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lundi 16 octobre 2023

Plus de 2 millions pour la ville du Saint-Esprit grâce au Contrat de Redressement en Outre-mer

Le maire spiritain, Fred Michel Tirault et le ministre délégué chargé des DROM, Philippe Vigier, ont signé vendredi 13 octobre 2023, un COROM - Contrat de Redressement en Outre-mer. L’État s’engage sur 3 ans pour un appui financier et technique aux villes en difficulté comme le Saint-Esprit. D’autres municipalités peuvent bénéficier de cette expérimentation en présentant leur dossier. 2,1 millions d’euros "pour parachever l'amélioration de nos comptes et contribuer à la réalisation de nos projets" s'est félicité le 1er magistrat du Saint-Esprit, après la signature avec l’Etat, à la préfecture de Martinique. Le ministre délégué chargé des DROM, Philippe Vigier, qui représentait le gouvernement à l’occasion d’une visite officielle sur l’île, a scellé ce Contrat de Redressement en Outre-mer avec Fred Michel Tirault, vendredi 13 octobre 2023. Ces 2 000 000 d’euros vont nous permettre de développer nos projets, au niveau de la reconstruction de la mairie, de l'hôpital, pour la résorption du déficit de la caisse des écoles, un déficit très ancien (…). C'est aussi un appui technique, puisque 2 agents de l'Etat seront mis à la disposition de la ville pour appuyer les services financiers, pour de l'aide technique et de l'accompagnement pour permettre à la commune d'atteindre ces objectifs. Fred Michel Tirault - maire du Saint-Esprit (page Facebook de la ville) "Assainir leur situation financière" D’autres communes peuvent présenter leur dossier pour tenter de bénéficier de ce bol d’air. Ce dispositif expérimental dit COROM qui a été introduit en loi de finances pour 2021, en pleine crise sanitaire, est doté d’une enveloppe globale de 30 M€ sur 3 ans. [Le COROM] vise à apporter le soutien de l’Etat auprès des communes ultramarines souhaitant assainir leur situation financière et réduire les délais de paiement de leurs fournisseurs locaux. Ministère de l’intérieur et des Outre-mer Les premiers Contrats ont été paraphés avec le gouvernement en 2021, en Guyane puis en Guadeloupe.

Les deux taxes minières adoptées par le Congrès en deuxième lecture

La redevance sur l'extraction minière et la taxe sur les exportations de produits miniers ont toutes deux été adoptées ce lundi soir, en deuxième lecture. Elles demeuraient en gestation depuis bientôt trois ans. Réunis en séance publique ce lundi 16 octobre, les membres du Congrès ont finalement adopté la redevance sur les extractions minières et la taxe sur les exportations de minerai. Deux projets qui avaient déjà été validés en début d'année, avant que le groupe Les Loyalistes ne demande une deuxième lecture. La séance du jour a vu les élus des groupes Rassemblement et Loyalistes répéter leur opposition aux textes en l'état. "Il faut nous concentrer à mettre toute notre énergie sur le sauvetage de nos opérateurs métallurgiques", a ainsi souligné Virginie Ruffenach, déplorant l'absence de "signaux positifs". La présidente du groupe Rassemblement a notamment alerté sur la situation de la SLN, qui doit en principe apporter une contribution supplémentaire de 800 millions de francs avec la nouvelle législation. Moins tranché ce lundi, le groupe Calédonie Ensemble s'est toutefois interrogé sur l'affectation de la redevance directement aux communes, une "première fois dans l'histoire calédonienne". "A partir du moment où l'on s'amuse à démembrer notre fiscalité en l'affectant aux communes, on ouvre une boîte de Pandore qui immanquablement, nous fera connaître d'autres demandes du même type", a averti Philippe Gomes. Le contenu des textes Dans les grandes lignes, la fiscalité minière évoluera de la façon suivante : La redevance sur les extractions de produits miniers concernera "chaque tonne de minerai extrait et valorisé". Elle sera corrélée au prix de vente du minerai concerné. Le rendement attendu est d'un milliard de francs tout au plus chaque année. Une somme qui sera partagée, à priori d'ici 2026, entre les communes dites minières (60%) et le budget de répartition de la Nouvelle-Calédonie (40%). La taxe sur les exportations ne s'appliquera qu'à partir du moment où le prix de vente de la tonne de minerai est égal ou supérieur à un certain seuil. Sur une année comme 2022, le rendement serait estimé à deux milliards de francs. Retrouvez ici notre article complet sur les deux taxes dites minières. Valentin Deleforterie

