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mercredi 11 octobre 2023

Entre pénuries et interdictions de consommer l’eau, les Guadeloupéens trinquent

Un cycle sans fin. Il y a toujours pléthore d’interdictions de consommer l’eau du robinet et de perturbations (casses de canalisation, travaux, pénuries...) en Guadeloupe. Les usagers n’ont d’autre choix que de se débrouiller ; mais à quel prix ? Acheter de l’eau potable, obtenir de quoi se laver, cuisiner, faire son ménage ou encore laver son linge, dans la réalité, cela n’est pas à la portée de tous. Voilà à quel régime sont soumis les Guadeloupéens depuis plusieurs années. Ils sont appelés à payer leurs factures d’eau, dont les montants ont considérablement augmenté, ces dernières décennies ; ce, qu’il y ait de l’eau, ou pas et malgré les récurrentes interdictions de consommer l’eau, à cause de contaminations bactériologiques d’origines diverses. Ainsi, les années se succèdent, sans une résolution des nombreux problèmes connus, sur le réseau et quant à la gestion de ce liquide indispensable. La fin du calvaire n’interviendra pas à courte échéance. L’eau, un mot qui rime avec casse-tête L’indisponibilité de l’eau, ou encore sa non-potabilité et les restrictions qui en découlent ont des répercussions, qui peuvent être dramatiques pour les personnes les plus vulnérables. Beaucoup d’entre elles sont dans l’incapacité de s’approvisionner en packs d’eau, faute de budget ou parce qu’elles dépendent des transports en commun. Autres conséquences, en cas de coupure d’eau, notamment : les parents d’élèves sont régulièrement face à un casse-tête, quand il s’agit de faire garder leurs enfants, parce que les établissements scolaires sont dans l’incapacité de les accueillir. Des élèves qui, chaque jour, doivent avoir une bouteille d’eau dans leur sac d’école, pour avoir une eau saine à boire, tout au long de la journée ; une difficulté supplémentaire pour les familles, surtout quand il y a plusieurs enfants à la maison. Un exemple parmi tant d’autres : actuellement, depuis le 6 octobre dernier, l’eau n’est pas potable dans trois communes, à savoir les Abymes, Morne-à-l’Eau, Pointe-à-Pitre. Nadine fadel, avec Pascal Pétrine et Chantal Horn

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