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samedi 14 octobre 2023
Ligue des Nations de la Caraïbe : la Martinique s'impose face au Salvador au stade Pierre Aliker
Les Martiniquais ont remporté la rencontre sur le score de 1 but à 0 ce vendredi soir (13 octobre 2023) face au Salvador au stade Pierre Aliker à Fort-de-France. La Martinique se maintient en ligue A.
Qui aurait pu penser que ce but marqué par Jonny Marajo à la 22e minute serait le seul de cette rencontre opposant la Martinique au Salvador ?
Des Matinino dans la maîtrise
Dans un stade Aliker complètement acquis, les Matinino ont dominé tout le début du match face à une sélection du Salvador en difficulté physiquement.
C'est la Martinique qui ouvre le score avec un but de Johnny Marajo à la 22e minute. Mais ce début de match est aussi marqué par la blessure de ce joueur remplacé par Kilian Polomat à la 38e minute.
À la mi-temps le score est toujours de 1 but à 0 en faveur de la Martinique.
De retour sur le terrain, la Martinique confirme sa domination, mais ne marque pas. Les changements se multiplient pour les deux équipes.
À la 73e, après un beau geste, Brighton Labeau manque le but en tirant à côté.En fin de rencontre, le Salvador se montre plus offensif. Mais le gardien Yanis Clémentia tient bon.
Labeau manque encore un duel face au gardien. Puis une tentative du Salvador se termine sur le poteau.
Les 4 minutes de temps additionnel n'y changeront rien. La Martinique s'impose sur le score de 1 but à 0.
Les deux équipes se revoient très vite puisqu'une nouvelle rencontre est prévue mardi 17 octobre 2023 au stade Jorgé Gonzalez à San Salvador.
Peggy Pinel-Féréol - Daniel Lordinot
vendredi 13 octobre 2023
Pourquoi les Calédoniens consomment-ils autant de boissons sucrées ?
Un tiers des Calédoniens consomment des boissons sucrées tous les jours. Au détriment de leur santé et de leur porte-monnaie. Pour les convaincre de changer leurs habitudes, l’Agence sanitaire et sociale de Nouvelle-Calédonie a commandé une étude. L'idée : connaître leurs motivations. Les résultats viennent d’être publiés.
Comment convaincre quelqu’un qui achète des boissons sucrées d’arrêter alors qu’il pense faire plaisir, se donner un coup de boost ou s’offrir un petit réconfort ? En apprenant à connaître ses motivations. C’est le but d’une enquête qui a été lancée par l’Agence sanitaire et sociale de Nouvelle-Calédonie (ASS-NC) avec la Communauté du Pacifique Sud (CPS) en 2022. Ses résultats viennent d’être publiés.
“Le problème numéro un de santé publique en Nouvelle-Calédonie, c’est l’obésité. Cette obésité, elle est liée en grande partie à des problèmes d’alimentation” et notamment à la consommation de produits sucrés, rappelle le docteur Dominique Megraoua, responsable diabète à l’ASS-NC. “Les aliments sucrés n’amènent rien d’essentiel à la santé”, poursuit-il. Pas de vitamines, de sels minéraux, de fibres, d’acides gras et aminés. “Ce sont des calories vides.”
Le sucre, facteur de nombreuses maladies
Dont les conséquences sur la santé peuvent être graves. L’obésité, mais aussi “le diabète, première cause de prise en charge longue maladie à la Cafat, l’hypertension artérielle, l’excès de cholestérol, les crises de goutte, l’apnée du sommeil et la plupart des cancers”, décrit le docteur Dominique Megraoua.
Mais le répéter ne suffit pas à changer les comportements. Car la plupart des inconditionnels de boissons et produits sucrés n’arrivent pas à prendre conscience de leur caractère nocif. Les représentations sociales qu’ils en ont sont plus fortes. L’étude a permis d’en déterminer certaines.
"Valoriser le modèle alimentaire traditionnel"
Chez le consommateur affectif (en général, une femme entre 30 et 60 ans, mère et/ou grand-mère, d’origine océanienne, qui vit en milieu tribal), la boisson sucrée est par exemple “un moyen de faire plaisir à portée de porte-monnaie", une récompense offerte aux enfants, un “don” dans les relations sociales, lors des rassemblements coutumiers par exemple. Ne pas acheter quelque chose serait mal vu. Résultat : “l’eau n’apparaît plus lors de certaines cérémonies”, constate le médecin.
