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mardi 31 octobre 2023
Alfred Monthieux, le maire du Robert, démissionne pour des raisons de santé
Alfred Monthieux, le maire du Robert, a annoncé sa démission "pour des raisons de santé" ce mardi (31 octobre). Âgé de 78 ans, il était en fonction depuis 1997. Le conseil municipal doit se réunir dans les prochains jours pour désigner un nouvel édile et les adjoints.
Une page se tourne au Robert. Après 26 années en tant que maire de la commune du Nord-Atlantique, Alfred Monthieux démissionne du Conseil municipal et par conséquent, de sa fonction élective "pour des raisons de santé".
La municipalité a annoncé l'information par voie de communiqué ce mardi 31 octobre.
Âgé de 78 ans, Alfred Monthieux a réalisé son premier mandat en 1997 après l'invalidation de l'élection d'Édouard Delépine par décision du Conseil d'État. Il a été réélu en 2008, en 2014 et plus récemment en 2020.
Aux dernières élections municipales, le 18 mai 2020, Alfred Monthieux a été élu maire avec 4049 voix et 63,07% des suffrages exprimés. Son mandat devait s'achever en 2026.
Dans sa lettre de démission, il remercie les membres du Conseil municipal "de [leur] engagement indéfectible à [ses] côtés pendant ces longues années de mandature".
Inès Tresident-Ranguin
Gold Cup féminine : la sélection de Martinique fait match nul (1-1) face au Nicaragua
La sélection féminine de Martinique a obtenu le match nul (1-1) face au Nicaragua pour son quatrième match de groupe de la CONCACAF Women’s Gold Cup. La rencontre s’est déroulée ce dimanche 29 octobre dans le pays de l'adversaire. Malgré ce score, les Martiniquaises gardent leurs chances pour un maintien en Ligue B.
Dimanche, la sélection féminine de Martinique affrontait le Nicaragua, dans le groupe B de la ligue B des qualifications à la Gold Cup Féminine 2024. Les joueuses de Jean-Marc Civault ont réussi à obtenir un match nul (1-1) grâce à un but de Maëva Salomon à la 44e.
Il y a un gros sentiment de frustration parce qu’on a eu des occasions pour pouvoir marquer, malheureusement ce soir on n’a pas su concrétiser et être efficace. Ça me tenait à cœur de gagner ce match à l’extérieur et de prendre de l'avance sur le Nicaragua mais malheureusement on n’a pas su le faire. On retient le positif pour un match à l’extérieur. Si on n'a pas réussi à gagner le match, on a quand même pu prendre des points et ne pas en perdre. On va devoir se satisfaire de ce point et on espère faire mieux pour les deux prochains matchs.
Mylaine Tarrieu de la sélection féminine
La Martinique, 3ème avant cette rencontre, devait obligatoirement ne pas perdre ce match pour ne pas voir son adversaire du soir passer devant elle au classement et récupérer la dernière place du groupe, synonyme de relégation en Ligue C. Avec ce point obtenu, nos Martiniquaises voient la Gold Cup s’envoler mais réalisent une bonne opération en vue du maintien.
La Ligue de Football de Martinique
Classement après la 4ème journée
Salvador 12 pts
Honduras 4 pts
Martinique 4 pts
Nicaragua 2 pts
Affiches des 2 dernières journées du groupe B
Mercredi 29 novembre : Nicaragua – Honduras
Mercredi 29 novembre : Martinique – Salvador
Dimanche 3 décembre : Salvador – Nicaragua
Dimanche 3 décembre : Honduras – Martinique
La prochaine rencontre de la sélection féminine de Martinique aura lieu le mercredi 29 novembre à domicile face au Salvador.
Trafic de drogue entre la Guyane et l'Hexagone : un haut-gradé de la police judiciaire de Bordeaux jugé à Paris
L'affaire remonte à 2013. Il est reproché à l'ex-chef de la division opérationnelle de l'Office des stups, ainsi qu'à son ancien subordonné, d'avoir monté un trafic de cocaïne entre le Suriname, la Guyane et la France métropolitaine, dans le but de réaliser, une fois la drogue acheminée, saisie et interpellations pour faire du chiffre.
De la poudre blanche pour un peu de poudre aux yeux : le procès du numéro deux de la police judiciaire de Bordeaux, soupçonné d'avoir monté un réseau d'importation de cocaïne pour procéder aisément à des saisies, s'est ouvert lundi à Paris.
Le commissaire Stéphane Lapeyre, ex-chef de la division opérationnelle de l'Office des stups (Ocrtis, devenu Ofast), ainsi que son ancien subordonné, comparaissent jusqu'au 7 novembre devant le tribunal correctionnel aux côtés de sept autres prévenus.
L'affaire remonte à 2013. Il leur est reproché d'avoir monté un trafic de cocaïne entre le Suriname, la Guyane et la France métropolitaine, dans le but de réaliser, une fois la drogue acheminée, saisie et interpellations sans trop de peine pour faire du chiffre.
