré le représentant le plus élevé de nos autorités politiques, le président du conseil exécutif de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Patrice Talon et sa délégation ont été accueillis par Serge Letchimy en présence de conseillers exécutifs, de conseillers territoriaux et de socioprofessionnels. Les échanges ont porté sur la coopération à établir entre le Bénin et la Martinique.
Ce qui n’empêche pas Serge Letchimy de refuser de se rendre à l’inauguration de l’exposition. "Une telle rencontre entre l'Afrique et la Martinique, dans un lieu où les murs résonnent encore des cris de douleur de nos ancêtres esclaves, heurte profondément ma conscience politique et morale".
De vives critiques portées à cette initiative
Les mêmes arguments ont été émis par les organisations panafricanistes. Elles estiment que recevoir le chef d’État d’un pays d’Afrique de l’ouest dans une ancienne plantation sucrière dans l’enceinte de laquelle a régné le système esclavagiste est une très mauvaise idée. D’autres critiques portent sur la réputation d’autocrate du président béninois. L’opposition de son pays est singulièrement cadenassée depuis son arrivée au pouvoir en 2016.
Et ce, alors que le Bénin était connu jusque-là comme un havre de stabilité politique, un modèle de démocratie sur le continent africain. Un peu comme le Sénégal. Le Sénégal dont l’ancien président, Léopold Sédar Senghor, s’était rendu en Martinique à l’invitation de son ami Aimé Césaire, en 1976. Sa visite n’avait pas suscité de polémique, même si elle avait été boudée par les autorités et ceux qui dénigraient la Négritude.
Au-delà des critiques portées à ce déplacement, ne faut-il pas transformer une contrariété en opportunité ? En clair, se servir de cette visite controversée pour amplifier les relations amicales déjà existantes avec le peuple frère du Bénin.
Jean-Marc Party
SODEM : le procès concernant les marchés publics de la mise en place du TCSP s'ouvre ce lundi
9 hommes sont à la barre, Serge Letchimy, Didier Laguerre, Jean Crusol, Athanase Jeanne Rose, Thierry Fondelot, Alain Alfred ainsi que deux administratifs.
L'affaire révélée par Martinique la 1ère, il y a 5 ans, arrive finalement devant le tribunal ce lundi 18 décembre. Il s'agit des conditions de mise en place du TCSP. Pendant une décennie, des centaines de millions d’euros ont été nécessaires pour mettre en place ce Transport Collectif en Site Propre. Est-ce que les règles des marchés publics ont été respectées ? 9 personnes sont appelées à la barre, parmi lesquelles le Président du Conseil Exécutif de la CTM, Serge Letchimy.
9 hommes à la barre, 5 ans d’enquête, et des millions d’euros sous la loupe. C’est un procès d’ampleur qui s’ouvre ce lundi 18 décembre au tribunal correctionnel.
Il est reproché à Serge Letchimy le Président du Conseil Exécutif de la CTM, Didier Laguerre, maire de Fort-de-France, mais aussi Jean Crusol, Athanase Jeanne Rose, Thierry Fondelot, Alain Alfred et deux administratifs de ne pas avoir respecté le code des marchés publics lors de la mise en place du Transport Collectif en Site Propre.
Le TCSP, un système plus fonctionnel que le reste du transport en commun, mais aussi des coûts incontrôlés plusieurs fois épinglés par la chambre des comptes.
L’argent qui transitait par différents organismes n’était pas toujours utilisé aux fins prévues, comme l’avait constaté lors de sa prise de fonction Simon Morin, président de l’un des organismes, le Syndicat mixte du TCSP, en portant plainte.
Un certain nombre de sommes que nous avons alloué à la SODEM n'avait pas été utilisé dans ce cadre-là. Nous avons surtout vu ça en 2016, lors d'un contrôle des fonds européens.
Simon Morin, ancien président du SMTCSP en 2018
Parmi les fonds non utilisés aux fins prévus, 3 700 000 euros qui auraient dû revenir aux propriétaires expropriés de l’avenue Sainte-Thérèse (Fort-de-France), via la SODEM (Société d'équipement de la Martinique).
Certains n’ont à ce jour toujours pas été payés. Selon les chiffres de la CTM, fournis vendredi 15 décembre, 78 propriétaires seraient encore dans ce cas.
Parmi les fonds non utilisés aux fins prévus, 3 700 000 euros qui auraient dû revenir aux propriétaires expropriés de l’avenue Sainte-Thérèse (Fort-de-France), via la SODEM (Société d'équipement de la Martinique).
Certains n’ont à ce jour toujours pas été payés. Selon les chiffres de la CTM, fournis vendredi 15 décembre, 78 propriétaires seraient encore dans ce cas.
Ce qui sera examiné au tribunal, c’est la façon dont les marchés ont été passés lors de ces expropriations, mais également le fait qu’en 2015, la SODEM, déjà en faute, se soit vu prolonger le contrat qu’elle détenait, en doublant les coûts du marché d’origine.
