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mardi 9 janvier 2024

Le navire Energy Observer fait escale en baie de Fort-de-France en Martinique

Le navire Energy Observer en baie de Fort-de-France • ©Energy Observer C'est un catamaran hi-tech, 100 % écolo qui est à quai dans la baie des Flamands. Il est arrivé dimanche 7 janvier 2024. Il est destiné à expérimenter les énergies renouvelables de demain et sensibiliser tous les publics aux enjeux de la transition énergétique et écologique. Les eaux de la baie de Fort-de-France accueillent en ce début d'année un catamaran unique au monde. L'Energy Observer n'est pas un navire de course, ses performances sont basées sur sa capacité à avoir le moins d'impacts possible sur l'environnement. Il est propulsé par les dernières sources d'énergies renouvelables.
L'ernergy Observer utilise l'éolien, le solaire et l'hydrolien pour se déplacer • ©Energy Observe 3 sources d'énergie pour se propulser Le catamaran totalise 50 000 milles au compteur, avec un bilan carbone à faire envie Greta Thunberg. Les technologies embarquées préfigurent les réseaux énergétiques intelligents de demain. C'est un bateau révolutionnaire qui expérimente dans des conditions extrêmes les énergies renouvelables de demain : l'hydrolien, le solaire et l'éolien. L'hydrolien, cette énergie est produite sur le bateau grâce à une chaîne complète de production d'hydrogène dont la matière première est l'eau de mer. Elle est dans un premier temps traitée par un système de dessalinisation qui permet de produire de l'eau pure consommable et surtout de l'eau déionisée de qualité pour l’électrolyseur embarqué qui peut produire jusqu’à 8 kg par jour d’hydrogène vert. Ce dernier est compressé et stocké dans des réservoirs. La capacité de stockage de 62 kg d'hydrogène permet d'alimenter une pile à combustible qui convertit hydrogène produit en électricité. Aujourd’hui, les 62 kilos d’hydrogène stockés à bord fournissent 1 MWh d’électricité et 1 MWh de chaleur, ce qui représente la consommation moyenne d’un ménage de 4 personnes pendant un mois. Le solaire, c'est la première source de production énergétique à bord d’Energy Observer. Elle est générée par les 141m2 de cellules souples qui tapissent les flotteurs, nacelle et ailes solaires du navire. Certaines ont deux faces et permettent d'augmenter le rendement par rapport à la surface occupée. L'ensemble peut produire entre 100 et 120 kWh par jour dans une région fortement ensoleillée comme celle de la Méditerranée ou ces performances ont été recueillies. L'éolien, l'Energy Observer embarque deux ailes automatiques de 32 m2. Déployées, elles ressemblent à des ailes d'avion. L’équipage estime à environ 30% leur apport en propulsion, par forts vents, elles propulsent le navire à 12 nœuds de vitesse sans impacter la consommation moyenne électrique du bateau. La mission Le navire accueille du public, du chercheur au visiteur ou encore curieux, afin de les sensibiliser aux enjeux de la transition énergétique et écologique. À chaque escale, l'équipe part à la rencontre de femmes et d’hommes qui portent des projets innovants pour des solutions durables pour la planète. En 5 ans de navigation, le navire et son équipage de chercheurs ont visité plus de 40 pays, effectué 76 escales et rencontré 350 000 visiteurs. La technologie à bord soumise à rude épreuve a évolué et permet aux chercheurs de fabriquer des matériaux plus performants et dont l'utilisation servira au plus grand nombre. L'Energy Observer a été nommé premier ambassadeur français des Objectifs de développement durable par le ministère de la Transition écologique. Alain Petit