M. Lapeyre et son ex-subordonné sont entre autres accusés d'avoir envoyé deux "indics" convaincre un homme tout juste sorti de prison, Jean-Michel L., d'empocher 70.000 euros pour aller acheter au Suriname 14 kg de cocaïne et les envoyer depuis Cayenne via le fret aérien jusqu'à l'aéroport d'Orly, de sorte qu'il puisse voyager sans contact avec la marchandise.
"J'avais besoin d'argent, et puis c'étaient des policiers..."
À l'aller, grosses coupures dans son sac, on lui avait assuré qu'il n'avait "pas à s'inquiéter pour la douane" s'il passait par un portique précis indiqué par l'un des informateurs, Lionel K., ou "Marc" sous sa fausse identité.
Pour cette mission, le Guyanais s'était vu promettre "1.000 euros environ par kilo de cocaïne" importée, a relaté lundi à la barre l'homme de 38 ans. "J'avais besoin d'argent, et puis c'étaient des policiers...", s'est-il justifié.
La livraison surveillée, qui consiste à laisser passer de la drogue aux frontières pour démanteler en aval les réseaux de revente, est une technique policière courante. Mais dans cette affaire, les autorités judiciaires n'en avaient pas été informées et aucune autorisation n'avait été donnée, d'autant qu'il n'existait aucun trafic préexistant, selon les enquêteurs.
"La manière dont j'ai géré ce dossier (...) n'était pas bonne", a concédé Stéphane Lapeyre lors de l'enquête. "Dans mon esprit, il n'était pas question de fabriquer un réseau pour le démanteler."
Les avocats de M. Lapeyre, Me Thibault de Montbrial, et de son subordonné, Me Anne-Laure Compoint, n'ont pas souhaité faire de commentaire à ce stade.
Au cours de l'enquête, l'ancien patron de l'Office des stups, François Thierry, a été entendu en tant que témoin assisté. Ce dernier est au cœur d'une affaire similaire, soupçonné de complicité de trafic de stupéfiants dans un dossier tentaculaire portant sur les méthodes de l'Ocrtis, dirigé par le policier entre 2010 et 2016.
Outre-mer la 1ère avec AFP
Les joueurs de la sélection de Martinique de football approchés pour jouer contre la Russie
Les tractations sont en cours pour que les Matinino puissent jouer un match amical avec l'équipe nationale A de Russie. La fédération Russe de football a exprimé le souhait de rencontrer les Martiniquais le 16 novembre en Russie. Les Matinino attendent l'autorisation de la Fédération Française de Football.
Cela aurait pu être un poisson d'avril, mais ce n'est pas vraiment la période... La fédération Russe de football a bien autorisé le 27 octobre dernier, l'agent de match Viachelav Protenko à entreprendre des négociations avec la LFM pour effectuer un match amical avec l'équipe nationale A de Russie, le 16 novembre 2023 à Volgograd au sud ouest de Moscou ou à Sotchi au sud de la capitale Russe.
Ce courrier fait suite à une prise de contact avec cet agent match avec le vice-président de la LFM, Maurice Victoire.
"Une opportunité pour les Matinino"
Ce qui ne figure pas dans ce courrier c'est que le déplacement des Matinino serait effectué dans "des conditions matérielles et financières extrêmement favorables", nous précise La ligue de Football de Martinique (LFM) . Cette dernière affirme également qu'elle n'est pas à l'origine de la demande. Son président Samuel Perau stipule que la position de la LFM est apolitique.
Dans ce contexte cette rencontre avec les Russes serait bénéfique pour les Matinino.
Nous considérons que cela serait une opportunité pour notre élite de pouvoir se confronter à une très grande nation du football. Cela démontre au moins que la petite Martinique avec ses performances se fait reconnaître au haut niveau international.
Samuel Pereau président de la Ligue de Football de Martinique
Pas de match sans l'accord de la FFF
Si les instances locales du football voient d'un bon œil ce match amical avec les Russes, la LFM ne peut prendre de décision sans l'autorisation de la Fédération Française de Footbal (FFF) dont elle dépend. Cette dernière, avec le ministère des sports ont été saisis par courriers qui pour l'instant sont restés sans réponses. La LFM est aussi rattachée à la confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes (Concaf) qui a déjà désapprouvé cette rencontre avec les joueurs russes.
La LFM par son président est assez pessimiste concernant la réponse de la FFF.
Nous imaginons déjà la réponse du ministère et de la FFF. Cela démontrera une nouvelle fois que pour des raisons qui nous échappent nous risquons de rater une belle opportunité sportive que nos tutelles ne nous offriront jamais même en d’autres circonstances
L’équipe de football de Russie exclue par la Fifa, organise ses rencontres avec des formations étrangères, elle a pu se confronter ce mois-ci (octobre 2023), avec des équipes nationales qui ne sont pas ses alliées politiques, comme celles du Cameroun et du Kenya.