La Martiniquaise Kelyiane Julus championne de la Caraïbe de cyclisme dans la catégorie Espoirs

Le championnat de la Caraïbe de cyclisme réussit à Keyliane Julus. En déplacement ce week-end en Guadeloupe, elle brille au milieu des dix-huit délégations de la Caraïbe présentes à Petit Canal et aux Abymes. C'est un doublé en catégorie espoirs pour la Martiniquaise Keyliane Julus. Dimanche après-midi (15 octobre) durant l'étape en ligne aux Abymes longue de 69 kilomètres, la redoutable Guadeloupéenne Clémence Briche est à la hauteur de sa réputation. Sa puissance lui permet de décrocher la victoire devant la Jamaïcaine Llori Shape pour 6 centièmes de secondes. Keyliane Julius complète ce podium féminin. Une autre coureuse de la sélection de Martinique, Beatrice Peronet termine à la 4e place. Samedi 14 octobre, Keyliane Julus décroche le titre de championne espoir de la Caraïbe sur le contre-la-montre individuel de 20 km à Petit-Canal en Guadeloupe. Elle termine avec un temps de 34 minutes 01 seconde et 33 centièmes. Elle devance de 1 minute et 24 secondes la Bermudienne Liana De Modeiros. La jeune femme confirme année après année, son énorme potentiel. Alain Petit

Mobilisation à Saint-Laurent en hommage à Queensha 3 ans, victime de violences

Saint-Laurent du Maroni, le 14 octobre 2023 - Une marche blanche unissant communautés et associations s'est tenue à Saint-Laurent du Maroni en mémoire émue de Queensha, 3 ans, mettant en lumière la gravité des violences familiales.Ce samedi matin à Saint-Laurent du Maroni, une onde de tristesse et de solidarité a parcouru les rues lors d'une marche blanche organisée en mémoire de Queensha, décédée le 6 octobre. La fillette de 3 ans a tragiquement perdu la vie dans des circonstances violentes. La marche, se voulant un espace de souvenir et de respect, a modifié l’ambiance habituelle du marché central, connu pour sa joie et son animation, en un lieu de recueillement poignant. Association et citoyens unis pour une cause Unissant leurs forces pour une cause commune, le collectif "Soholang Pikin" et l'association "Tròp Violans", tous deux actifs dans la lutte contre la violence et l'injustice, ont marché avec la famille et les amis de Queensha. Ils ont voulu, par cette action commune et paisible, exprimer la nécessité de sensibiliser davantage sur les violences faites aux enfants et de faire toute la lumière sur les circonstances du drame.
Eric Léon

Cyclisme : Damien Urcel sacré Champion de la Caraïbe sur route 2023

Le coureur de la sélection de la Guadeloupe s'est imposé en solitaire, au terme des 139,800 kilomètres du parcours, ce dimanche 15 octobre. Il devance un autre coureur de la sélection, Mathieu Pellegrin, deuxième. Doublé guadeloupéen sur l'épreuve en ligne des Championnats de cyclisme de la Caraïbe sur route 2023. Damien Urcel s'est imposé en solitaire, aux Abymes, ce dimanche 15 octobre. Une victoire éclatante pour le coureur. Une victoire d'équipe La sélection de la Guadeloupe se savait attendue... Elle a répondu présent. Très tôt, la sélection de la Guadeloupe fait exploser le peloton. Les intentions sont claires. La victoire, sinon rien... Les hommes de Dominique Donnat placent Urcel à l'avant. Trois coureurs prennent la poudre d'escampette... Damien Urcel se retrouve rapidement aux côtés du Barbadien Gregory Vanderpool et du Martiniquais Owan Nubul. Ce dernier finit par être lâché dans le 4e tour de circuit. Pendant 70 kilomètres, Urcel et Vanderpool forment un duo avant que le sociétaire de l'USCG, ne décide de faire cavalier seul. Dans le 5e tour de circuit, il lâche son acolyte dans l'ascension de Masselas, devant une foule en délire. Urcel fait alors cavalier seul sur les 30 kilomètres de course restants et s'impose avec panache. Cerise sur le gâteau, le second de l'épreuve est son coéquipier, Mathieu Pellegrin qui devient vice-champion de la Caraïbe. Red Walters de la Grenade prend la troisième place. Une belle saison pour le cyclisme guadeloupéen Damien Urcel vient conclure une saison faste pour le cyclisme guadeloupéen. Le coureur démontre encore une fois qu'il faut compter avec lui. Lors du Tour de la Guadeloupe, en août dernier, il a rivalisé avec les meilleurs, dans la montagne, afin de remporter le maillot de meilleur grimpeur sur cette édition. Sans oublier la belle victoire de Benjamin Le Ny sur la 73e édition du Tour de la Guadeloupe. Puis celle de Meving Gène, sur le Tour de Guyane, en août dernier. Yasmina Yacou, Daniel Marius et Luc Archimède