La ville de Sinnamary recherche activement un médecin généraliste depuis un an

Vue aérienne de la commune • ©Mairie de Sinnamary L'unique médecin généraliste de Sinnamary est parti à la retraite en décembre 2023. Bien qu'une solution temporaire doive se mettre en place, la commune cherche activement un nouveau docteur pour ses habitants et ceux d'Iracoubo, commune voisine. Pour ce faire, la municipalité propose de nombreux avantages. Le Dr. Serge Caut a exercé pendant 35 ans à Sinnamary, où il était le seul médecin généraliste de la commune de 3 000 habitants. Il prenait aussi en charge les patients d'Iracoubo, commune voisine de 2 000 habitants. Le 19 décembre dernier, il est parti à la retraite. Un moment qu'il n'a cessé de repousser. Pendant une année environ, il a cherché un remplaçant. "Il avait trouvé un médecin qui devait prendre ses fonctions en octobre, ils se sont rencontrés plusieurs fois", nous explique Michel-Ange Jérémie, maire de Sinnamary, qui reprend les mots du Dr. Caut. Et d'ajouter : "Finalement, il a décliné." La charge de travail qu'implique ce poste pourrait en être la cause. Il faut dire que Dr. Caut travaillait de 7h00 à 20h00. Le problème pris en main par la mairie "On avait anticipé, car on savait qu'un seul médecin généraliste pour Iracoubo et Sinnamary, ça faisait beaucoup", dit-il. Le maire s'est rapproché du Centre Hospitalier de Kourou et de l'Agence Régionale de Guyane depuis avril pour trouver une solution. Des aides à l'installation pour le futur médecin "Nous avions pris une délibération pour une aide financière pour l'installation d'un médecin libérale à hauteur de 15 000 euros", annonce Michel-Ange Jérémie. En plus de cette somme, le futur professionnel de santé bénéficiera gratuitement d'un cabinet pendant trois ans au moins, d'une aide pour trouver un logement et d'un billet chaque année pour se rendre dans l'Hexagone. Pour l'instant, la municipalité n'a pas eu de retour satisfaisant. "Un médecin hors Union Européenne nous a contactés, mais ces médecins ne peuvent pas exercer en libéral" explique l'édile. "Sinnamary n'échappe pas au souci de désert médical, qui est général en France", déplore-t-il. Un projet de centre de santé à Sinnamary Pour agrandir l'offre de soin sur le territoire des savanes "on a mis en place l'idée d'un centre de santé de Sinnamary" annonce Michel-Ange Jérémie. Cet établissement serait rattaché au Centre Hospitalier de Kourou dans le cadre du projet CHRU de Guyane. Il y aurait des consultations avancées. La Collectivité Territorial de Guyane mettra à disposition une partie du centre de PMI de Sinnamary. Ludmïa Lewis

JO Paris 2024 : qui sont les Ultramarins en route pour les Jeux Olympiques ?

De gauche à droite, de haut en bas : Kauli Vaast, Oriane Bertone, Maxime Grousset, Davina Michel, Analia Pigrée, Teddy Riner, Amandine Buchard, Ludvy Vaillant. • ©La 1ère / AFP / WSL / DR À200 jours de la cérémonie d'ouverture des JO de Paris 2024, les sportifs français sont déjà plusieurs à avoir obtenu leur ticket pour tenter de décrocher une médaille entre le 26 juillet et le 11 août prochain. Parmi eux, dix Ultramarins font partie de la liste officielle des qualifiés, tandis que d'autres ont d'ores et déjà réalisé les minima pour se qualifier et attendent la confirmation officielle. Outre-mer la 1ère fait le point. Teddy Riner, Danis Civil alias Dany Dann, Oriane Bertone, Davina Michel, ou encore les surfeurs Johanne Defay, Vahine Fierro et Kauli Vaast... Depuis quelques mois, le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a commencé à égrainer les noms des sportifs qualifiés pour les JO de Paris 2024. Sur les 18 Français assurés de participer aux Jeux (sauf en cas de blessure), dix sont originaires des Outre-mer. Pour obtenir leur place aux Jeux, certains qualifiés ont dû s'illustrer depuis 2022 lors des grands rendez-vous internationaux de leur discipline, comme la jeune Réunionnaise Oriane Bertone, qui s'est qualifiée en remportant la finale du Tournoi européen d'escalade à Laval le 29 octobre 2023. Médaillée d'argent aux Jeux européens, la boxeuse martiniquaise Davina Michel est la première antillaise à se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris 2024. D'autres ont été retenus par leur fédération pour représenter le pays dans leur catégorie. Les judokas antillais Teddy Riner (+100 kg), Amandine Buchard (-52 kg) et Sarah-Léonie Cysique (-57 kg) ont ainsi été sélectionnés par la Fédération française de judo le 24 novembre. Au grand dam de la Wallisienne Julia Tolofua, qui n'a, elle, pas été retenue dans la catégorie des +78 kg, la FFJ ayant préféré appeler Romane Dicko. Des minima pour se qualifier Si la liste officielle des qualifiés ne concerne pour le moment qu'une toute petite poignée de disciplines (sur les 32 sports au programme), certains sportifs ont déjà rempli les conditions pour participer aux Jeux. Ils n'attendent plus que la confirmation officielle. C'est notamment le cas des athlètes ou des nageurs, qui, comme Rénelle Lamote (800 m), Ludvy Vaillant (400 m haies) ou encore Maxime Grousset (50 m nage libre, 100 m nage libre, 100 m papillon) ont réalisé un temps inférieur aux minima fixés par Paris 2024 lors des compétitions de 2023, leur assurant une place aux prochains JO. Concernant les sports collectifs, les équipes de France masculines et féminines de basketball, de handball, de football, de rugby à 7 et de volleyball sont déjà qualifiées. Les fédérations annonceront les joueurs sélectionnés dans les prochains mois. Seule l'équipe hommes de gymnastique n'est pas parvenue à se qualifier, ayant terminé 19ᵉ aux derniers Championnats du monde d'Anvers. Les femmes pourront, elles, tenter de décrocher une médaille à Paris, avec probablement parmi elles la Martiniquaise Mélanie De Jesus Dos Santos et la Réunionnaise Marine Boyer. Outre-mer la 1ère