Pour toucher ce public, l’enquête donne au moins deux conseils. "Valoriser le modèle alimentaire traditionnel océanien", le “naturel” contre le magasin, la production “vivrière” ou le comportement des “vieux” dans les messages de prévention. Et "les loisirs non-matériels : passer du temps à la rivière, jouer dehors...”
Des leviers pour “guider la population”
“Contrer l’idée du plaisir “accessible” en révélant son coût direct dans le budget total d’une famille" est une autre proposition. Elle cible notamment les consommateurs qui vivent plutôt en milieu urbain, ne prennent pas toujours le temps de manger et associent le sucre à un “boost” ou à “une rare satisfaction accessible”.
D’autres consommateurs vont aller jusqu’à trouver “une source de réconfort, de décompression voire d’échappatoire" dans le sucre. Parfois développer “un comportement presque addictif”. Le docteur Dominique Megraoua cite les jeunes. Mais ces derniers ont souvent intégré des messages de prévention, souligne l’étude. Des messages qui restent des repères dans un coin de leur tête.
Une vingtaine de leviers sont proposés par les rapporteurs de l’enquête “pour guider la population vers des modes de vie plus sains”. Ils sont désormais entre les mains des pouvoirs publics.
Cécile Rubichon et Brigitte Whaap
"Vendredi noir" : les médecins généralistes en grève, également en Guadeloupe
Les médecins généralistes sont en grève, ce vendredi, pour réclamer la revalorisation du coût de la consultation. Ils ont également dans leur collimateur, le projet de loi sur l’accès aux soins, qui pourrait leur octroyer une responsabilité territoriale.Le temps d’une journée, ce vendredi 13 octobre 2023, les médecins généralistes de France raccrochent leurs stéthoscopes. Ils sont en grève, notamment pour dénoncer le tarif des consultations, qu’ils jugent insuffisant.
À l’échelle nationale, treize organisations syndicales réclament une revalorisation à au moins 30 euros, plutôt que les 25 euros actuellement instaurés. Ce mouvement est aussi suivi en Guadeloupe. Cette unanimité, pour un "vendredi noir", des organisations représentatives des médecins libéraux, des syndicats de jeunes médecins et d’internes, ainsi que du collectif Médecins pour demain est d’ailleurs historique.
Tous ont, dans leur viseur, la loi Valletoux sur l'accès aux soins et la revalorisation des tarifs des consultations de base. Le texte correspondant doit être examiné par les Parlementaires la semaine prochaine.
Pour l’heure, une hausse à 26,50 euros pour les généralistes et, par ailleurs, de 30 à 31,50 euros pour les spécialistes, est prévue, à partir du 1er novembre prochain, dans l’Hexagone.
En Guadeloupe, le tarif de la consultation de base est d’ores et déjà de 29,00 euros ; la hausse d’1,50 euro est aussi valable pour les praticiens locaux.
Quoi qu’il en soit, pour les professionnels concernés, l’augmentation annoncée est moindre que le niveau d’inflation, alors que les généralistes font face à des charges diverses et variables, d’un cabinet à l’autre.
"On ne fait pas cela de gaieté de cœur, mais on ne peut plus laisser se dégrader notre secteur sans réagir. On ne peut plus exercer la médecine dans ces conditions", explique Frédérique Dulorme.
Si la médecine séduit moins les jeunes générations, la problématique d’accès au soin sera accentuée, au fil du temps
Chantal Horn, avec Nadine Fade
De plus en plus de femmes ont recours à l'avortement en Martinique
Le nombre d'interruptions volontaires de grossesse (IVG) a explosé ces dernières années. Près de 2 200 avortements sont recensés chaque année en Martinique. Le niveau le plus haut depuis 5 ans.