dimanche 15 octobre 2023

À la Busserine, dans les quartiers nord de Marseille, la mémoire vive de la Martiniquaise Françoise Ega

Née en 1920 à Morne Rouge, en Martinique, cette femme de ménage devenue écrivaine à ses heures perdues a toujours combattu l'injustice, les inégalités et les discriminations. Dans le quartier marseillais où elle s'est installée avec sa famille et dont une rue porte son nom depuis 2019, elle a laissé une trace indélébile. Aujourd'hui, ses enfants continuent d'agir contre l'illettrisme au sein du Comité Mam'Ega. En plein cagnard du mois de juin, Emmanuel Macron fait une sortie remarquée à la Busserine, un des quartiers nord de Marseille. Depuis son arrivée au pouvoir, il a multiplié les visites dans la cité phocéenne, faisant de la deuxième ville de France son laboratoire des politiques publiques. Car, à Marseille, tout reste à faire : éducation, sécurité, santé, pauvreté... Dans les quartiers nord bâtis dans les années 1960, le président fait une halte dans le gymnase de la Busserine, situé rue Françoise Ega. Parmi les habitants venus l'apercevoir, Jean-Marc Ega, un des fils de Françoise. L'homme aux cheveux courts et grisonnants est président de l'association créée en hommage à sa mère, et dont les locaux se situent à quelques pas du gymnase : le Comité Mam'Ega. Trois mois après le passage du chef de l'État, qui n'a pas vraiment impressionné la famille Ega, l'ambiance est calme dans le quartier, qui fait partie d'un plus grand ensemble nommé Grand Saint-Barthélemy III. En ce début d'automne, le soleil tape les immeubles. L'air est étouffant. Des monticules de détritus posés dans la rue apparaissent çà et là. Une voiture passe au ralenti. "C'est plutôt calme aujourd'hui", indique Jean-Pierre Ega, le frère de Jean-Marc. Fin connaisseur des moindres recoins du quartier, ce sexagénaire montre l'ancien immeuble où il vivait avec ses parents et ses quatre frères et sœur. "J'ai habité là, au 4ᵉ étage", dit-il. Au rez-de-chaussée de ce même immeuble, une énorme inscription au-dessus d'une double porte vitrée annonce le "Comité Mam'Ega".
Après une vie d'artiste-chorégraphe, puis d'éducateur spécialisé dans le quartier, Jean-Pierre a quitté la Busserine pour aller vivre dans un coin plus tranquille. Mais il revient régulièrement dans le coin. "C'est mon chez-moi de cœur ici, mais on a pris la distance qu'il fallait pour survivre et voir le monde." Au bout de la rue, en temps normal, un gamin passe la journée assis, à surveiller les allers et venues dans le secteur, afin de s'assurer que le trafic de drogue se déroule tranquillement. Ce jour-là, le "chouf" est installé un peu plus loin. Depuis des années, le trafic de drogue, et toute l'économie informelle qui en découle, a pris en étau les cités du nord de Marseille, régulièrement théâtre de règlements de compte entre bandes rivales. Au grand dam des habitants, qui peuvent parfois être pris entre deux feux. Au mois de juillet, quatre personnes ont été interpellées par les forces de l'ordre après une fusillade en plein milieu de journée. Aucune victime n'a été à déplorer. Mais l'incident témoigne d'une certaine tension dans les environs. Pourtant, ça n'a pas toujours été comme ça. Jean-Pierre Ega se souvient de l'arrivée de sa famille dans le quartier en 1969. Il avait 12 ans. "C'était un quartier bien sympathique, raconte-t-il. Avec mes frères et sœurs, on allait chercher le lait à la ferme, on amenait du pain aux cochons, on récupérait des légumes...". Une ville dans la campagne. Mais, depuis, les immeubles ont poussé comme des champignons. L'espace s'est urbanisé. "Lettres à une Noire" Les époux Ega, originaire de la Martinique, sont arrivées dans l'Hexagone pendant la Seconde guerre mondiale. Le père, Franz, était infirmier militaire. La mère, Françoise, était engagée dans les Forces françaises libres. À la fin de la guerre, le couple voyage dans plusieurs pays d'Afrique, où nait leur premier enfant, avant de s'installer à Marseille. Dans son quartier, Françoise Ega, qui "avait l'engagement chevillé au corps", s'implique pour sa communauté en créant une association antillo-guyanaise. Militante et lanceuse d'alerte de son temps, la Martiniquaise, portée par les idéaux égalitaires des années 1960, tente une expérience sociale et décide de se mettre dans la peau des jeunes domestiques antillaises travaillant à Marseille. Elle se fait embaucher pour des ménages et expérimentera alors une forme d'esclavage moderne, qu'elle raconte dans un livre publié en 1978 Lettres à une Noire - Récit antillais (éditions Lux).