lundi 8 janvier 2024

Incidents Air Caraïbes : quels sont les droits des voyageurs ?

Depuis vendredi 5 janvier, plusieurs passagers d'Air Caraïbes sont bloqués en Martinique à cause de divers problèmes techniques sur deux avions. La compagnie aérienne commence à organiser la prise en charge de ses clients impactés. Mais savez-vous quels sont vos droits en cas de retard trop important ? Depuis vendredi 5 janvier, des centaines de voyageurs sont ou ont été bloqués en Martinique. La raison, plusieurs avions de la compagnie aérienne Air Caraïbes n’ont pas pu décoller à cause de problèmes techniques. Certains ont été pris en charge par la compagnie – ceux de la classe Affaire – les autres sont restés à l’aéroport dans des conditions précaires. Aujourd’hui, la compagnie a réagi en annonçant la mise en place d’un vol supplémentaire "affrété à la compagnie Evelop Airlines, opéré en A330 ". Ce vol supplémentaire décollera de fort de France à 17h. Quant à l’avion victime de la panne vendredi, il doit être réparé dans les prochaines heures et remis en service ce mardi 9 janvier. La direction d’Air Caraïbes, via Eric Michel, le directeur général de la compagnie aux Antilles, dit regretter "tous les désagréments causés à nos clients, et que toutes nos décisions opérationnelles ont été uniquement motivées par notre souci de leur sécurité".
Quid maintenant de l’indemnisation des voyageurs Selon les informations qu’a pu recueillir la rédaction d’Outre-mer la 1ʳᵉ, l’ensemble des voyageurs pénalisés devraient être indemnisés par la compagnie. Les autres, ceux qui sont encore bloqués à l’aéroport du Lamentin en Martinique, devraient être hébergés pour cette nuit, comme le stipule les règles gouvernementales. Les passagers ont certains droits à faire valoir Selon les normes établies par le gouvernement, en cas de retard de plus trois heures à l’arrivée, les passagers ont les mêmes droits que si leur vol avait été annulé. Tout d’abord, en ce qui concerne l’indemnisation, si votre vol à plus de 3 500 km, vous avez droit à 600 euros de la part de la compagnie. De plus, cette dernière a un certain nombre d’obligations à respecter au niveau de l’assistance. Elle doit : offrir un rafraichissement, une restauration, prendre en charge les frais d'hôtel et de transfert entre l'hôtel et l'aéroport. Mais aussi vous offrir un accès téléphonique. Autre chose à savoir, si votre vol à plus de cinq heures de retard, vous pouvez demander un remboursement à la compagnie, si vous renoncez à votre voyage. L’indemnisation et le remboursement ne sont pas automatiques, c’est à vous voyageur d’entamer les démarches, soit par lettre recommandée ou directement en ligne sur le site de la compagnie. Outre-mer la 1ère •

dimanche 7 janvier 2024

La route du littoral a été rouverte sur quatre voies cette nuit (Réunion)