C'est au Centre d'orthogénie de la Maison de la Femme, de la Mère et de l'Enfant (MFME) que viennent les femmes qui ont fait le choix d'un suivi à l'avortement. Selon les derniers chiffres, elles sont 2189 à l'avoir pratiqué en Martinique. 1000 femmes de plus ont eu recours à l'IVG (interruption volontaire de grossesse).À son bureau de l'avenue des Caraïbes à Fort-de-France, Marie-France Lenogue conseillère conjugale du CPIOF (centre de planification, information et orientation familiales), reçoit ces femmes. Cette institution pilotée par la Collectivité Territoriale de Martinique dirige toutes celles qui par choix ou accident de vie décident d'interrompre une grossesse.
Audrey Govindin , Peggy Pinel-Fereol
Première journée du procès d'Ary Chalus au Tribunal correctionnel de Basse-Terre
Le procès d'Ary Chalus s'est ouvert ce jeudi matin. Le président de Région, comparait devant le tribunal correctionnel de Basse-Terre. Un procès qui va durer deux jours. Il est soupçonné de financement illégal de sa campagne de 2015. Il risque une peine d'inéligibilité.
Ce matin devait débuter le procès d'Ary Chalus. Il a surtout été question de Lucette Michaux-Chevry. "C'est par elle que tout a commencé", a expliqué à la barre Fred Madinécouty également poursuivi dans ce dossier pour complicité de détournement de fonds.
Selon l'ancien directeur général des Services à la Communauté d'Agglomérations Grand Sud Caraïbes, Lucette Michaux-Chevry voulait asseoir la légitimité et assurer l'avenir politique de sa fille, Marie-Luce Penchard. Il fallait donc que la Basse-Terre vote en masse aux Régionales de 2015 pour la liste "Changer l'avenir" sur laquelle se trouvait celle qui est aujourd'hui 2ème vice-présidente du Conseil Régional.
Et pour cela, tous les moyens étaient bons à commencer par le recrutement de 26 contractuels pour un voire deux mois, en gros pour la durée de la campagne électorale. Officiellement ils étaient embauchés pour s'occuper des espaces verts. En réalité, ils tenaient la permanence électorale, distribuaient des tracts, collaient des affiches, et faisaient foule le soir lors des meetings. En cas de victoire, Lucette Michaux Chevry leur avait promis de prolonger leur contrat, voire d'en titulariser certains, promesse jamais tenue selon Fred Madinécouty.
Et l'ancien haut fonctionnaire territorial de conclure son témoignage en soutenant qu'Ary Chalus n'était absolument pas au courant de ces pratiques.
E. Stimpfling
Nations League Concacaf : la Guadeloupe s’incline face à Sainte-Lucie (2 à 1)
Sainte-Lucie a pris, ce jeudi soir, un sérieux avantage sur la sélection guadeloupéenne de football, en remportant la victoire du match aller de qualification à la Ligue A, sur le score de 2 buts à 1. Les vainqueurs ont été plus incisifs. Aux Gwada Boys de se ressaisir avant la seconde rencontre de dimanche.
L’envie et l’engagement ont manqué aux Gwada Boys, face à Sainte-Lucie, ce jeudi soir (12 octobre 2023). La sélection guadeloupéenne de football s’est inclinée, par 2 buts à 1.
Les adversaires, qui jouaient à domicile, ont davantage montré leur cohésion, dans le match aller entre les deux formations, avant une seconde rencontre, prévue dimanche 15 octobre, cette fois en Guadeloupe.
La confrontation avait pourtant bien commencé pour les hommes de Jocelyn Angloma. Ce sont eux qui ont ouvert le score, à la première mi-temps, grâce à la très belle action de Jérôme Roussillon, à la 29ème minute, sur une récupération de ballon.
Après, les nombreuses occasions qu’ont provoquées les Guadeloupéens n’ont pas été concrétisées.
Avant le coup de sifflet de la mi-temps, Caniggia Elva a égalisé, à la 45ème minute ; un boulet de canon qu’on n’a pas vu venir.
Puis Jevick Mac Farlane, seul face au gardien Guadeloupéen, à la 58ème minute, a scellé le sort des représentants de l’archipel.
Avant le match de ce soir, Sainte-Lucie et la Guadeloupe comptaient le même nombre de points, soit six, après deux victoires décrochées par chacune de ces équipes, au détriment des mêmes pays : Saint-Kitts-et-Nevis (2/1) et Sint-Maarten. Les Sainte-Luciens avaient l’avantage, quant au nombre de buts inscrits.