Drogue en Guyane : le 100% contrôle à l'aéroport efficace mais contesté

Instauré il y a un an, le contrôle systématique en Guyane des voyageurs, afin d'empêcher les mules d'acheminer de la drogue, a permis de diminuer fortement les saisies de stupéfiants à l'arrivée dans l'Hexagone, mais certains contestent en justice une dérive arbitraire.En Guyane, 80% des 982 kilos de drogues saisis en 2022 l'ont été à l'aéroport, avait affirmé le directeur régional des douanes Richard Marie en mai dernier. Alors, pour enrayer le phénomène des mules, ces passagers qui transportent des stupéfiants dans leurs bagages ou en les ingérant, les forces de l'ordre ont commencé, il y a un an, à contrôler l'intégralité des passagers partant de Guyane à destination de l'Hexagone. Cette politique du 100% contrôle menée à l'aéroport international de Cayenne Félix-Éboué, unique porte de sortie directe vers l'Hexagone, a permis de "diminuer d'un facteur deux à trois" les saisies à l'arrivée dans la métropole, a indiqué à l'AFP le préfet Antoine Poussier. Depuis le début de l'opération, les quantités de cocaïne saisies en Guyane sont supérieures aux années précédentes.
Pour le préfet, "cela prouve une pression judiciaire efficace". Entre le 31 octobre 2022 et le 10 novembre 2023, 808 kilos de drogue ont été interceptés et 574 personnes interpellées, selon les chiffres de la préfecture. Manque à gagner : 50 millions € Il faut ajouter à cela "les quantités potentielles transportées par les personnes empêchées d'embarquer", poursuit Antoine Poussier. Car, en cas de doute, les forces de l'ordre peuvent interdire l'embarquement à certains passagers sur une durée de plusieurs jours grâce à des arrêtés préfectoraux. Le moyen de paiement des billets, les intentions de voyage, le comportement, sont autant d'indices pour que "les fonctionnaires de police identifient les personnes sur lesquelles nous avons de fortes présomptions d'implication dans le trafic de drogue", explique Philippe Jos, le directeur territorial de la police nationale. Le 100% contrôle permet de saisir davantage de cocaïne au départ, mais aussi d'empêcher des personnes de traverser l'Atlantique, sans pour autant procéder à leur interpellation. Seul un faisceau d'indices oriente les policiers qui décident d'appliquer ou non cette mesure. Environ 10.000 de ces arrêtés ont été pris depuis le 31 octobre 2022, parfois à l'encontre des mêmes personnes qui se présentent à plusieurs reprises. Avec cet outil, le manque à gagner pour les trafiquants se situe "entre 40 et 50 millions d'euros", estime Philippe Jos. Sans compter la drogue saisie à l'arrivée puis lors des enquêtes qui permettent de remonter les filières. "Dérive de l'autorité" Mais, en septembre, deux voyageurs ayant fait l'objet de tels arrêtés en ont appelé à Davy Rimane, député de la 2ᵉ circonscription de Guyane, rattaché à la Nupes. "On est dans une dérive de l'autorité préfectorale", dénonce cet élu. Les arrêtés concernant ces deux personnes ont été suspendus par la justice administrative après une action en référé-liberté. "Nous allons saisir le tribunal sur le fond pour attaquer ces arrêtés qui n'ont aucune base juridique viable", prévient Davy Rimane. L'avocat Patrick Lingibé, qui a obtenu les deux suspensions, affirme qu'il s'agit "d'une attaque à la liberté d'aller et venir". Pour lui, en France hexagonale, ce système entraînerait un tollé, "ça ne passerait pas devant une juridiction au niveau national", assure-t-il. Le député Davy Rimane dénonce lui un "contrôle au faciès", ce que réfute le préfet. "Les deux grands axes du contrôle sont l'attitude et l'organisation du voyage", rappelle Antoine Poussier, assurant que l'origine des passagers ne fait pas partie de ces axes. Les mules présumées en liberté Davy Rimane regrette aussi que les institutions n'aillent pas au bout de leur logique et laissent en liberté les mules présumées, quelle que soit leur nationalité, sur le territoire guyanais, simplement empêchées d'embarquer pour quelques jours. Selon un rapport sénatorial de 2020, 15% à 20% de la cocaïne arrivant dans l'Hexagone transiterait par la Guyane. Les dispositifs des passeurs évoluent constamment pour s'adapter aux contrôles. "On ne prétend pas que ce contrôle va éradiquer le trafic de cocaïne, on essaie d'empêcher ce mode de transport par des particuliers", résume le préfet. Outre-mer la 1ère avec AFP

