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lundi 13 novembre 2023

La nouvelle crise de la banane antillaise pose le problème de la persistance de son modèle dépassé

Les producteurs de bananes donnent un délai supplémentaire au gouvernement pour qu’il réponde à leur cri d’alarme quant à la crise financière de leur filière. Ils veulent être traités sur un pied d’égalité avec toutes les filières de l’agriculture française. Ces exigences posent plus de questions qu’elles ne portent de réponses.Les planteurs antillais de banane semblent avoir du mal à comprendre le contexte politique actuel. Les planteurs de banane, en tout cas leurs chefs de file, ont raison de s’inquiéter du peu de cas de leurs doléances de la part des ministères. Mais ils oublient que le président en place est celui qui a dénoncé le scandale sanitaire et environnemental du chlordécone. Ceci peut expliquer cela. Ils oublient que ce président-là et son entourage ne possèdent absolument pas dans leur culture politique personnelle et générationnelle le syndrome néocolonial. Le chantage à l’emploi ou à la ruine des campagnes n’est pas un argument valable à l’Elysée, ni à Matignon, ni aux ministères de l’Agriculture et des Outre-mer. Jean-Marc Party

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