Cécile Marre
dimanche 17 décembre 2023
500 moustiquaires distribuées aux CCAS pour lutter contre l’épidémie de dengue en Martinique
Justin PAMPHILE, Président de l’Association des Maires de Martinique (AMM) et Anne BRUANT BISSON, Directrice générale de l’ARS.
Afin de lutter contre l’épidémie de dengue qui sévit en Martinique, l’Agence Régionale de Santé a remis à l’Association des Maires de Martinique (AMM) 500 moustiquaires destinées à protéger les publics jeunes des piqûres de moustiques. Elles seront distribuées dans les CCAS de l’île. Depuis le début de l’épidémie, 26 cas graves de dengue, dont 11 cas pédiatriques, ont été recensés.
Ces moustiquaires seront réparties dans différents CCAS, de la façon suivante : 80 seront remis à la ville de Fort-de-France, 45 au Lamentin, 30 à Schoelcher et au Robert et 25 pour la ville de Ducos.
Inès Tresident-Ranguin
La Martinique est accessible par vol direct depuis Toronto au Canada
Promesse tenue ! L'annonce avait été faite en avril dernier. 8 mois plus tard la Martinique est directement liée par avion à la ville canadienne de Toronto. Ce sont de nouvelles perspectives pour le Comité Martiniquais du Tourisme qui espère ainsi capter des touristes anglophones.
"Il est 15h05 en heure locale, la température est de 29°, bienvenue en Martinique". L'annonce du commandant de bord du vol AC 950 d'Air Canada, donne déjà l'ambiance chaleureuse qui attend les passagers arrivant directement de Toronto au Canada.
C'est un atterrissage historique. Pour marquer l'évènement, la Société Aéroport Martinique Aimé Césaire (SAMAC) a symboliquement célébré la bienvenue de l'aéronef par un "Water Salute", une arche d'eau réalisée par les pompiers sous laquelle passe l'avion canadien.6 vols d'Air Canada par semaine
Ce vol augmente d'une rotation supplémentaire les échanges entre le Canada et la Martinique.
Il faut maintenant compter 6 vols par semaine de la compagnie Air Canada. 5 entre Montréal et Fort-de-France et 1 entre la Martinique et Toronto du 16 décembre au 6 avril 2024 (pendant la haute saison touristique). Ce vol est prévu tous les samedis en plus de celui qui se rendra à Montréal.
La compagnie canadienne a affrété un Boeing 737 Max de 169 sièges. L'avion décollera de Toronto à 8h15 et atterrira à l'aéroport Aimé-Césaire à 14h35. La durée de ce vol aller est de 5h20. Il repartira de Fort-de-France à 15h25 pour arriver à Toronto à 20h15.
Voilà 10 ans que la compagnie aérienne canadienne atterrit sur le tarmac martiniquais.
Alain Petit
samedi 16 décembre 2023
Miss France 2024 : "Avec la détermination nous pouvons arriver à notre but" Chléo Modestine, souhaite faire gagner la Martinique
Àquelques heures du show Miss France 2024, ce samedi 16 décembre, la candidate martiniquaise Chléo Modestine, Miss Martinique 2023, nous a accordé un entretien.
Est-ce que Chléo Modestine sera la toute première Miss France originaire de la Martinique ? Depuis son sacre, samedi 23 septembre 2023, la jeune femme porte tous les espoirs des Martiniquais. Même s'il faut attendre l'élection du 16 décembre pour avoir la réponse, elle se dit "déterminée".
Qui est-elle ?
Chléo, et surtout pas Chloé, est âgée de 21 ans. Elle mesure 1m75, habite la commune du Vauclin (Sud-Est de l'île) et est scolarisée en 2e année de BTS Commerce international.
Peggy Pinel-Fereol
Le dernier adieu à Joël Tholle et Lorna Linco Ezelin
C'est un fait divers qui avait ému toute la Guadeloupe, celui du double homicide sur la plage de Viard il y’a un peu moins de deux semaines. Deux jeunes d’une vingtaine d’année avaient perdu la vie sous les coups d’un toxicomane,. Les funérailles de Joël Tholle ont lieu ce samedi 16 décembre. Celles de Lorna Linco Ezelin se tiendront lundi.
Parti à 20 ans à peine. Joël Tholle était un jeune homme sans histoire. Espoir guadeloupéen de Jiu Jitsu, il avait décroché une médaille de bronze en mars dernier, aux championnats d’Europe dans le Pas-de-Calais.
Il était également employé du Casino de Saint-François, très apprécié des joueurs mais aussi de ses collègues.
Il aura malheureusement été, au mauvais endroit, au mauvais moment… Egorgé par un homme de 34 ans accro au crack, sur la plage Viard, le 3 décembre dernier.
Ses funérailles auront lieu ce samedi à Morne-à-L’Eau.
Ce drame qui plonge sa famille et ses proches dans la douleur, à l’approche des fêtes de Noel.