Une volonté affirmée par le président Russe, Vladimir Poutine afin de prouver que la "Russie n'est pas isolée et qu'il va falloir compter sur elle sur le plan sportif".
La confrontation attendue avec l'équipe française des Matinino prend plutôt des allures de positionnement géopolitique.
lundi 30 octobre 2023
Les Kongos de Guadeloupe : révéler ce qui est resté caché
13 rotations avec 7 navires tranporteront plus de 6000 Kongos en Guadeloupe • ©Kala Na Biso
L’abolition définitive de l’esclavage en 1848 pousse les colons à se tourner vers une nouvelle main-d’œuvre. D’abord européenne puis cap-verdienne et indienne, cette main-d’œuvre va à nouveau concerner l’Afrique et même se concentrer sur le Congo entre 1858 et 1861. Des Kongos qui vont pour la plupart se faire discrets dans un pays où la société créole déjà bien constituée, va les rejeter. Ils vont alors incarner le nom de leur pays d’origine en cachant leur véritable identité. Mais aujourd’hui encore, leurs patronymes rappellent qui ils sont vraiment.
1848 s’en va et laisse des colonies françaises bouleversées par ce virage qui n’est pas seulement politique ou économique et trouve ses arpents dans toutes les nervures de la société coloniale. Certes, les désormais anciens esclaves ont encore du mal à organiser leur vie économique et sociale mais s’il y a une chose qui est bien ancrée en eux c’est qu’ils ne veulent plus travailler gratuitement pour ceux qui les avaient réduits à la servitude. Les plus anciens n'ont pas oublié 1802 et le rétablissement de l’esclavage.
Les planteurs non plus ne veulent pas de cette main-d’œuvre qui désormais leur coûtera un salaire. Ils veulent d'ailleurs lui prover qu'ils peuvent se passer d'elle. Pourtant cette abolition de l'esclavage leur a rapporté gros puisqu’ils se sont fait indemniser par l'Etat. En Guadeloupe, ils reçoivent jusqu’à 6 millions de Francs pour les 248 000 esclaves libérés. Sauf qu’ils sont déterminés à trouver une main-d’œuvre à bon marché, qui aura signé un contrat préalable et avec laquelle ils n’auraient rien à négocier.
Le choix des Kongos
Les nouveaux travailleurs qui arriveront sur les platations seront sous contrat. Ils réussissent à recrtuter 450 personnes dans le sud-ouest de la France. Mais elles ne remplacent pas avantageusement les anciens esclaves. Les recruteurs vont ensuite à Madère et engagent 300 personnes. Peu concluant par rapport à l'attente des planteurs. Alors, comme ils en ont les moyens, tandis qu'ils vont chercher une nouvelle main d'oeuvre en Inde, par le biais de la Régie de Marseille, intermédiaire des planteurs en la matière, ils obtiennent la promesse de pouvoir faire venir 10 000 Africains durant près de 6 années.
Au début, les côtes ouest africaines sont les plus simples à drainer. Mais au Sénégal tout d'abord personne n'accepte le contrat proposé. Au Cap Vert ensuite, on recrute 70 personnes, ce qui est peu par rapport à la demande des planteurs.
Très vite, c’est sur le Congo que se porte leur dévolu . On cherche même alors parmi les peuples du Congo des personnes qui « ne soient pas trop difficiles à gérer ».
Le contrat prévoit effectivement qu’un salaire leur soit versé mais il est vraiment basique. Leurs conditions de travail et de vie sont d’ailleurs précaires. Une main-d’œuvre à bon marché et peu rebelle.
De fait, entre 1858 et 1861, plus de 6000 Kongos arrivent en Guadeloupe. Le rejet de la société créole
Mais, déportés en Guadeloupe, les Kongos sont confrontés à plusieurs réalités qui les relèguent au ban de la société créole. Outre le régime draconien que leur imposent les propriétaires terriens, ils sont surtout rejetés et même dénigrés par la population noire composée par les anciens esclaves désormais créolisés. Si certains après l’abolition ont pu se mettre à leur compte et commencent à organiser une nouvelle économie locale tandis que d’autres font encore partie des personnels des plantations, beaucoup survivent comme ils peuvent faute de véritables sources de revenus.
Pour les uns et pour les autres, ces nouveaux engagés qui ne parlent pas leur langue sont la cause de leurs nouveaux malheurs. Et puis, les planteurs exacerbent la rivalité entre les nouveaux arrivants et les anciens esclaves. Cela, les travailleurs Indiens, comme les Kongos, en font aussi les frais.