Désormais, ils se démarquent un peu plus, en décrochant deux points supplémentaires.
Les Guadeloupéens n’ont plus qu’une option : la victoire, dimanche.
Ce match retour sera à suivre sur Guadeloupe La 1ère, la radio, dès 15h15. Le coup d’envoi est prévu à 15h30, sur le stade de Valette, à Sainte-Anne.
La qualification pour les tours suivants de la campagne 2023-2024 de la Nations League Concacaf est en jeu.
Nadine Fadel
jeudi 12 octobre 2023
Saint-Pierre : un ancien greffier et une fonctionnaire de l'état-civil mis en examen pour trafic de faux papiers
Un réseau de trafic de faux papiers initié en 2008 a été démantelé à Saint-Pierre. Le principal suspect avait pour complices un ancien greffier et une fonctionnaire de l'état-civil. Interpellés lundi, ils ont été mis en examen ce mercredi 11 octobre, notamment pour corruption, faux en écriture et aide au séjour irrégulier d'étrangers en bande organisée.
Lundi 9 octobre, les enquêteurs du Service territorial de la police judiciaire ont démantelé un réseau de trafic de faux papiers qui aurait débuté en 2008. Les faits reprochés sont particulièrement graves puisqu'ils impliquent des fonctionnaires du tribunal judiciaire et de la mairie de Saint-Pierre.
Le cerveau du réseau se serait en effet fait aider par l'ancien greffier en chef du Sud ainsi que par une employée de l'état-civil à la mairie pour "aider" des ressortissants étrangers à se procurer illégalement des papiers d'identité.
Le trio interpellé lundi
L'ex-greffier en chef, aujourd'hui à la retraite, a été arrêté à son domicile. Tandis que l'employée de l'état-civil de la mairie a, elle, été interpellée sur son lieu de travail. Un troisième suspect les a rejoints en garde à vue. Il s'agit d'un homme d'une cinquantaine d'années qui serait donc la tête pensante du trio.
Hier, mercredi 11 octobre, les trois suspects ont été présentés à un juge d'instruction du tribunal judiciaire de Saint-Denis où la procédure a été "dépaysée".
Deux suspects écroués, l'employée municipale laissée libre
Le cerveau présumé du réseau ainsi que l'ancien directeur de greffe ont tous les deux été placés en détention provisoire après avoir été mis en examen des chefs de faux en écriture publique par personne dépositaire de l’autorité publique et recel, abus de confiance, corruption, aide au séjour irrégulier d'étrangers commise en bande organisée et complicité d’obtention indue de document administratif.
La fonctionnaire territoriale a, elle, été mise en examen du chef de corruption et elle a finalement été laissée libre, sous contrôle judiciaire. Mais il lui est désormais interdit "d’exercer l’activité professionnelle ou sociale en lien avec l’infraction". Elle ne pourra donc pas reprendre son poste au service d'état-civil de la mairie de Saint-Pierre
Un mode opératoire très précis
Selon les premiers résultats de l'enquête menée par les policiers spécialisés de la brigade mobile de recherches dans cette affaire "inédite à La Réunion", plus de 40 pièces d'identité auraient été délivrées selon un mode opératoire très précis.
L'ancien greffier imprimait de faux certificats de nationalité française. Tandis que sa complice présumée à la mairie de Saint-Pierre produisait elle aussi des documents, et notamment des actes de naissance.
De faux documents pour obtenir de vraies pièces d'identité
Ces divers certificats et documents permettaient à des étrangers d'obtenir un passeport ou une carte d'identité. Un service pour lequel chaque suspect recevait une contrepartie financière.
"C'est vraiment une affaire inédite de par son ampleur", souligne Mickaël Hoareau, le secrétaire départemental à l'UNSA-Police Réunion. Notamment au vu du nombre de documents délivrés".
"C'est une affaire criminelle puisqu'elle implique des personnes chargées d'une mission de service public et que la qualification de bande organisée a aussi été visée", précise encore Mickaël Hoareau.