Vue aérienne de la Nouvelle route du littoral • ©Imaz Press Reunion Comme annoncé, la route du littoral a pu rouvrir sur ses quatre voies cette nuit, vers les 2h30 du matin. Le centre régional de gestion du trafic a informé cette nuit de la réouverture de la circulation sur quatre voies sur la route du littoral, vers 2h30 du matin. Un basculement côté mer avait été effectué dans la nuit de jeudi à vendredi, entre La Possession et la Grande Chaloupe, suite aux fortes pluies. La remise à zéro de la chaîne de blocs s'est faite dans la nuit. JCTS • Publié le 7 janvier 2024 à 09h11,

La saison cycliste 2024 sur route débute ce dimanche 7 janvier en Martinique

La saison 2024 du cyclisme est ouverte. • ©Denis Bouton Le comité régional cycliste de Martinique lance ce dimanche 7 janvier, sa saison 2024 sur route. Les catégories U11, U13, U15 (garçons et filles), U17, U19 (Elite, Open et Access) ainsi que les féminines et les seniors, retrouvent les pédales sur un parcours de 104 kilomètres pour les plus chevronnés, au centre et au sud de l'île. Le départ et l'arrivée seront jugés au Palais des Sports du Lamentin. La ville du Lamentin est le temple de la petite reine ce dimanche 7 janvier, à l'occasion de la reprise de la saison 2024 sur route, après la trêve des fêtes de fin d'année. Toutes les catégories sont attendues sur la ligne de départ dès 12h, au Palais des Sports du Lamentin. C'est là que sera jugée également l'arrivée comme prévu par le comité pour cette reprise. Daniel Betis

Le "Carnival Soley Sud Show" lance son concours 2024 au Saint-Esprit

Le groupe VaKBand prêt à donner son maximum devant les membres du jury. • ©Daniel Bétis Plusieurs orchestres de rues et groupes à pieds de Martinique ont rendez-vous au Saint-Esprit ce dimanche 7 janvier 2024, pour le "Carnival Soley Sud Show". Organisé par l’association CSM (Carnaval du Sud de Martinique), ce concours de musiques et de chants est doté de trois prix, offerts par le plus grand fast-food de l'île. Les festivités carnavalesques débutent au sud ce dimanche 7 janvier 2024, au Saint-Esprit. Les organisateurs du "Carnival Soley Sud Show" promettent beaucoup de couleurs et de rythmes. C'est l’association CSM (Carnaval du Sud de Martinique) qui est à l'origine de ce concours de musiques et de chants doté de trois prix, offerts par un grand fast-food.
Les rassemblements du Sud pendant le carnaval attirent des milliers de personnes. • ©Michel Joseph 12 groupes... à chacun son originalité L'ouverture de la parade est prévue à 15H, avec "James Band" venu du Nord atlantique, puis ce sera au tour de "Matinik Bel Péyi 972", une formation féminine laquelle fait la promotion du costume traditionnel. Les autres troupes invitées sont La Bom de Trinité, Les Turbulans du Robert, Alliance 972 de Fort-de-France, Toxic Groov Vibe de Fort-de-France, Wélélé Band des Trois-Îlets, Ou Ja konet, VaKband de Fort-de-France, Gwanaval de Schœlcher, Flèch Bambou du Lorrain, et Tik-Tok, récemment créé. Au total, 12 groupes ont répondu à l'invitation, avec chacun son originalité pour tenter d'impressionner le public, tout en respectant le règlement imposé par le jury. Tous notés sur la musique, les chants et les danses Les participants sont aussi notés sur la qualité de leur musique et les chants retenus, ce qui permettra au jury d’évaluer également leur créativité. La notation tiendra compte enfin de la chorégraphie exécutée par chacun en termes de synchronisation et de performance, sans oublier la richesse des travestis. Chacun disposera de 5 minutes pour valoriser ses potentialités et convaincre à la fois les spectateurs et les membres du jury. L’enseigne MC Donald offre 3 prix à ce "Carnival Soley show" (1 000 € pour le gagnant, 700 € pour le second et 400 € pour le 3e du podium). Daniel Betis