Le Golden Lion renoue avec la victoire en battant le CS Vauclinois et se qualifie pour la coupe de France de Football

golden lion Le 5e tour de la coupe de France zone Martinique s'est joué ce samedi 14 octobre 2023 avec un match en haut de l'affiche opposant le Golden Lion et le CS Vauclionis, lanterne rouge du championnat de R1. Les joséphins ont renoué avec la victoire, de quoi redonner le moral à cette formation très sollicitée. Depuis le début de la saison, les joséphins du Golden Lion sont sur tous les fronts et peinent en championnat de R1. La rencontre de ce 14 octobre 2023 face au CS Vauclinois était délicate car les joueurs de Saint-Joseph devaient composer pour ce match en coupe de France, avec un effectif réduit. Certains joueurs sont réquisitionnés en sélection et d'autres blessés comme Kevin Parcemin. En face, les Vauclinois fraîchement promus en R1, rencontrent aussi des difficultés en ce début de saison et sont à la recherche d'une victoire pour redonner le moral au collectif. Le triplé d'Alvyn Lamasine Alvyn Lamasine prend l'avantage pour le Golden Lion à la 19e minute et donne le ton en ouvrant le score. C'est le même Lamazine qui marque un but supplémentaire en prenant de vitesse la défense vauclinoise et en lobant le portier du CSV. Le calvaire a continué pour les vauclinois. Cette fois-ci c'est Thierry Catherine qui marque en force sur pénalty dans l'axe du but du gardien, à la 25e minute de la seconde mi-temps. Le coup de grâce est donné en fin de seconde période par Lamazine qui à la 40e minute, réalise un triplé et qualifie définitivement le Golden Lion pour le prochain tour de la coupe de France, avec ce score de 4 buts à 0 pour les joséphins qui renouent avec la victoire.
Martinique la 1 ERE

Avant l'élection de Miss France, Miss Tahiti prend la pose

Le compte à rebours a débuté pour l'élection de Miss France ! Cette année l'événement est prévu à Dijon en Bourgogne Franche Comté. Parmi les candidates, notre Miss Tahiti Ravahere Silloux. Avant le grand départ au mois de novembre, la jeune et jolie vahine a effectué un shooting photo.Miss Tahiti prête à relever le défi Miss France ! Pour la jeune femme de 24 ans, c’est un véritable marathon qui commence. "J'aime beaucoup faire des photos, j'ai une passion pour le mannequinat. Aujourd'hui c'est particulier, c'est le shooting officiel pour Miss France. J'ai attendu ce shooting avec impatience et j'ai hâte de voir le résultat", dit Ravahere.
Photographe officiel de Miss Tahiti depuis plus de dix ans, Teikidev sait combien ces clichés seront importants dans le parcours de la candidate à Miss France. "Il faut la rendre la plus belle possible, de faire en sorte qu'elle sorte du lot au milieu des autres miss en France. [Quel est le secret ?] Qu'elle reste naturelle, qu'elle soit elle-même. Ca roule tout seul...Elle dégage une belle énergie, une joie de vivre, un sourire très communicatif...Cette beauté naturelle, je pense que c'est ce qui fait sa différence", explique le photographe chevronné. Une différence qui fascine déjà les touristes de l’Hexagone. "Superbe ! Elle est vraiment très belle, je n'ai pas eu l'occasion de rencontrer une miss, mais de visu je voterai pour elle. [Elle pourrait être Miss France ?] Absolument, on y compte bien, on participera", dit une touriste de passage à la mairie de Papeete. ET/Cybèle Plichart