D’ailleurs, la créolisation de cette société qui s’organise petit à petit en se donnant des codes et des concepts savamment entretenus par les nouvelles légendes populaires font que ces anciens esclaves se sentent différents des nouveaux arrivants. Déjà profondément mélangés et sans repères originels, ils ne se reconnaissent pas dans ces Kongos dont ils ne comprennent pas la langue. Ils les jugent même sur leur peau. Trop noirs par rapport à eux. D’ailleurs, certaines expressions stigmatisent les Kongos : « Kon Kongo ki vrè kalson ta … » Et cela entrera dans certains pans de la culture créole puisqu’un jour, le carnaval aura sa figure de proue pour effrayer les enfants : un « mas a kongo » recouvert de goudron pour effrayer les enfants. Des vexations qui, au vingtième siècle encore, continuaient de se dire, forçant les originaires du Congo et leurs descendants à faire profil bas en s'intégrant au mieux à ce nouveau monde pour eux.
Se fondre pour survivre
De fait, pour les travailleurs Kongos, la meilleure manière de supporter ces vexations et de ne pas les provoquer, c’est de ne pas se faire remarquer. Certains espèrent qu’à la fin du contrat ils retourneront au Congo. Mais, engagés pour dix ans avec très rarement la possibilité de repartir ensuite, il faut déjà survivre au contrat qui les a conduits jusqu’en Guadeloupe. Survivre. Le mot n’est pas trop fort. Beaucoup perdront la vie avant la fin de ce contrat et ne reverront pas leur terre d’origine.
Pour la plupart, ils apprennent à vivre comme les anciens esclaves, ils choisissent de parler le créole et, presque tous abandonnent le kikongo et le vlili qu’ils parlaient en arrivant en Guadeloupe. Ils viennent d’un pays dont le nom signifie « caché », peut-être une propriété naturelle de ses habitants.
Répartis dans toutes les plantations de l'Archipel guadeloupéen, ils sont par la force des choses dispersés et ne cherchent même pas à se constituer en force. Mais on les reconnaît, à leurs noms.
Un nom qui ne peut pas s’effacer
Pourtant, ces Kongos de Guadeloupe peuvent tout faire disparaître, sauf leur nom. On n’est plus à l’époque où les noms étaient donnés aux arrivants par les autorités administratives ou ecclésiales. Alors, dans ce nouveau pays qui est déjà en train de devenir leur nouveau pays, ils auront cette particularité de garder leurs noms d’origine.
Si certains, à cause de l’enregistrement au départ du Congo ou de l'état-civil en Guadeloupe, ont du mal à faire orthographier correctement leur patronyme, d’autres aujourd’hui encore portent ce même nom reçu un jour sur la terre du Congo.
Ainsi, si on ne sait pas forcément s’il faut dire Loussassa ou Loussala, si on ne dit plus N’zala mais Anzala, N’Goloma mais Angloma, on dit bien Mayéko, Massembo, Makaya ou Macaïa, Soumbo, Panzou, Zou et tant d’autres encore. Comme un appel pour ceux qui portent ces noms aujourd'hui à les revendiquer en admettant toute l'histoire de ceux que les leur ont transmis.
Des noms qui, aujourd’hui encore, ne demandent qu’à redevenir la fierté de ceux qui le portent pour que ce qui était jusque-là « caché » soit enfin révélé.
Francois-Joseph Ousselin
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Ballon d'or 2023 : enfin l’année de Wendie Renard ?
Nominée pour la cinquième fois de sa carrière pour le Ballon d’or, la Martiniquaise Wendie Renard n’a jamais remporté cette distinction. Toujours classée, mais jamais récompensée, le cru 2023 sera-t-il le bon pour la défenseure lyonnaise ? Décryptage.
Wendie Renard est la doyenne des joueuses nommées pour le titre de ballon d’or cette année. À 33 ans, elle est toujours considérée comme l’une des meilleures joueuses du monde. À quelques heures de connaitre le nom de la lauréate du cinquième ballon d’or féminin, les probabilités de la voir inscrire son nom au palmarès sont faibles.
Pourtant, individuellement et collectivement avec l’Olympique Lyonnais sa saison 2022-2023 a été plus que correcte. La défenseure internationale a participé à 21 matches et inscrite sept buts. Elle s’est même offert le luxe de remporter un quinzième titre de championne de France avec l’OL. Capitaine exemplaire, la Martiniquaise a su mener son équipe vers la reconquête d’un trophée, que leur avait pris le Paris Saint-Germain durant la saison 2021-2022.
Les compétitions internationales en écueil
Si sur le plan national, tout a réussi à Wendie Renard, sur le plan international sa saison a été plus contrastée. Meneuse de la fronde contre Corine Diacre, la Martiniquaise s’était un temps mis à l’écart de l’équipe de France, avant de revenir avec l’arrivée d’Hervé Renard à la tête de la sélection. Pour le reste, mis à part le Tournoi de France remporté la veille de son annonce de retrait des bleues, la Lyonnaise a eu du mal tout comme son club dans les grandes échéances européennes.Éliminée dès les quarts de finale de la ligue des champions, tout comme lors de la coupe du monde avec la France, ces contre-performances ont pu peser dans la balance contre la Martiniquaise au moment des votes. Auteure de 9 buts et 3 passes décisives en 47 matches toutes compétitions confondues cette saison, ses statistiques restent pourtant correctes au vu de son profil et son poste.