Lorna elle, avait 19 ans. Judokate passionnée d’arts martiaux et étudiante en troisième année d’école d’infirmière…
Joël et elle s’étaient donné rendez-vous sur la plage de Viard…
Elle tombera aussi sous les coups du marginal. L’auteur du double meurtre essaiera ensuite de camoufler les preuves en amenant le corps sans vie de Lorna à Goyave, avant de mettre le feu à sa voiture.
Ses obsèques auront lieu lundi à Petit-Bourg.
Jordi Rayapin
vendredi 15 décembre 2023
Le déclin démographique des Antilles n’est pas une fatalité
Il convient de comprendre les ressorts de la baisse continue de la population en Guadeloupe et en Martinique pour donner à nos compatriotes ayant quitté nos territoires l‘envie d’y revenir vivre et travailler. C’est le sens de la mission parlementaire composée de trois députés d’outre-mer.
Comprendre les dynamiques démographiques des Outre-Mer et anticiper leurs conséquences. Tel est l’objet de la mission parlementaire composée de trois députés : Mikaélé Séo de Wallis-et-Futuna (groupe Renaissance), Elie Califer de Guadeloupe (Socialistes et apparentés) et Jiovanny William de Martinique (Nupes). Ils souhaitent proposer des solutions afin de maintenir les forces vives sur nos territoires, et de les enrichir, par voie de conséquence.
La Martinique et la Guadeloupe sont les deux territoires les plus concernés, affectés par le déclin démographique. Cette tendance se traduit par deux phénomènes connexes, le vieillissement de la population et les départs massifs des jeunes en France ou à l’étranger. Les députés devront imaginer des scénarios pour faire revenir au pays nos émigrés. Ce qui suppose une prise de conscience collective, mais aussi la mise en commun des efforts des collectivités, des entreprises, des associations et des familles.
Vivre et travailler au pays
Sur le plateau du journal télévisé de Martinique La 1ère mardi 12 décembre 2023, le député William a fait allusion aux initiatives prises, sans les nommer, par des collectivités et des associations. Le retour au pays n’est plus un slogan, mais une réalité tangible qu’il convient d’amplifier, explique le parlementaire.
Dans cette logique, nous pouvons citer l’activité débordante de l’association "Alé Viré" de la sénatrice Catherine Conconne. Elle se targue d’avoir facilité le retour de plus de 1 000 familles. Son but est de lutter contre le dépeuplement de la Martinique et de mettre en valeur l’attractivité du territoire.
C’est également l’objectif de la Collectivité Territoriale de Martinique. Elle dispose de moyens financiers et humains autrement plus conséquents que des citoyens. Un dispositif, la Maison du retour et de la famille, a été mis en place en ce sens. Voté en février 2023 par l’Assemblée de Martinique, son objectif est de rendre notre territoire plus séduisant aux yeux de nos émigrés.
Pour une nouvelle politique démographique
Ce qui passe, selon la CTM, par une ambitieuse relance de l’activité économique, le renforcement de la sécurité publique, l’amélioration des systèmes d’éducation et de santé. En quelque sorte, créer un environnement favorable à la réinstallation de ceux qui sont partis pour travailler ou se former.
Les dirigeants de la CTM savent aussi que la collectivité ne peut pas, à elle seule, impulser les politiques publiques qui s’imposent dans ce domaine. D’où la proposition du président du conseil exécutif de la signature d’un "Pacte démographique" avec l’État. Serge Letchimy attend encore la réponse de Philippe Vigier. Il n’est pas certain que cette réponse vienne.
Du reste, le député Jiovanny William estime que nous subissons les conséquences de la politique mise en place avec le Bumidom (Bureau des migrations des originaires des départements d’outre-mer) en 1963. Désormais, "la France se doit d’avoir une politique démographique inversée pour faire en sorte que nos territoires puissent retrouver de la vitalité", poursuit-il. Ce qui sera compliqué, dans la mesure où "l’État ne comprend pas l‘exil, l’État ne comprend pas qu’il a échoué" sur le plan de la politique démographique, selon lui.
Jean-Marc Party
Trafic de cocaïne entre Amsterdam et le Mont-Dore : le couple condamné à cinq ans de prison ferme
Le 19 octobre 2023, les douanes de Nouvelle-Calédonie, appuyées par les services de police, découvraient de la cocaïne, liquide ou en poudre, dans les bagages de deux voyageurs en provenance de l’Hexagone. Une autre personne était interpellée et tous trois se voyaient placés en détention provisoire. Sans oublier deux hommes, qui comparaissent libre ou sous contrôle judiciaire. Cinq prévenus ont été jugés ce vendredi, au tribunal correctionnel de Nouméa. Le mari et sa femme sont condamnés à cinq ans de prison ferme.
Natacha Lassauce-Cognard
jeudi 14 décembre 2023
Un sans domicile fixe armé d'un couteau a menacé un agent de la CTM au lycée Dumas Jean-Joseph
Ce jeudi 14 décembre, un sans domicile fixe armé d'un couteau a menacé un agent de la CTM dans l'enceinte du lycée professionnel Dumas Jean-Joseph à Fort-de-France. L’événement a entraîné la suspension des cours. La justice a été saisie.