"Si on n'obtient pas d'aide, ça ira très mal" : des producteurs antillais inquiets face à la baisse du prix de la banane

Banane des Antilles Françaises. • ©Eric Stimpflin Après deux années de hausse, le prix de la banane à l'import en Europe va baisser en 2024. Une très mauvaise nouvelle pour les groupements de producteurs antillais. Ils craignent la fermeture de plus de la moitié des exploitations sur les deux à trois prochaines années, si l'État ne leur vient pas en aide. En cette période de vœux, la nouvelle année 2024 ne s'annonce vraiment pas bonne pour les producteurs antillais de bananes. En cause : la baisse du prix à l'import sur le marché européen. Après une chute historique en 2021 à 11,40 € le carton de bananes importé (18,5 kg), le prix était remonté en 2022 et 2023 entre 14,1 et 15,4 € en moyenne, grimpant même jusqu'à 15,6 € certains mois. Cela avait permis aux producteurs de retrouver "un peu de marge de manœuvre, sans que ça ait un effet sur le prix du détail", explique Denis Loeillet, économiste de la filière banane au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Or, en 2024, "le reflux sera d'au moins 1 € le carton", estime-t-il. Un chiffre confirmé par Jean-Claude Marraud des Grottes, président de la Commission Commerce à Banamart, le groupement des producteurs de Martinique, et administrateur à l'UGPBAN, l'Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique. Il évoque un prix du carton "de l'ordre de 14 €", avec des variations saisonnières plus élevées de janvier à avril et plus basses de mai à septembre Julie Postollec

samedi 6 janvier 2024

Fin de parcours pour les clubs ultramarins en Coupe de France

Pas de 16ᵉ de finale pour les deux clubs antillais en lice lors de ces 32ᵉ de finale de Coupe de France. Le Golden Lion s’est incliné 12 à 0 contre le LOSC, tandis que le CSM sort battu 4 à 0 par le SO Romanrantin. Les Martiniquais du Golden Lion n’auront pas réussi à créer l’exploit. Dès l’entame de la partie, l’écart de division et de niveau est respecté. Plus entreprenants, les Lillois ont posé le pied sur le ballon et ont trouvé des décalages dans les espaces laissés par les Joséphins. Étouffés par les attaques incessantes des nordistes, les Martiniquais cèdent une première fois, mais le but sera finalement refusé par l’arbitre. Ce n’est que partie remise. Dès la 10ᵉ minute, le festival lillois commence. Le Turc Yusuf Yazici ouvre le score, il est à la conclusion d’une belle action collective. Malgré un bon Gilles Meslin dans les cages du Golden Lion, qui multiplie les arrêts, les Martiniquais sombrent littéralement en l’espace de quelques minutes. À la Mi-temps, le score est de 7 à 0 pour le LOSC. L’entraineur de Lille avait prévenu avant la rencontre que son équipe allait respecter l’adversaire, et jouer le coup à fond. Ils n’ont pas manqué. Discipliné dans le jeu et sûr de leur force, le cinquième de ligue 1 a honoré son statut. Les joueurs du Golden Lion n’ont pas démérité, mais comme attendu dès le tirage au sort des 32ᵉ de finale, ils s’inclinent logiquement contre le LOSC, 12 à 0. Fin de parcours également pour le CSM La défaite des Guadeloupéens du CSM est quant à elle plus cruelle. Avant le match, l’écart de niveau entre les deux équipes ne semblait pas si élevé. Mais dès l’entame, les joueurs du Moule sont cueillis à froid par leur adversaire du jour (1 à 0 dès la sixième minute, but de J. Popineau). Dans la foulée, les joueurs de Romorantin passent la vitesse supérieure et inscrivent un second but. Ce dernier est entaché d’une position de hors-jeu, non signalée par l’arbitre. Les joueurs de Richard Albert font preuve de beaucoup de déchet dans le jeu en première mi-temps. En face, les verts déroulent leur football. Sans un grand Kévin Ajax, le score aurait pu être tout autre et bien plus sévère à la pause (2-0 à la mi-temps). En seconde période, le coach guadeloupéen essaye de booster son équipe, en faisant rentrer son vétéran et joueur emblématique, Ludovic Gotin. Mais rien n’y fait, le destin semble avoir choisi son camp et les joueurs de Romorantin inscrivent un troisième but à la 59ᵉ minute, par l’intermédiaire de Jordan Popineau, qui signe aussi un doublé. Les joueurs du CSM s’inclinent finalement 4 à 0. Avec les défaites du Golden Lion et du CSM, il n’y a plus aucun club des Outre-mer en lice en coupe de France. Les deux clubs n’ont pas à rougir, ils ont réalisé un beau parcours et reviendront sans doute la saison prochaine. Samuel Piqueur