Reste que Wendie Renard n’est jamais montée sur le podium du Ballon d’or. 7ᵉ en 2018, 6ᵉ en 2019, 20ᵉ en 2021 et 8ᵉ en 2022, ce lundi soir à Paris, la Martiniquaise connaîtra sa place dans la hiérarchie des meilleures joueuses de l’année.
Samuel Piqueur
Multiples alertes à la bombe à La Réunion : "aucune menace réelle détectée à cette heure", assure la préfecture
Ce lundi 30 octobre, une dizaine d’alertes à la bombe ont eu lieu à La Réunion, dans des collèges et lycées de Saint-Denis et du Tampon, un centre commercial de Centre-Denis, la mairie du chef-lieu ainsi que des transports en commun. La préfecture assure qu’"aucune menace réelle" n’a été "détectée à cette heure".
"A cette heure, aucune menace réelle n’a été détectée", assure le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, ce lundi 30 octobre à la mi-journée, dans un communiqué.
Depuis 7h30 ce lundi 30 octobre, une dizaine d’alertes à la bombe ont eu lieu à La Réunion, majoritairement dans des établissements scolaires, mais également dans un centre commercial, une mairie et dans les transports en commun. Ces alertes à la bombe interviennent alors que la France est en alerte "urgence attentat", suite à l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras le 13 octobre dernier.
"Toute menace est prise au sérieux"
"Pour assurer la sécurité des personnes, toute menace est prise au sérieux", ajoute la préfecture.
Depuis ce matin, les différents sites ont été évacués et un périmètre de sécurité mis en place, "pour permettre une levée de doute systématique effectuée par les équipes de démineurs des forces armées dans la zone sud de l'océan Indien (FAZSOI)", ajoute la préfecture.
Ce matin, le lycée Roland Garros au Tampon a été évacué. Quelques minutes plus tard, celui de Bellepierre à Saint-Denis était aussi visé par une alerte à la bombe, puis le lycée Pierre Lagourgue du Tampon. A Saint-Denis, quatre collèges ont aussi été évacués : La Montagne, Juliette Dodu, Robert J.Ardon à Montgaillard et le collège Jules Reydellet dans le Bas de la Rivière.
Les auteurs des fausses alertes recherchés
Jérôme Filippini condamne "l'attitude consistant à générer de fausses alertes à la bombe pouvant créer des troubles à l’ordre public, tout en mobilisant les forces de secours et de sécurité en dehors de toute réelle nécessité". Le préfet de La Réunion rappelle que les auteurs de fausses alertes sont systématiquement recherchés et des poursuites à leur encontre engagéesJusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende
La loi prévoit que "le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu’une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise est puni d'une peine allant jusqu'à 2 ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende".
Ne pas laisser ses affaires traîner
De plus, le préfet ajoute que dans les lieux publics, certaines alertes sont dues à des colis ou objets abandonnés, il est donc "demandé à chacun et chacune de ne pas laisser ses affaires sans surveillance et de rester vigilant sur tout colis abandonné"..
Alan Jean, un jeune entrepreneur martiniquais de 12 ans honoré du titre d'"ambassadeur des solutions"
Fondateur de l’entreprise "citron Frais", Alan Jean, 12 ans, a été honoré ce samedi 28 octobre du titre d’ambassadeur des solutions lors de la "semaine l’Afrique des Solutions" au Port-Marly, en région parisienne. En 2024, le Martiniquais devrait entamer une tournée sur le continent africain afin de présenter son entreprise de jus et inspirer d’autres jeunes.
Invité de la "Semaine l’Afrique des Solutions ", Alan Jean a été honoré ce samedi du statut d’ambassadeur des solutions. Âgé de 12 ans, le jeune Martiniquais originaire de la commune de Ducos a créé son entreprise "Citron Frais" en 2021 et il ne s’imaginait pas vivre une telle ascension. "Je n'ai jamais cru que je serai parti en France pour présenter mon entreprise, je pensais juste rester en Martinique pour vendre mes citronnades ", dit-il tout timidement.
Mis à l’honneur dans cet évènement essentiellement tourné vers le continent Africain, le jeune Martiniquais s’est fait connaitre via les réseaux sociaux. Rapidement, les organisateurs de cette manifestation ont été impressionnés par sa précocité et on voulut utiliser son image pour véhiculer un message. "Nous voulons amplifier les initiatives positives de l’Afrique. Oui, il y a des problèmes, mais c’est aussi un continent de solution. […] c’est pourquoi nous avons voulu mettre à l’honneur Alan Jean. À 10 ans, il a réussi à valoriser le citron naturel de la Martinique. Il fait partie de ces gens qui innovent, essayent et réussissent", déclare Léonce houngbadji, organisateur de l’évènement.