Le relais du RCM sacré champion de France sur 4x100 mètres, intouchable en série comme en finale.

Les mahorais, favoris du relais 4x100m, ont décroché le titre de champion de France, ce samedi à Blois, dans l'hexagone.Ils se l'étaient promis, ils l'ont fait. "La dernière danse", annonçait par Raphaël Mohamed, est un chef-d’œuvre. Les athlètes du RCM, intouchables ce samedi, en série puis en finale, à Blois, se quittent avec le titre de championnat de France de relais et la médaille d'or autour du cou. Qualifié en finale, avec le meilleur temps des séries La journée a débuté sur les chapeaux de roues avec le meilleur temps signé en série. Le relais mahorais remporte sa série en 41"56, malgré l'absence de Raphaël Mohamed, blessé à l'entraînement en début de semaine. Il a été remplacé par Mohamed Ousséni, le cinquième homme du relais du RCM.En finale, c'est lui qui a conclu la course parfaite, dans le même temps qu'en série. Il se permet même le luxe de se retourner pour se rendre compte de l'avance confortable qu'il dispose sur ses poursuivants. Mayotte, grâce aux athlètes du RCM, décroche donc un titre de champion de France en athlétisme. Les garçons, eux, referment de la plus belle des manières la parenthèse enchantée qu'ils vivent ensemble depuis les jeux des îles de Madagascar, où ils avaient récolté quatre médailles dont deux en or. Aurélien Février

samedi 14 octobre 2023

Démantèlement d’un réseau de proxénétisme à Grand Baie : deux personnes interpellées

Deux individus sont soupçonnés d’avoir tiré profit des activités de prostitution d’une dizaine de personnes étrangères, à Grand Baie (Le Gosier), en louant des "chambres" de fortune. Ils seront jugés en comparution immédiate. Deux prévenus risquent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement ; des faits de proxénétisme aggravé leur sont reprochés. Plusieurs victimes présumées, des personnes étrangères, ont été identifiées ; elles devaient louer des "chambres" précaires pour s’adonner à leurs activités tarifées. Les deux mis en cause ont dégagé plus de 4000 euros par mois, sur plusieurs années, grâce à ce système. Ils ont été interpellés, mardi dernier (10 octobre 2023), lors d’une descente de police au cœur du quartier de Grand-Baie, au Gosier. Après 96 heures de garde à vue, ils seront déférés, en vue de leur jugement en comparution immédiate. Le démantèlement de ce réseau de proxénétisme a été annoncé par la procureure de la République de Pointe-à-Pitre Caroline Calbo, dans un communiqué, ce vendredi 13 octobre 2023. Ce coup de filet est synonyme de concrétisation de l’intensification de la lutte contre ce fléau, ainsi que la traite d’êtres humains, impulsée par les groupes locaux de traitements de la délinquance (GLTD). Dans ce cadre, le Parquet a saisi la division de l’investigation spécialisée de la police nationale d’une enquête préliminaire. Après plusieurs mois d’investigations et de surveillance, les policiers ont mis à jour l’activité de prostitution, dans une dizaine de "chambres" préfabriquées, faites de tôles. 26 agents ont donc fait une descente sur place, mardi. Ils ont mis la main sur 10 prostituées et un client. Les perquisitions ont confirmé leurs soupçons, quant à ce qui se tramait dans les locaux de fortune. Guadeloupe La 1ère