Audrey Ho-Wen-Tsai la première dauphine de Miss France, en quête de ses biens volés à Kourou

Audrey Ho-Wen-Tsai, dépossédée de ses biens à Kourou, dont son passeport et son écharpe de première dauphine, lance via une vidéo un appel poignant pour leur récupération. Un coup du sort inattendu frappe Audrey Ho-Wen-Tsai, la première dauphine de Miss France. Elle partage sur les réseaux sociaux, émue, le vol dévastateur de ses biens personnels, dont son précieux passeport et son écharpe emblématique. Audrey explique avec émotion que les voleurs ont emporté son sac à main ainsi que celui de sa mère. Parmi les objets volés, elle cite son passeport, son écharpe de première dauphine, son porte-monnaie contenant ses moyens de paiement, sa carte vitale, des bijoux, et ses gloss. Cet incident survient à un moment crucial pour la jeune femme qui doit partir en voyage la semaine prochaine. Elle exprime sa déception et son désarroi, et souligne l’importance particulière de son écharpe pour les représentations à venir. Audrey fait un appel poignant aux responsables du vol, les incitant à ramener ses affaires à la gendarmerie. Dans un message de sensibilisation, elle invite également le public à faire preuve de prudence quant à la sécurité de leurs effets personnels. Malgré cette situation difficile, Audrey Ho-Wen-Tsai reste optimiste, espérant une issue positive et remerciant ses abonnés pour leur soutien. Eric Léon

Le tombolo de Sainte-Marie est une véritable attraction naturelle pour les promeneurs

Le tombolo de Sainte-Marie est accessible aux marcheurs. • ©Sangha Fagour C'est l'une des merveilles de la nature qu'offre la Martinique. Le tombolo à Sainte-Marie est ouvert depuis quelques jours. Ce banc de sable qui permet de traverser la mer pour rejoindre l'îlet Sainte-Marie et son ancien port sucrier est l'une des attractions touristiques les plus appréciées. Des baigneurs et de petits visiteurs s'attardent dans le sable. Le lieu a tout d'une plage des plus ordinaire de Martinique. Pourtant, il est le théâtre d'un phénomène naturel rare au monde : le tombolo. En général, chaque année, pendant plusieurs mois, l'eau se retire et laisse apparaître une étroite langue de sable entre le bourg de Sainte-Marie et l'îlet du même nom. Un lieu chargé d'histoire. L'îlet a joué un rôle économique important au 19e siècle, lors de l'industrialisation de la Martinique. C'est sur ce site qu'était acheminé le sucre fabriqué à l'usine centrale de la commune. Le tombolo est ouvert depuis seulement quelques jours. Il devrait le rester de long mois encore, selon les Samaritains, le phénomène dure chaque année de plus en plus longtemps. Reportage de Sangha Fagour et Corentin Bélard • ©Martinique la 1ère

mercredi 3 janvier 2024

Georges Brival, le fondateur du Tour de Martinique en Yoles Rondes, est décédé

Ce fut aussi un entrepreneur émérite, mais son nom restera à jamais gravé dans l’histoire du Tour de Martinique en Yoles rondes. Georges Brival s'est éteint mardi 2 janvier 2024. Il avait 92 ans. Il était connu et reconnu dans le monde sportif. C'est Georges Brival qui a créé le Tour de Martinique en Yoles Rondes, en 1985. Il fut aussi un entrepreneur affairé. Le créateur du tour Sa disparition est une "énorme perte" pour le monde de la yole, et plus généralement, pour la Martinique, selon Alain Richard, président de la Fédération des Yoles Rondes. Il a aussi lancé la carrière de Félix Merine, recordman du nombre de victoires avec 11 tours remportés. Pour l’ancien patron d’UFR/Chanflor, Georges Brival était plus qu’un mentor. Pedro Monnerville - Peggy Pinel-Féréol