Une tournée sur le continent africain prévue pour 2024
Fils d’entrepreneur, le jeune garçon scolarisé en classe de 6ᵉ a su très tôt qu’il voulait entreprendre. Influencé par la culture américaine, notamment les séries et dessins animés qu’il regardait, c’est en 2021 qu’Alan a décidé de lancer son entreprise. Au plus grand bonheur de sa mère, Laurie, qui le suit dans toutes ses aventures. "C’est un honneur pour nous de vivre cette grande opportunité. […] Là aujourd’hui, nous sommes invités et mis à l’honneur par la communauté africaine, c’est aussi une chance pour lui. Je suis fière de ce qu’il réalise", témoigne-t-elle.
À la suite de cet évènement tourné sur l’entrepreneuriat, le jeune Alan devrait être invité dans le cadre d’une tournée sur le continent africain en 2024. "L’objectif est qu’il aille à la rencontre d’autres jeunes sur le continent, pour parler de son travail, sa détermination et sa résilience. Le but est qu’on ait d’autres Alan Jean en Afrique", informe Léonce houngbadji
En attendant, Alan Jean profite de son séjour en région parisienne pour découvrir des lieux historiques. Dans l’avenir, le jeune Martiniquais aimerait réussir à exporter ses produits en "Europe et en Afrique", et pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui, avec l’exposition médiatique que lui offre cet évènement.
Samuel Piqueur
dimanche 29 octobre 2023
Un chef de gang haïtien inculpé par les Etats-Unis après l'enlèvement d'un couple d'Américains en Haïti
La justice américaine a inculpé un puissant chef de gang haïtien. Il est accusé d'avoir ordonné l'enlèvement en Haïti, d'un couple américain, dont l'un des membres a été tué.
Selon le site d’information Alterpresse, Vitel’Homme Innocent, puissant chef de gang haïtien, est accusé d’avoir ordonné l’enlèvement d’un couple américain à leur domicile en Haïti. Au cours de cette prise d’otage, la femme a été tuée.
Vitel’Homme Innocent a déjà été inculpé l’année dernière pour les enlèvements de missionnaires chrétiens en 2021. Il est actuellement en fuite et se cacherait probablement à Tabarre, dans la banlieue de Port-au-Prince. Selon le procureur américain en charge de l’inculpation, les États-Unis restent fermes dans leur mission de « tenir pour responsables ceux qui sont à l’origine des crimes violents commis contre les citoyens américains en Haïti ».
Ariel Henry promet la fermeté
La fermeté contre les gangs et ceux qui les financent, c’est ce qu’a promis aussi le Premier ministre de facto Ariel Henry. Lors d’un point de presse la semaine dernière, à Port-au-Prince, Ariel Henry a salué « l’adoption par le Conseil de sécurité des Nations unies du rapport du comité de sanctions qui travaille sur Haïti ».
Le chef du gouvernement s’est dit « conscient de la nécessité et de l’urgence de prendre des sanctions contre ceux qui troublent la paix en Haïti ». Le Premier ministre n’a toutefois rien dit sur le rôle que pourrait jouer le gouvernement haïtien dans le combat contre la corruption et le financement des gangs.
Guyanela1ere avec AFP
Coupe du monde de rugby : l'Afrique du Sud championne du monde pour la quatrième fois après sa victoire face à la Nouvelle-Zélande
Le roi garde sa couronne. Déjà sacrée lors de l'édition précédente en 2019, l'Afrique du Sud a remporté sa deuxième finale d'affilée, samedi 28 octobre au Stade de France, face à la Nouvelle-Zélande (12-11). Comme contre la France puis l'Angleterre, Eben Etzebeth et ses coéquipiers se sont imposés avec un seul point d'écart pour la troisième fois de suite. De quoi permettre aux Springboks de devenir la sélection la plus titrée de l'histoire de la Coupe du monde avec désormais quatre trophées (1995, 2007, 2019 et donc 2023), soit un de plus que leurs adversaires du soir.
Pour faire plier les All Blacks, l’Afrique du Sud a utilisé les mêmes ingrédients qui lui ont permis d’arriver en finale : une densité physique exceptionnelle, une agressivité permanente sur le porteur en défense, et un jeu au pied sans faille qui lui a permis de petit à petit creuser l’écart face à des All Blacks incapables de faire parler leur vitesse si redoutée.
Le capitaine néo-zélandais Sam Cane expulsé
A la pause, sous la pluie fine du Stade de France rendant les chandelles difficiles à réceptionner, les Springboks avaient mis une première main sur le match (12-6), à la faveur d’un 4/4 au pied d’Handré Pollard. L'Afrique du Sud a également tiré profit de sa rapide supériorité numérique, obtenue après seulement deux minutes et le carton jaune reçu par Shannon Frizell. Malgré ce bunker aux allures de premier avertissement, les Néo-Zélandais ont ensuite récolté un carton rouge et perdu leur capitaine Sam Cane, fautif d'un plaquage au cou sur Jesse Kriel (34e), qui restera comme la première expulsion de l’histoire en finale de Coupe du monde.