HA / Suzette Emma / Pascal Souprayen
Cancer et Papillomavirus, une nouvelle campagne de vaccination lancée auprès des collégiens
saint -pierre et Miquelon
Àpartir de la mi-novembre, les collégiens de l'archipel pourront se faire vacciner contre le papillomavirus humain (HPV). Mais avant, une campagne de sensibilisation sera mise en place en début de semaine prochaine. Par ce biais, les professionnels de la santé espèrent atteindre les 30% de vaccinations.
Encore méconnu du grand public, le papillomavirus humain engendre plus de 6 000 cancers, soit 2 900 du col de l’utérus, mais aussi des cancers de la sphère ORL, du vagin et de l'anus, à l’origine d'un millier de morts par an. Très contagieux, il se transmet par contact cutané principalement lors des rapports sexuels.
Un vaccin performant auprès des jeunes
Pour faciliter l'accès à la vaccination, une campagne sera lancée dès lundi prochain. Elle concerne principalement les adolescents âgés de 11 à 14 ans, chez qui le vaccin se montre plus efficace. Une demande d'autorisation parentale sera demandée aux élèves concernés. La vaccination pourra se faire à la mi-novembre. L'âge du collège dépassé, il est possible de se faire vacciner jusqu'à l'âge de 26 ans.
Rappelons que 5% des cancers dans le monde sont liés au papillomavirus.
Solène Anson
Finale Hono Ipo saison 5 : le couronnement de l'amour, qui sera le couple gagnant ?
polynésie française
Tout au long de cette nouvelle saison de votre émission Hono Ipo, vous avez eu le privilège de découvrir les histoires d’amour de 5 nouveaux couples, chacun avec son histoire et ses péripéties uniques. Le moment tant attendu de leur mariage est enfin arrivé. Rendez-vous ce samedi 14 octobre à 19h30 sur Polynésie la 1ère !
Après cinq semaines d’immersion dans le quotidien des cinq couples en compétition, la saison 5 de Hono Ipo touche à sa fin.
Les téléspectateurs ont suivi les préparatifs des mariages de Pierre&Tessye, Taema &Myron, Khaire&Hugo, Kerina&Daniel et Vaianu&Roonui et ont été émus par leur amour, leur complicité et leur détermination.
À l’approche de la grande finale, la question sur toutes les lèvres est de savoir quel couple sera couronné champion de cette saison. Tous les finalistes ont fait preuve de force et d’amour tout au long de la compétition, mais seul un couple pourra décrocher le prestigieux titre de Hono Ipo.
De plus, les téléspectateurs ont eu l’opportunité de voter pour leur couple préféré grâce à un système de vote par SMS. Le couple qui a su conquérir le cœur des Polynésiens gagnera un voyage de noces offert par Tahiti KDO. La grande question demeure : quel couple remportera la lune de miel de ses rêves ?
Le couple gagnant de Hono Ipo Saison 5 aura la chance de partir en lune de miel pour célébrer leur amour et leur union.La soirée de la grande finale s’annonce exceptionnelle et chargée d’émotions !
Qui sera le couple qui touchera le cœur des téléspectateurs ? La réponse sera dévoilée lors de la grande finale de Hono Ipo, à ne pas manquer sur votre chaîne polynésienne, ce samedi 14 octobre à 19h30 !
SD
Pour le Palika, “il va falloir entrer en discussion avec les non-indépendantistes”
Le Palika vise le dialogue avec les non-indépendantistes et un accord avec l'Etat début 2024. Position réaffirmée ce jeudi matin lors d'une conférence de presse. Alors que l'Union calédonienne a suspendu toutes les rencontres avec l’Etat jusqu’au congrès du parti, en novembre.“Pour décrocher les derniers éléments de la souveraineté, il faut aller au contact, autrement dit dialoguer.” C’est la position du parti de libération kanak. Réaffirmée ce jeudi matin, en conférence de presse.
“On ne peut pas envisager l’avenir de la Nouvelle-Calédonie sans discuter et on a beaucoup discuté avec l’Etat”, estime Jean-Pierre Djaïwé, porte-parole du mouvement. “On en est à la quatrième séquence en bilatéral avec l’Etat depuis septembre dernier. À un moment donné, il va falloir entrer en discussion avec les non-indépendantistes. Parce que c’est avec eux qu’on va trouver un accord.”