Grosse frayeur pour un employé de la Collectivité Territoriale de Martinique au lycée Dumas Jean-Joseph ce jeudi (14 décembre).
Très tôt ce matin, l'agent a été menacé par un sans domicile fixe armé d’un couteau au sein de l'établissement.
Les parents d'élèves ont aussitôt été informés de l'événement par l'administration du lycée par voie électronique.
Mesdames et Messieurs les élèves et les Parents d'élèves, Je porte à votre connaissance que le déroulement des cours se trouve perturbé ce jeudi 14 décembre 2023 suite à un droit de retrait de la plupart des personnels enseignants et agents de la CTM qui m'a été communiqué ce jour. Cela suite à de graves menaces qui ont été faites très tôt ce matin à l'encontre d'un de nos agents, dans l'exercice de ses fonctions par un individu identifié comme étant un SDF.
Après l'incident, le personnel a exercé un droit de retrait et les cours ont été suspendus. Selon les parents et le personnel enseignant, il existerait des failles dans la sécurité.
Dépôt de plainte
La justice a immédiatement été saisie.
Son signalement a été transmis aux forces de l'ordre qui mettent tout en œuvre pour procéder rapidement à l'arrestation de cet individu.
Le rectorat a mis en place une cellule d'aide et de soutien psychologique au lycée "pour celles et ceux qui en manifestent le besoin".
Jean-Marc D'abreu et Inès Trésident-Ranguin
La compagnie Sky High effectue son premier vol entre la Martinique et la Guyane
La compagnie aérienne Sky High, basée à Saint-Domingue, a effectué son vol inaugural entre Fort-de-France et Cayenne le mercredi 13 décembre. Pour l’heure, seul un vol est assuré chaque semaine.
C’est officiel. Les villes de Fort-de-France et Cayenne sont reliées par la compagnie Sky High. La première rotation aérienne a été assurée le mercredi 13 décembre.
Pour ce vol inaugural, 43 passagers ont pris place à bord de l’avion.
Une liaison hebdomadaire
Dans un premier temps, un vol est prévu chaque mercredi. Ensuite, deux rotations sont assurées chaque semaine à partir du 21 janvier 2024.
Jusqu'à présent, Air France était le seul transporteur à desservir la Martinique et la Guyane.
Même si on vient se positionner sur cette ligne en tant que nouvel acteur, nous ne nous considérons pas comme concurrent de l’autre compagnie puisqu’ils opèrent tous les jours, ils ont des avions beaucoup plus gros que les nôtres. Nous avions aussi une réalité par rapport aux débuts de cet accord. Nous avons une capacité maximale de vente. On ne peut vendre que 40 sièges pour l’instant.
Gladys Maragnes, responsable commerciale Sky High destinations françaises
C’est la première fois qu’une compagnie étrangère assure la liaison entre deux territoires français.
Le prix minimum de l’aller-retour s’élève à 499 euros.
Une algue permettrait aux coraux mous de la Caraïbe de mieux résister au réchauffement climatique
Une étude publiée dans la revue américaine Sciences Advances évoque la découverte d’une algue, qui aiderait les coraux "mous" à résister aux fortes températures. Il s'agit d'une piste pour la préservation des coraux dans la Caraïbe. Car il y a urgence !
L’étude a été menée durant 2 ans par des scientifiques américains, dans les Keys en Floride. Et les premiers résultats sont satisfaisants.
Ils démontrent que les coraux dits "mous" résistent mieux au réchauffement des océans que leurs cousins "durs". Tout cela grâce à une algue, qui leur permettrait de survivre aux vagues de chaleur.
Une sorte d’ange gardien, qui a pris ses quartiers à l’intérieur des récifs qui leur sert de protection.
Les chercheurs ont d’ailleurs observé une rapide capacité de ces algues à se régénérer lors de fortes températures.
L’étude ne va pas s’arrêter là. Il s’agit d’en savoir un peu plus sur les relations entre les récifs coralliens et la durabilité de ces algues.
Les coraux vivent et évoluent grâce à la présence dans leurs tissus d’algues unicellulaires. Elles contribuent à leur fournir des nutriments. Mais, une fois cette symbiose interrompue, cela conduit au blanchiment de ces polypes, donc à leur mort.
En septembre dernier, les récifs coralliens de Guadeloupe avaient été placés en alerte maximale par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique.
Colette Borda
Pour la première fois, une avocate originaire des Antilles accède au barreau de Paris
La cérémonie de passation du bâton au barreau de Paris était historique. Mercredi 13 décembre, Vanessa Bousardo est devenue la première avocate guadeloupéenne à accéder à la fonction de vice-bâtonnière. Dix-huit ans après ses débuts en tant qu'avocate pénaliste, la Caribéenne entrera en fonction en janvier prochain, pour un mandat de deux ans.