Alors que Rieko Ioane (37e), Siya Kolisi (42e) puis Kurt-Lee Arendse (45e) ont été tout proches d’inscrire le premier essai du match, l’Afrique du Sud, même réduite à son tour à 14 après le carton jaune de son capitaine Kolisi (46e), a continué son travail de sape après la pause avec l’apport des remplaçants, si précieux dans sa stratégie. Organisés en 7-1 (7 avants, 1 arrière), une stratégie très rare qui leur avait déjà permis d’infliger la plus lourde défaite de leur histoire aux All Blacks en préparation fin août (35-7), les Springboks ont été récompensés même si tout ne s'est joué qu'à un point.
Mo’unga et Barrett ratent le coup de pied décisif
Comme lors des quarts et des demi-finales, ils ont bénéficié de ce grain de réussite indispensable à la conquête d’un titre mondial. Ils ont par exemple été épargnés de l'essai d'Aaron Smith (55e), annulé par la vidéo à cause d'un en-avant d'Ardie Savea. Cela n'a pas empêché Beauden Barrett de venger son coéquipier quelques minutes plus tard en inscrivant le seul essai du match (58e). Mais, derrière, les Néo-Zélandais ont manqué leurs deux coups de pied, la transformation de Richie Mo’unga puis une pénalité de Jordie Barrett (73e).
A l'image de son Mondial 2023, l’Afrique du Sud a joué sur un fil, incapable de se détacher au score mais jamais dépassée. Voici les Springboks désormais quadruples champions du monde, et les deuxièmes à conserver leur titre après… la Nouvelle-Zélande en 2011 et 2015. Depuis le sacre de l’Angleterre en 2003, soit cinq éditions de suite, jamais le titre n’a échappé à ces deux nations, signe de leur emprise sur le rugby mondial.
Théo Gicquel, franceinfo: sport - au Stade de France
France Télévisions - Rédaction Sport
Le Martiniquais Kylian Manhaval champion du monde Wind foil des moins de 17 ans
Le jeune martiniquais Kylian Manhaval, 15 ans, vient de remporter le titre de champion du monde de Wind foil. Alexandre Galet, le vice-champion est aussi Martiniquais. Un doublé pour la Martinique lors de cette compétition samedi (28 octobre) en Espagne.Du 20 au 28 octobre, la baie de Cadix dans le sud de l'Espagne et renommée pour ses vents constants, le "poniente" (vent d'ouest) et le "levante" (vent d'est), ainsi que ses vagues imposantes, a été le théâtre des Championnats du Monde IQfoil Jeune.
Le vent d'ouest légendaire, le "poniente", a conditionné l'événement, offrant des conditions variées et constantes aux 124 concurrents de la catégorie U17.
Au cours de la compétition, ils ont disputé 14 manches, alternant entre des courses en ligne et des épreuves de slalom dans des vents oscillant entre 10 et 25 nœuds.
Kylian a pris les devants dans le championnat le jeudi et a consolidé sa position en s'imposant largement lors des épreuves de slalom du dernier jour, le vendredi.
Samedi 28, dernier jour du championnat, était le moment des "medal races", c'est-à-dire les finales qui décideraient du podium final.
Kylian Manhaval est donc Champion du monde U17 en 2023. "Une victoire bien méritée", souligne sa maman.
Corinne Jean-Joseph
La Nouvelle-Calédonie en voie de cessation de paiement ?
La Nouvelle-Calédonie en mauvaise posture financière. L'actuel débat sur le possible soutien de l'Etat de 7 milliards cfp met en lumière la gravité de la situation. Le taux d'endettement de la collectivité est de plus de 200%. Des réformes sociales et surtout fiscales sont attendues depuis longtemps afin de rééquilibrer les comptes.
La situation financière de la Nouvelle-Calédonie n'est pas bonne comparée à celle de la Polynésie.
La récente annonce par Milakulo Tukumuli, le président du parti de l'Eveil océanien (afflilié aux indépendantistes), d'une aide financière de l'Etat de 7 milliards cfp, et détaillée par le membre du gouvernement chargé des finances, Yannick Slamet, a obligé le haut-commissaire à faire des précisions sur cette éventuelle aide. "Pour l'instant, il n'y a aucune décision qui a été prise à ce stade. Les décisions sont prises par les autorités politiques nationales", a déclaré la semaine dernière le représentant de l'Etat en Nouvelle-Calédonie, Louis Lefranc.