Luc Bernabé, grande figure du mouvement ouvrier, n'est plus

Figure marquante de la CGTM-FSM, Luc Bernabé a tiré sa révérence. Il aurait eu 84 ans en mars prochain. Plusieurs militants saluent ce syndicaliste, fin tacticien et d'une grande humilité. L'un des derniers grands du mouvement syndical a tiré sa révérence après avoir lutté contre un accident cardio-vasculaire. Très jeune, Luc Bernabé avait, à cause de discrimination, laissé l’école. Il avait continué à se former en autodidacte. Ainsi, il est devenu charpentier, une profession dans laquelle il excellait. À l’écoute des gens et convaincu de la puissance du mouvement ouvrier, il s’était investi dans l'action syndicale, fort de l'accompagnement de Victor Lamon. Un passage politique Tout naturellement, il s’engage politiquement au Parti Communiste Martiniquais et devient le fer de lance dans le secteur du BTP. Après un passage difficile et la disparition des unités BTP, il est embauché par la ville de Fort-de-France. Combattant ,il milite au Parti Progressiste Martiniquais et devient conseiller régional. Ses engagements politiques n'ont aucunement altéré son militantisme syndical. Luc Bernabé était défenseur salarial aux prud'hommes La CGTM-FSM et le Mouvement Syndical perdent un grand militant ouvrier qui avait exercé le rôle de secrétaire général de l'organisation en 1990. Attaché aux valeurs, ce "cégétiste" a su inculquer et les transmettre à ses enfants ( Gérard, Jocelyne, Lauriel, Corinne Lucienne, Lionel, Luciana, Marie-Thérèse) et aux jeunes adhérents. Daniel Betis

Lovely Otvas, première Guadeloupéenne Docteur en études grecques

La Marie-Galantaise Lovely Otvas est, depuis mi-décembre, docteur en études grecques. Cette brillante jeune femme, déjà professeur agrégé en lettres classiques, est la première Guadeloupéenne à décrocher ce diplôme, dans cette spécialité. Nous avons rencontré cette femme, qui va toujours au bout des objectifs qu’elle s’est fixés. Lovely Otvas a de quoi faire la fierté de la Guadeloupe et, plus particulièrement, de son île natale, Marie-Galante. Elle est devenue la première Guadeloupéenne Docteur en études grecques, après avoir brillamment soutenu sa thèse de doctorat intitulée "Temps et cosmogonie chez Proclus". Son parcours a été jalonné de défis, de doutes et de joie, avec une seule perspective : enseigner. Nous avons rencontré cette trentenaire, juste avant son départ pour la "Grande Galette". D’ailleurs, ce retour aux sources est coutumier, pour Lovely Otvas. C’est l’île où je suis née et c’est l’île où je rentre à chaque petite et grande vacance, pour me ressourcer, voir ma famille, prendre des forces. C’est nécessaire ! Ça m’apporte du bonheur, ça me permet aussi d’ancrer mes racines dans la terre ; c’est important. Lovely Otvas, Docteur en études grecques

lundi 1 janvier 2024

Silence, un film sur la meneuse de revue Lisette Malidor, se tourne

La meneuse de revue au Casino de Paris, au Moulin Rouge et aux Folies bergères Lisette Malidor est sur les feux de la rampe. Le réalisateur Pierre-Yves Hampartzoumian tourne un documentaire produit par Barcha Bauer retraçant le parcours de celle qu'on appelait la nouvelle "Josephine Baker". artiste Lisette Malidor, meneuse de revue des grands lieux de spectacles parisiens, comédienne et interprète n’est pas venue au monde avec une cuillère en argent à la bouche. La Martiniquaise née en 1944, d’une fratrie de 8 enfants a connu les affres de la solitude, du déracinement et du racisme, mais aussi la réussite sous les feux des projecteurs et des paillettes. Cinquillo Films a décidé de produire un documentaire sur cette femme exceptionnelle. Daniel Betis