C'est dans la salle d'audience de la première chambre de la Cour d'appel de Paris, lieu historique où le Maréchal Pétain fut jugé et condamné, que la nouvelle équipe dirigeante reçut le bâton.
Et pour la première fois dans l'histoire du barreau de Paris, c'est une avocate originaire des Antilles, Maître Vanessa Bousardo, qui accède à la fonction de vice-bâtonnière. Âgée de 43 ans, elle sera aux côtés du nouveau bâtonnier, Maître Pierre Hoffman.
Le rôle du bâtonnier, qui préside le Conseil de l'Ordre, est de représenter l'ensemble des avocats du barreau et d'être garant de la déontologie professionnelle de ses confrères et consœurs. Émue, l'avocate, dans son discours, a reconnu "déjà ressentir le poids de la fonction" qu'elle devra concilier avec son activité d'avocate pénaliste à partir de janvier 2024.
Pour la mère de la nouvelle vice-bâtonnière, présente à la cérémonie, c'est une "véritable fierté". Arrivée des Abymes dans l'Hexagone en 1972, la maman se dit "comblée" et reconnait que "le chemin a été très long".
De son côté, l'avocate s'est fixée trois mots d'ordre pour ses deux ans de mandat : disponibilité, transmission et bienveillance.
Gervais Nitcheu
COP28 : En Guyane, Yalimapo est menacé par l’érosion du littoral : "Moi je suis le doyen, je ne veux pas partir" [Daniel William dans Climat : des résistants en Outre-mer]
Alors que le village amérindien de Yalimapo dans l'Ouest guyanais est en phase d’être immergé, son chef coutumier nous présente le dilemme auquel son peuple fait face, entre le choix de la préservation des espèces animales et celle du littoral. Quoi qu’il en soit, pour le chef William, il n’est pas question de partir.
Immersion parmi les premiers réfugiés climatiques français, à Awala-Yalimapo. Plusieurs peuples autochtones ont survécu à la colonisation française, comme les six peuples autochtones de Guyane. Ils vivent dans des territoires très impactés par les dérèglements climatiques. Leurs moyens de subsistance, leurs modes de vie et leurs cultures sont menacés. Alors qu’ils n’émettent presque pas de gaz à effet de serre.
La société Kali’na s’est profondément modifiée. Mais elle ne savait pas que 70 ans plus tard, le dérèglement climatique lui serait encore plus douloureux. La ville d’Awala-Yalimapo ne peut même pas construire de site de mouillage pour les pêcheurs. Le changement géomorphologique dû au dérèglement climatique va trop vite.
L'érosion du littoral menace le village amérindien de Yalimapo
Depuis 20 ans, le phénomène s’accélère encore. Le Plateau de Guyane est une terre de sédiments. La mer est boueuse et les courants sont si forts qu’ils arrachent les mangroves, ces barrières naturelles qui devraient servir de remparts aux fortes houles. La mer continue son avancée. Il y a 10 ans, elle était à 150 mètres de la route qui traverse le village, désormais, elle en est à peine à 10 mètres. Dans le village de Yalimapo, pas moins de 50 mètres de côte ont été engloutis en 20 ans. Le terrain de football n'est plus qu'un lointain souvenir. Conséquence : les 300 habitants de Yalimapo vont devoir déménager vers Awala, l’autre partie de la commune.
Outre-mer la 1ère, Annabelle Auberdon
mardi 12 décembre 2023
Blanc-manger au coco
Pour 4 personnes
Ingrédients: 1 noix de coco
5 jaunes d'oeufs
5 feuilles de gélatine
vanille
1 pincée de sel
sucre
Mettez à tremper dans du lait chaud vanillé une noix de coco rapée au préalable ,puis passez et sucrez.
Mettez alors sur le feu puis , au premier frémissement ,avant que le liquide bout , ajoutez une pincée de sel fin et une crème faite avec les jaunes d'oeufs et les feuilles de gélatine au préalable trempées et égouttées. Ne laissez surtout pas bouillir.
Mélangez ,laissez refroidir et mettez le tout dans un moule pendant 1 ou 2 heures.Démoulez et servez.
Un homme de 47 ans décède après avoir été encorné à plusieurs reprises par son bœuf.
Les faits se sont déroulés dimanche dernier au Gosier . L’homme s’apprêtait à déplacer l’animal quand ce dernier s’est littéralement acharné sur lui. Un ami qui l’accompagnait a tenté de lui venir en aide mais en vain . A l’issue de cet assaut, l’homme qui présentait des ecchymoses sur tout le corps a été hospitalisé. Trois jours plus tard il n’a pas survécu à ses blessures.
Ce n'est malheureusement pas le seul cas du genre. En avril 2019, c'est un sexagénaire qui a perdu la vie à Marie-Galante après avoir subi le même sort face à son taureau. En juillet 2022, à Cluny Sainte Rose, un quadragénaire s'est lui aussi fait encorné. Plus près de nous, l'an dernier au mois de mai, c'est un quadragénaire de Goyave est tombé sous les coups de son animal. Un mois plus tard, un autre éleveur de Baie-Mahault âgé de 42 ans a été grièvement blessé par son taureau.