Une vision qui tranche avec celle de l’Union calédonienne, qui, après les rencontres à Paris, a décidé de suspendre le dialogue avec l’Etat jusqu’au congrès du parti, en novembre. Dénonçant l’impartialité de ce dernier et le document martyr.
"On va continuer à travailler pour faire d’autres contre-propositions"
Document sur lequel le Palika a commencé à travailler. La première version, présentée par le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, en septembre, a déjà fait l’objet de plusieurs modifications. Jean-Pierre Djaïwé les qualifie d’insuffisantes. “Donc on va continuer à travailler pour faire d’autres contre-propositions et aller plus dans le sens de ce que nous souhaitons : inscrire le mouvement vers la trajectoire de l’accession à la pleine souveraineté.”
Objectif : parvenir à un accord ou un début d’accord début 2024, comme le souhaite également l’Etat. En ligne de mire : les prochaines élections provinciales. “S’il y a un accord d’ici le mois de février, les provinciales pourraient avoir lieu en 2025”, souligne Jean-Pierre Djaïwé. Sinon ? La question, épineuse, sera abordée début novembre, lors de la visite de Gérald Darmanin. Puis les 10,11 et 12 novembre à Lifou, lors du prochain congrès du Palika.
Caroline Antic-Martin et Claude Lindor (édité par Cécile Rubichon)
Retour au pays : le dispositif "Cadres d’avenir" lancé au profit de 18 jeunes de Guadeloupe et des îles du Nord
Pour la première fois, le dispositif "Cadres d’avenir" de LADOM est déployé au profit de jeunes originaires de Guadeloupe, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy. 18 au total. L’association « Alé Vini Guadeloupe », qui accompagne les personnes parties décrocher leur diplôme dans l’Hexagone en vue de leur retour au pays, se réjouit de ce lancement. Les bénéficiaires ont tout de même des obligations.
L’archipel se vide de ses jeunes. Beaucoup de ces derniers partent, souvent dans le but de poursuivre leurs études et, très souvent, ils ne reviennent pas. De surcroît, même quand ils veulent effectuer leur retour au pays, cela ne s’avère pas toujours évident.
Cette problématique est bien connue des membres de l’association "Alé Vini Guadeloupe". Ils ambitionnent de faciliter l’insertion des Guadeloupéens qui souhaitent revenir dans leur territoire. En amont, ils accompagnent aussi les jeunes antillais, durant leur formation, dans l’Hexagone.
Ainsi, la première promotion de "Cadres d’Avenir" s’est envolée !
Ce dispositif, piloté et financé par l'Agence de l'Outre-mer pour la mobilité (LADOM), a sélectionné 18 jeunes originaires de Guadeloupe, de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy. Ceux-ci vont bénéficier d’un accompagnement financier jusqu’à 808 euros par mois, d’une aide à la mobilité (deux billets d’avion aller-retour par an), d’un accompagnement psycho-éducatif et d’une amorce d’un retour au pays... mais il y a une contrepartie pour les bénéficiaires :
"Alé Vini Guadeloupe" intervient donc pour valoriser les profils des jeunes qui entrent dans ce dispositif, auprès des potentiels recruteurs.
Il faut aussi que les projets professionnels des candidats au retour répondent aux besoins du territoire ; un critère central :
Florence Peroumal, avec Nadine Fadel
mercredi 11 octobre 2023
Le CESE suggère à nouveau des mesures pour améliorer le pouvoir d'achat Outre-mer
Le Conseil Économique Social et Environnemental a adopté à l'unanimité une série de dix recommandations pour lutter contre la vie chère en Outre-mer. Les préconisations, consultatives, sont destinées au gouvernement, au Parlement et aux collectivités locales.
Valoriser la prime d’activité dans les Outre-mer, faire distribuer par les centres d’actions sociales des chèques dédiés à l’énergie, aux transports ou à l’eau, s’inspirer de la Nouvelle-Calédonie en mettant en place des applications de comparaison des prix… Le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a voté ce mercredi 11 octobre un avis pour améliorer le pouvoir d'achat des Ultramarins.