Eric Tang avec AFP et NC la 1ère
Liquidation de La Librairie Générale par le tribunal de commerce
Le 19 octobre, le tribunal mixte de commerce de Pointe-à-Pitre a prononcé la clôture des opérations de liquidation judiciaire de la Librairie Générale by Caribbean Culture House. Depuis plusieurs mois, la société connaissait des difficultés financières et avait dû fermer trois points de vente : ceux de Pointe-à-Pitre, du Moule et de Basse-Terre. Ne restait plus que celle de Jarry. 17 salariés restent sur le carreau.
Une page se tourne. C'est un rideau définitivement baissé qu'offre le local de La Librairie Générale depuis quelques jours. .
Le 19 octobre dernier, la Librairie Générale a été liquidée pour insuffisance d’actif. Les 17 salariés de l’entreprise vont être licenciés.
Certains employés qui n’ont pas souhaité s’exprimer à visage découvert se disent déçus mais pas surpris.
Et pour cause, depuis plusieurs mois, la Librairie Générale connaissait des difficultés financières.
En l’espace de trois ans, les points de ventes de Pointe-à-Pitre, du Moule et de Basse-Terre ont fermé.
Selon nos informations, le liquidateur effectue en ce moment l’inventaire des biens de la société avant une mise aux enchères.
Reste cette question : qu’adviendra-t-il de la librairie ?
En réalité, plusieurs options sont sur la table puisque le fonds de commerce de Jarry appartient toujours à la famille Jasor.
Option 1 - la famille cherche un autre locataire gérant pour reprendre une librairie ou tout autre type de commerce
Option 2 - les Jasor décident de gérer et d’exploiter eux-mêmes la librairie
Option 3 - la famille décide de liquider définitivement ce fonds de commerce
Quoi qu’il en soit, cette liquidation est un coup dur pour le secteur culturel guadeloupéen : les enseignes spécialisées sont de moins en moins nombreuses sur le territoire.
Lydia Quérin, Sébastien Gilles
6e journée en R1 : l'US Riveraine gagne à domicile face au CS Vauclinois sous la pluie
Ce samedi (28 octobre), la rencontre qui opposait l'US Riveraine au CS Vauclinois pour la 6e journée en R1 s'est achevée sous la pluie sur un score de 2 buts à 1 en faveur des Riverains. En raison des conditions météorologiques, certains matchs de football prévus cet après-midi ont été reportés.
Ce samedi, le stade André Forestal situé au quartier Périolat de Grand-Rivière a accueilli la rencontre opposant l'US Riveraine au CS Vauclinois malgré les conditions météorologiques.
La formation vauclinoise ouvre le score à la 21eme grâce à Baltide. Les Riverains tentent d'égaliser par tous les moyens avant la pause. C'est finalement Nicolas Lucien qui y parvient sur pénalty à la 41e.
Au retour des vestiaires, le riverain Alix Golvet marque le second but, celui de la victoire, à la 56ème minute.
Ce n’était pas évident par rapport à l’état de la pelouse. D’ailleurs on ne s’est pas entrainé cette semaine. On a commencé timidement le match, on a subi l’ouverture du score et on s’est remis en selle. On a tout donné et en première mi-temps on a réussi à obtenir ce pénalty. En seconde période, on a mis tout ce qu’on pouvait et on a fait la différence. On pouvait faire beaucoup mieux mais avec l’état de la pelouse, on se satisfait de ce résultat.
Didier Geoffroy, coach de l’US Riveraine
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Ce qui nous manque, c’est de mettre les buts au fond. Ce n’est pas normal qu’on est autant d’occasion et de n’en mettre qu’un seul. Si c’était un match de box on aurait gagné au point. Mais ce n’était pas le cas, alors ils méritent leur victoire. (…) Il faut travailler sur plusieurs choses, déjà le mental.
Thierry Témar, coach du CS Vauclinois
Au François, la RD6 du quartier Presqu'île est encore temporairement praticable malgré un important éboulement de terre
Ce samedi (28 octobre 2023), la RD6 au François reste encore praticable le temps d'ouvrir une voie alternative. Samuel Tavernier, le Maire de la commune était sur le terrain afin de rencontrer les habitants des 4 foyers qui ont dû être évacués d’urgence après un éboulement de terre au quartier Presqu'île. Toutefois, la sécurité de ces riverains est en péril.
La RD6, l'unique accès au quartier Presqu'île du François reste partiellement ouverte, le temps de rendre opérationnel un accès alternatif.
Sur le terrain sinistré autour de la marina du François, le maire de la ville, Samuel Tavernier, s’inquiète. Si les pluies persistent, la situation risque de s'aggraver dans le quartier.
Le 4 octobre 2023, il y a eu une première alerte avec l’effondrement du talus sur la route RD6 qui a bloqué la circulation. Fort heureusement, aucune habitation n'a été touchée.
Trois semaines plus tard, des pluies importantes ont déclenché un nouveau mouvement de terre. Depuis, les habitations sont en danger.
Aujourd’hui une vingtaine de personnes ne peuvent plus retourner chez elles. Leurs maisons sont inhabitables
Caroline Popovic
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