À Mayotte, "montée en puissance" difficile de la distribution d'eau en bouteille

Plusieurs problèmes logistiques devront être réglés pour permettre la montée en puissance à partir de mi-novembre de la distribution de bouteilles d'eau gratuites aux habitants de Mayotte, privés d'eau courante par la sécheresse, a constaté vendredi le comité de suivi de la ressource en eau.Alors que la crise de l'eau se poursuit à Mayotte, l'État tente de préparer la distribution de bouteilles d'eau gratuites comme il l'avait promis. "À partir de mi-novembre, on devrait distribuer de l'eau en bouteille à l'ensemble de la population qui nous sollicitera", a ainsi déclaré le préfet du département, Thierry Suquet, lors de la réunion de ce comité à Mamoudzou vendredi. Le ministre délégué chargé des Outre-mer, Philippe Vigier, avait annoncé début septembre la distribution gratuite de deux litres d'eau par personne et par jour aux personnes fragiles. La mesure, qui ne concernait que 50.000 personnes au départ, a peu à peu été élargie, et mardi dernier le ministre a annoncé que toute la population mahoraise en bénéficierait à partir de la mi-novembre. "C'est un enfer" L'exercice soulève cependant plusieurs problèmes logistiques. "La distribution de bouteilles d'eau à l'unité engendre des difficultés pour les populations qui doivent en transporter plusieurs. Il faut réfléchir en termes de packs d'eau, ou repenser les emballages", a ainsi indiqué le directeur général des services de la mairie de Mamoudzou, Philippe Ramon. Un point de vue partagé par la députée Liot Estelle Youssouffa : "C'est un enfer pour les équipes municipales et les personnes qui reçoivent les bouteilles." "La question du passage à l'unité du pack se pose, mais nos stocks sont en flux tendus. Il faut les étudier pour déterminer si l'on peut passer à cet échelon sans impacter les réserves", a répondu André Lemierre, du cabinet du préfet de Mayotte. Face au problème que pose la mobilisation des effectifs des collectivités, le préfet chargé de la mission eau, Gilles Cantal, réfléchit à "la mise en place d'une base vie pour permettre un renfort considérable de personnel". Des sanctions jusqu'à 1.500 € Autre mesure pour faciliter l'accès à l'eau en bouteille pour les Mahorais : un encadrement plus strict des prix des packs d'eau, qui ne doivent pas être supérieurs à ceux pratiqués début juillet 2023. "À partir de la semaine prochaine, tous ceux qui ne respecteront pas l'arrêté préfectoral seront sanctionnés", a promis Thierry Suquet. Des sanctions jusqu'à 1.500 euros pour chaque produit soumis à une vente irrégulière. Depuis mercredi, la période d'accès à l'eau courante pour les Mahorais est réduite à 18 heures au lieu de 24 heures, et ce un jour sur trois. Le département le plus pauvre de France, dans l'océan Indien, subit sa plus importante sécheresse depuis 1997, alors que son approvisionnement dépend largement des eaux pluviales, conservées dans deux retenues collinaires. Outre-mer la 1ère avec AFP

Filière canne : un plan de relance pour rehausser les niveaux de production à La Réunion

La préfecture de La Réunion présente, ce vendredi 13 octobre, un plan de relance pour rehausser les niveaux de production de la filière canne à La Réunion. Elle assure qu’une nouvelle dynamique lancée. Une enveloppe de 9,2 millions d’euros sera mobilisée.Un plan de relance de la production dans la filière canne à La Réunion a été présenté, annonce ce vendredi 13 octobre, la préfecture de La Réunion. La reconquête des tonnages de cannes Elle rappelle que ce plan avait déjà été présenté le 10 octobre dernier lors du comité paritaire interprofessionnel de la canne et du sucre (CPCS). Il a été élaboré "en concertation avec l’ensemble des acteurs de la filière", ajoute la préfecture qui salue "cette avancée importante dans la reconquête des tonnages de cannes nécessaire au maintien de cette filière pivot de l’agriculture et de l’économie réunionnaise". Subventions et garantie bancaire Ce plan "s’appuie sur des aides directes aux planteurs et sur la possibilité, pour les planteurs qui le souhaitent, de disposer de la trésorerie nécessaire à la bonne mise en œuvre de l’itinéraire technique". Une enveloppe de 9,2 millions d’euros sera mobilisée, composée de 6 millions d’euros versés par les sucreries et de 3,2 millions d’euros versés par l’État. La préfecture explique qu’une "partie de ce montant sera utilisée en subventions et une autre partie permettra d’apporter une garantie bancaire, permettant de contracter 16 millions d’euros d’emprunt bancaire". Un niveau de production supérieur à 1,7 million de tonnes par an Pour les autorités, "l’objectif est de retrouver, avant la fin de la période couverte par la convention canne actuelle (2027), un niveau de production supérieur à 1,7 million de tonnes par an, afin de fournir les volumes de cannes nécessaires à l’équilibre économique des filières sucre et rhum, mais aussi pour produire une quantité significative d’électricité renouvelable issue de la bagasse de canne destinée aux Réunionnais". Encore de faibles tonnages cette année La campagne sucrière actuelle s’annonce comparable à celle de l’année dernière, avec de faibles tonnages. "Cette baisse de la production s’explique notamment par les conditions climatiques défavorables (sécheresses successives) et par la difficulté à lutter contre la prolifération des mauvaises herbes dans les parcelles due aux retraits de certaines molécules", rappelle la préfecture. LP • Publié le 13 octobre 2023 à 10h21