À noter que l’instance est consultative : si les recommandations du CESE s’adressent aux décideurs –le gouvernement, le parlement, mais aussi les collectivités locales- rien ne garantit qu’elles seront mises en place. "Je crois savoir que certains éléments seront repris dans le projet de loi de finance 2024", veut néanmoins croire Eric Leung-Sam-Fong, le président de la délégation aux Outre-mer du CESE.
Des écarts qui se creusent avec l'Hexagone
Le CESE préconise dix mesures principales. Parce que le problème du pouvoir d’achat est multifactoriel, certaines concernent le niveau des prix, plus élevés dans les Outre-mer, et d’autres le niveau des revenus, en moyenne plus faibles dans les territoires ultramarins que dans l’Hexagone.
"Les prix sont de plus en plus élevés et les écarts avec l’Hexagone se sont accentués en 2022 par rapport à 2015 et 2010, note le CESE. Les prix sont 10 à 15% plus élevés dans les DROM, et 30 à 40 % plus élevés en Polynésie et Nouvelle-Calédonie. Les écarts sont encore plus importants sur les produits alimentaires (environ 30 % plus chers dans les DROM." En termes de revenus moyens aussi, les écarts se creusent.
Simplifier l’octroi de mer et l’étendre aux services
Le CESE regrette que l’octroi de mer soit "peu lisible". Non seulement les taux moyens varient fortement d’un territoire à l’autre (4 % à La Réunion, 15 % en Guyane, 7 % en Martinique et en Guadeloupe) mais le calcul des taux est très complexe et dans certains territoires, il change plusieurs fois au cours d’une même année. Les membres du CESE pointent des incohérences dans les taux, citant l’exemple de la farine aux Antilles. Bien qu’il n’y ait pas de production locale et qu’il s’agisse d’un produit de première nécessité, le taux d’octroi de mer est très élevé (27,5 %), s’y ajoute une TVA à 2,1%. Dans l’Hexagone, le paquet de farine n’est taxé qu’à 5,5%. Le CESE invitent à "une simplification". En juillet dernier, la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur le coût de la vie en Outre-mer allait plus loin, en recommandant une harmonisation des taux d’octroi de mer par bassin.
Le CESE recommande par ailleurs d’exonérer les produits de première nécessité d’octroi de mer et de l'étendre aux services. L'idée étant de taxer plus faiblement les services fournis localement, pour protéger l’emploi sur place et éviter que les entreprises ne délocalisent leurs activités. Pour plus de transparence, le CESE propose également d'indiquer clairement le taux d'octroi de mer des produits dans les rayons, comme c’est déjà le cas pour la TVA.
Déroger aux normes européennes pour faciliter les importations régionales
Le CESE est également favorable à une "dérogation aux normes françaises et européennes" pour permettre aux territoires d'importer certains produits depuis leur "zone régionale". "Les normes ne facilitent pas la tâche, abonde le député Guillaume Vuilletet, qui a présidé la commission d'enquête sur la vie chère en Outre-mer de l'Assemblée nationale. On importe à La Réunion du fer à béton depuis le Havre alors qu’on en produit juste à côté. Idem pour le placo plâtre dans les Antilles, alors qu’on en produit dans la Caraïbe."
Le constat du problème de la vie chère en Outre-mer est globalement partagé et les recommandations, parfois contradictoires, s'accumulent. Un groupe de travail sur la question, réunissant des députés et des membres du CESE, doit être créé prochainement.
Jeanne Péru-Gelly
Saint-Pierre-et-Miquelon : malgré les offres d’emploi, plusieurs secteurs peinent à recruter
C’est une situation qui n’est pas nouvelle. L’archipel connaît un manque de main-d’œuvre. Il concerne notamment le commerce, l’hôtellerie-restauration, le BTP et la santé.
Le secteur du BTP compte habituellement 340 salariés en haute saison, ce qui représente 10 % de la population active.
Cette année, il manquait 50 salariés pour assurer les commandes privées et publiques. Ce manque concernait tous les corps de métiers : peintres, coffreurs, chauffeurs d’engins, électriciens ou encore menuisiers.
Le domaine de la santé n’est pas épargné non plus. Au centre de santé par exemple, seulement deux médecins généralistes sont actuellement en poste sur les quatre. Il manque également un orthophoniste dans la structure.