Chacun de ces accidents est là pour rappeler certes la dangerosité des taureaux et l'extrême prudence avec il faut évoluer à leurs côtés, mais il souligne aussi l'évolution structurelle de ces animaux.
Loin de n'être que les simples bovins créoles que l'on connaissait jusqu'alors, ce sont désormais des animaux dont les gênes ont évolué à la faveur des différents croisements opérés par les éleveurs. On trouve d'ailleurs des boeufs de race charolaise ou issus d'un tel mélange. Aujourd'hui, les taureaux de la catégorie A pour les compétitions de bœuf tirants pèsent souvent plus d'une tonne.
Guadeloupe La 1ère
L’ex-bâtiment de la CGSS de Fort-de-France transformé en logements pour étudiants
C’est un chantier de près de 7 millions d’euros qui est amorcé au Jardin Desclieux, sur le boulevard Général De-Gaulle à Fort-de-France. 65 ans après sa construction, l’ancien bâtiment de la Caisse Générale de Sécurité Sociale se transforme en résidence universitaire. 70 étudiants seront les premiers locataires à l’issue de ces travaux de réhabilitation.
C’est une "opération relativement périlleuse" qui est engagée sur le site de l’ex CGSS (Caisse Générale de Sécurité Sociale) de Fort-de-France.
16 ans après le déménagement des services vers le quartier Place d’Armes au Lamentin, le bâtiment du Boulevard Général De-Gaulle est en cours de réhabilitation, 65 ans après sa construction.
Ce projet porté par la société d’HLM Ozanam après le rachat des murs, sera transformé à terme, en résidence universitaire.
Un chantier de "7 millions d'euros"
La rénovation de cet immeuble est une opération relativement périlleuse, puisque ce sont beaucoup d'études pour pouvoir assurer une sécurité optimale pour les futurs résidents. Nous avons conservé la structure existante, allégé fortement le bâtiment en enlevant tout ce qui était présent, y compris les sols, les carrelages… pour réduire le poids total de l'immeuble et répondre à la réglementation d'aujourd'hui. L'opération en termes de travaux c'est un petit peu plus de 5 000 000 d'euros pour la partie travaux. Avec l'achat du bâtiment, on est à 7 millions, avec l'ensemble des études, de la maîtrise d'œuvre et les experts en honoraires qui ont participé à cette opération.
Jean-Jérome Izambard - directeur général de l’agence de réhabilitation et construction à vocation sociale (Face à Franck Zozor et Patrick-Jean Guitteaud)
Emplacement "idéal"
Cette transformation soutenue par la CTM (Collectivité Territoriale de Martinique), la ville de Fort-de-France et l'Etat, devrait conserver l'architecture initiale du bâtiment, tout en garantissant "la sécurité des futurs occupants". Le bailleur Ozanam relève également un emplacement "idéal" pour les futurs occupants.
70 jeunes en étude doivent intégrer cette future résidence universitaire, à l’issue des travaux.
Guy Etienne
Le Golden Lion va rencontrer Lille en 32es de finale de la Coupe de France
L'affiche pour les 32es de finale de la Coupe a été dévoilée ce lundi 11 décembre 2023. Le Golden Lion sera opposé à Lille (Ligue 1). La rencontre se jouera début janvier.
Les Joséphins rencontreront donc une équipe de Ligue 1 pour ces 32es de finale de la Coupe de France. Le tirage au sort en a décidé ainsi. Le Golden Lion sera face au Lille Olympique Sporting Club (Losc).
Le match se jouera à Lille le week-end du 6 au 7 janvier 2023. Une date à la fois proche et avec des conditions météorologiques désavantageuses pour les Martiniquais.
Après avoir décroché sa place en s'imposant face au FC Métropole troyenne samedi (9 décembre) 3 buts à 2, le Golden Lion s'est retrouvé dans le groupe A avec des équipes de Ligue 1 (Olympique de Marseille, le Stade Rennais, LOSC Lille ou encore le Montpellier HSC), de Ligue 2, Nationale 2 et 3.
Peggy Pinel-Fereol •
lundi 11 décembre 2023
Des recherches en cours pour retrouver un marin-pêcheur martiniquais tombé à l’eau dans le canal de Sainte-Lucie
Ce dimanche après-midi (10 décembre), un marin-pêcheur a disparu en mer au niveau du canal de Sainte-Lucie. Des opérations de recherche et de sauvetage sont en cours. Le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage Antilles-Guyane (CROSS AG), l’hélicoptère de la Sécurité Civile et de la gendarmerie sont notamment engagés dans cette intervention.
Depuis ce dimanche après-midi, des opérations de recherche sont en cours pour tenter de retrouver un marin-pêcheur martiniquais tombé à l'eau au niveau du canal de Sainte-Lucie.