Une infirmière guadeloupéenne arrêtée à l'aéroport d'Orly avec 8 kg de cocaïne échappe aux poursuites judiciaires

En provenance de Pointe-à-Pitre, vendredi 6 octobre 2023, une infirmière guadeloupéenne a été arrêtée à l’aéroport d’Orly avec 8,5 kg de cocaïne dans ses bagages. A l’issue de sa comparution immédiate au tribunal de Créteil (Val-de-Marne), quatre jours plus tard, cette infirmière de 38 ans a finalement été relaxée par la justice. Une femme âgée de 38 ans a été appréhendée, vendredi 6 octobre 2023, à l'aéroport d'Orly, en possession de 8,5 kg de cocaïne dissimulés dans ses bagages. L'accusée, une infirmière originaire de Guadeloupe, venait de Pointe-à-Pitre ce jour-là. Lors de l'inspection de ses bagages, les douaniers ont fait une découverte : des noix de coco creuses contenant chacune 2,5 kg de cocaïne, et 6 kg supplémentaires de cette drogue dissimulés dans un double-fond du bagage. L'information est relayée par le journal "Le Parisien". L'affaire a été portée devant le tribunal correctionnel de Créteil en comparaison immédiate le mardi 10 octobre. L'infirmière guadeloupéenne, dont la vie professionnelle ne laissait présager aucun lien avec le monde de la criminalité, a expliqué qu'elle rendait service à un ami. Elle prétendait devoir remettre ce bagage compromettant à un proche en France. Cette explication, bien que surprenante, a été jugée crédible par les enquêteurs. Dans le rapport de police, l'enquêteur en charge de l'affaire a déclaré qu'aucun élément ne permettait de mettre en doute la version de la femme. Contrairement aux profils habituels des "mules" impliquées dans le trafic de drogue, cette infirmière ne correspondait en rien à ce stéréotype. Son absence de casier judiciaire, son métier respectable et l'absence d'antécédents criminels ont joué en sa faveur. Finalement, l'accusation d'importation de stupéfiants n'a pas été retenue contre elle. Le tribunal de Créteil a pris une décision surprenante : elle a été relaxée. Libérée du poids de l'accusation, l'infirmière guadeloupéenne est ressortie libre du palais de justice. Jean-Claude Samyde

Sainte-Rose : les pompiers trouvent une victime entièrement recouverte d’abeilles

Un garçon de 21 ans a chuté d’un cocotier, après avoir été attaqué par des abeilles, à Bis Sainte-Rose. Suite à l’intervention conjuguée du SDIS, du SMUR et d’un apiculteur, il a été conduit au CHU, dans un état grave. Suite à un appel à l’aide passé au Service départemental d’incendie et de secours (SDIS), à 10h28, ce vendredi 13 octobre 2023, dix sapeurs-pompiers se sont rendus au chemin de Belle Rivière, à Bis (commune de Sainte-Rose). À leur arrivée sur place, ils ont trouvé un garçon de 21 ans, au sol, complètement recouvert d’abeilles. Les insectes, issus de plusieurs essaims, ont attaqué la victime, alors qu’elle grimpait dans un cocotier. Le jeune homme a, par ailleurs, chuté d'une hauteur de trois mètres environ, lors de l’attaque des dangereuses assaillantes. Il était conscient, lors de sa prise en charge. L’intervention a nécessité la mobilisation d’un apiculteur. La victime, dans un état grave, a ensuite bénéficié d’un transport médicalisé, en compagnie du médecin du Service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR), jusqu’au Centre hospitalier universitaire (CHU). Nadine Fadel