Peu de chômeurs et beaucoup d’offres d’emploi
En juin 2023, Pôle Emploi enregistrait 269 offres pour seulement 155 demandeurs d'emploi inscrits dans les catégories A, B et C. Ces chiffres ont été enregistrés au cours des 12 derniers mois, entre juillet 2022 et juin 2023.
C’est le domaine professionnel des "services à la personne et à la collectivité" qui concentre le plus d’offres avec 84 postes à pourvoir. On retrouve ensuite le commerce, la vente et la grande distribution avec 43 postes vacants. En troisième position, on retrouve les secteurs de l’hôtellerie-restauration, le tourisme, le loisir et l’animation avec 41 offres d’emploi.
La balance entre l’offre et la demande n’est donc pas équilibrée : il faudrait faire venir du monde ou faire revenir les habitants.
Comment expliquer ce manque de main-d’œuvre ?
Même si les offres existent, il faut tenir compte d’une réalité bien présente dans l’archipel depuis de nombreuses années : la pénurie de logements.Cela "n'incite pas à venir travailler dans l'archipel" expliquait en juillet dernier Marie Urban, directrice de l’IEDOM.Pour la santé, il y a tout simplement "une pénurie de médecins au national qui se répercute ici", selon la CPS. Cette dernière parle également de la problématique des déserts médicaux.
Ce manque de médecins pose "quelques difficultés face à une population vieillissante et qui a donc besoin de consulter" explique encore la CPS.
Autre raison : la diminution de la population. Au 1er janvier 2020, l’archipel comptait 5 925 habitants soit 49 de moins en un an, selon les derniers chiffres de l’INSEE.
Céline Latchimy-Irissin
Braquée à la sortie du casino, elle souhaite mettre en garde la population
Sylvie Adolphe fréquente le Casino du Gosier depuis plus de 20 ans. Une habituée qui, dans la nuit du lundi 9 au mardi 10 octobre, a vécu une expérience traumatisante. Elle a été braquée et déposédée de son gain de 2000 euros, devant son domicile, après son retour de l'établissement de jeu. Aujourd'hui, elle souhaite faire de la prévention et mettre en garde la population.
Sylvie Adolphe et sa fille ont été braquées par trois malfaiteurs, devant leur domicile, situé dans une impasse de la section Beaumanoir (Le Gosier), le soir même où elles ont remporté une somme non négligeable au Casino du Gosier. C’était hier (mardi 10 octobre 2023), vers 3h00 du matin.
Cette mère de famille en est sûre : ses agresseurs, témoins de sa réussite, l’ont suivie depuis l’établissement dédié aux jeux.
Les bandits ont procédé avec une voiture bélier, en fonçant sur les victimes, toutes lumières éteintes. Bien camouflés par leurs tenues, ils étaient armés d’un fusil, d’une batte de baseball et d’une barre de fer, selon la jeune femme. Ils ont dit : "Jòd-la zot mò ! Ban nou lajan-la !".
Jean-Marie Mavounzy
L'association Machann Foyal met le fruit à pain à l'honneur pendant la semaine
La fête du fruit à pain bat son plein à Fort-de-France. Des innovations en matière culinaire sont à découvrir devant le Grand Marché. Jusqu'au 14 octobre 2023, les professionnels jouent le jeu pour valoriser ce légume-fruit.
L'arbre à pain aux nombreuses vertus, de la famille des Moracées, originaire du Pacifique Sud, de Polynésie et d'Indonésie, a été introduit aux Antilles à la fin du XVIIIe siècle pour nourrir les esclaves. Afin de valoriser ce produit succulent, l'association Machann foyal s'est associée avec des professionnels comme des restaurateurs et des patissières.
Le fruit à pain, à la fois légume et fruit, a une haute valeur nutritionnelle. Sa richesse en amidon en fait une source d’énergie indispensable pour l’organisme. Le fruit à pain est prisé pour la réalisation de nombreuses recettes comme le gratin, les frites, la purée ou la soupe. Mamie Djol Dou a aussi préparé une nouvelle recette appelée "Tom Tom", des frites et du flan de fruit à pain.
Le flan de fruit à pain
Daniel Betis
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