La disparition du professionnel de la mer a été signalée à 13h05 au Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Antilles-Guyane (Direction de la mer).
Immédiatement, le CROSS AG a mis en place un important dispositif de recherche et de sauvetage, impliquant l’hélicoptère de la Sécurité Civile Dragon 972, l'hélicoptère de la gendarmerie Griffon 972, la vedette de la SNSM du Marin ainsi que deux voiliers privés qui ont apporté leur concours.
Communiqué de la préfecture de Martinique (10/12/2023)
"Le préfet de la Martinique remercie l’ensemble des équipes pour leur mobilisation et leur engagement dans ces opérations de recherche", conclut le communiqué des services de l'État.
Inès Tresident-Ranguin
dimanche 10 décembre 2023
Des stations-service en difficulté suite à une accumulation d’impayées
C’est l’une des conséquences de l’inflation, de plus en plus de Martiniquais ont du mal à régler leurs factures de carburant. Cela se traduit par une augmentation des incidents de paiement dans les stations-service. Un problème qui concerne les clients particulier et professionnel. (Re)voir le reportage.
La carte bancaire ne passe pas, le client laisse son permis ou sa carte d’identité en gage. Un scénario qui se multiplie dans les stations-service de Martinique.
Face au coût de la vie qui augmente, nombreux sont ceux qui n’arrivent pas à payer leur carburant, pourtant essentiel à de nombreuses activités.
Les reconnaissances de dette s’accumulent dans les bureaux des gérants, certaines datent parfois de plusieurs mois. Des petites sommes qui représentent misent bout à bout un manque de trésorerie important.
À la dette des particuliers s’ajoute celle des professionnels avec des sommes pouvant atteindre des centaines de milliers d’euros. Des procédures sont souvent engagées, mais le recouvrement s’avère compliquer notamment quand le débiteur est en dépôt de bilan.
Jean-Marc d'Abreu
samedi 9 décembre 2023
8ème tour de Coupe de France : le SDFC a fait tout ce qu'il a pu contre un Paris FC victorieux (3-1)
Le Saint-Denis FC, en déplacement à Paris pour le 8ème tour de Coupe de France, a affronté le Paris FC au stade Charléty ce samedi soir. Le club réunionnais a tout donné pour rivaliser avec le club professionnel francilien, réussissant dans un premier temps à se défendre, puis à égaliser quelques minutes après avoir subi un but contre son camp. Mais en encaissant deux buts lors des dix dernières minutes de match, les Réunionnais sont ce samedi contraints d'arrêter là leur parcours en Coupe de France.
Voilà une rencontre où, sur le papier, la logique voulait que les Parisiens s'en sortent haut la main. Mais le Saint-Denis FC comptait bien leur tenir tête, malgré les quatre divisions qui séparaient le club dionysien de régional 1 et le club francilien de ligue 2. L'enjeu : accéder aux 32ème de finale de Coupe de France.
La rencontre a débuté ce samedi soir au stade Charléty à Paris, dans l'Hexagone, à 20 heures (heure Réunion), dans le vent sifflant, mais sans la pluie qui venait de cesser. Dans les tribunes des supporters, La Réunion était bien présente, scandant "974, 974" pour encourager le club dionysien.
Le Paris FC longtemps tenu en échec
Les Réunionnais avaient une stratégie, qu'ils ont déployée avec réussite pendant plusieurs dizaines de minutes : ne pas faire le jeu, défendre, gagner du temps et ne pas se retrouver en difficulté trop tôt. Mission réussie pendant toute la première partie de la rencontre : le SDFC a tenu la défense, et n'a laissé aucun but franchir la cage tenue par le gardien Tony Derfla.
Un but pour le Paris FC et une égalisation dans la foulée
Idem pendant la première quinzaine de minutes après la mi-temps, jusqu'à cette action malheureuse à la 68ème minute de match : un but contre son camp marqué par Mamoudou Diallo qui ne parvient pas à dégager le ballon. C'est dans la foulée, deux minutes plus tard, que Toufaïly Bacary, servi par Mohamed Assoumani, égalise profitant d'un vide devant le but parisien.
Un deuxième but parisien puis un troisième, fatals
Malheureusement, c'est à la 87ème minute que l'attaquant parisien Lamine Diaby Fadiga profite d'une occasion pour reprendre l'avantage en marquant le deuxième but du Paris FC. Les cinq minutes de temps additionnel n'auront pas été suffisantes pour une nouvelle égalisation des Réunionnais. D'autant qu'à la 94ème minute, le Paris FC est venu enfoncer le clou avec un troisième but, à nouveau de Lamine Diaby.
Score final : 3-1, en faveur du Paris FC, mais le SDFC aura tout tenté, parvenant à tenir en échec leur adversaire pendant la majeure partie du match.
"On a des regrets"
"On arrive à revenir en plus, alors qu'on n'avait pas trop d'occasion en première mi-temps. Ca se joue à un détail. On a des regrets, beaucoup de regrets", s'est désolé Yoan Guichard du SDFC à l'issue de la rencontre, faisant part de son immense "frustration".
"On peut sortir la tête haute"
"On y a cru, on a donné le meilleur de nous-même. Ca se voit que c'est une équipe professionnelle, ils n'ont pas besoin de beaucoup d'occasions pour marquer. (...) C'est la dure loi du monde professionnel, on est amateurs, on apprend. Mais on peut sortir la tête haute, on a donné notre maximum", lâchait quant à lui le gardien Tony Derfla.
JCTS / JL
Le Golden lion décroche son ticket pour le 32e de finale de la Coupe de France
Le Golden lion s’est imposé face au FC Métropole troyenne, pensionnaire de National 3, par 3 buts à 2. Cette victoire permet au club joséphin de se qualifier pour le 32e de finale de la Coupe de France. La rencontre a eu lieu ce samedi 9 décembre à 17h00 au stade Pierre Aliker à Fort-de-France.
Belle victoire du Golden Lion sur la pelouse du stade Pierre Aliker à Fort-de-France ce samedi (9 décembre)!
Les joueurs du club joséphin se sont imposés 3 buts à 2 face au FC Métropole troyenne, qui évolue en National 3.
Cette rencontre était très importante pour les deux sélections. Le match a démarré sous les chapeaux de roues.
Le FCMT a ouvert le score dès la 8è grâce à Madaoui sur un corner repris de la tête. Le deuxième but de la rencontre est inscrit à la 42e par Maigrot.
Avant la pause, les lions joséphins ratent quelques occasions de marquer, mais l'équipe de la Martinique ne s’est pas laissée abattre. Au retour des vestiaires, les Martiniquais multiplient les tentatives.
Remontée des Martiniquais malgré une équipe réduite
L’espoir d’une victoire renaît lorsque Lamasine du Golden Lion réduit enfin le score à la 58e.
Après le premier but Joséphin, l’équipe martiniquaise est réduite à 10 après le double carton jaune à l’encontre de Barthéléry.
L’exclusion de ce dernier n’a pas effarouché les footballeurs martiniquais. Les footballeurs du Golden Lion reviennent dans le match grâce à Singama qui égalise à la 61e.
Gracien du Golden Lion marque un 3ème but à la 92e pendant le temps additionnel.
Inès Tresident-Ranguin
8e tour de la Coupe de France de football : l'exploit du Club sportif moulien qui s'impose face au FC Fleury 91
Les Mouliens se sont imposés aux tirs au but, face au club de Nationale 2, FC Fleury 91, ce samedi 9 décembre, à l'occasion du 8e tour de la Coupe de France. Une première pour le club.
C'est dans une ambiance survoltée que le CSM affrontait le FC Fleury 91, club de Nationale 2, au stade Jacques Ponrémy, au Moule, ce samedi 9 décembre.
En première mi-temps, peu d'occasions franches. Si la formation de l'Essonne a la possession, peu de réussite devant le but de Kevin Ajax, le gardien moulien. Il faudra attendre les toutes dernières minutes du temps additionnel pour que Valentin Lavigne ouvre le score. L'attaquant de Fleury a animé les 45 premières minutes de jeu. Sur un long ballon de son latéral droit, laissé seul par la défense moulienne, il contrôle, ajuste et marque. Ajax ne peut rien faire.
Le FC Fleury 91 prend alors une longueur d'avance.
Mais au retour des vestiaires, les hommes de Richard Albert, l'entraîneur du CSM, montrent un autre visage. Vikash Tillé trouve la transversale, sur une tête.
Et vient la faute sur Krismiler Bolmin. L'arbitre indique le point de pénalty. Tillé ne sourcille pas et marque. Le CSM égalise. 1 partout, tout reste à faire, indique Richard Albert.
Nouveau changement de l'entraîneur moulien... Dès son entrée, le jeu est dynamité par l'attaquant bien connu du Moule, Ludovic Gotin.
Sur une belle passe en profondeur de Francillonne, l'attaquant moulien s'offre un tête à tête avec Vimalin. Le gardien de Fleury ne fléchit pas. Lors de la 2e tentative de Gotin, il est secondé par son défenseur.
Les minutes restantes, Fleury et le CSM font jeu égal.
Fleury tente le tout pour le tout, dans les dernières minutes et se crée une dernière occasion stoppée par Ajax.
Ce dernier cède alors sa place à l'autre gardien du CSM, Christophe Denisse, à la 95e minute, juste pour les tirs au but. C'est le tournant du match. Un coup de poker tenté par Richard Albert.
L'arbitre siffle... La séance de tirs au but commence.
Fleury marque. Gotin rate... Le CSM est mené car les hommes de David Vignes marque leur deuxième tir au but. Mais Hervieu passe au dessus de la transversale. Le CSM reprend des couleurs. Et enchaîne... Alors que Denisse fait deux arrêts monumentaux qui permettent au Club sportif moulien de remporter ce 8e tour de la Coupe de France.
Yannis Elie et Yasmina Yacou
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